Il me semble me rappeler un bout de rêve.
J’étais petite, endormie à côté du sapin de Noël.
J’étais heureuse.
Comme un moment suspendu.
Bon, ça a un rapport avec ma question en m’endormant.
Mais ça n’y répond pas.
Je vais insister en me la reposant ce soir.
En fait, je ne sais pas ce que ça veut dire être heureuse.
En plus, ça ne doit pas être la même chose pour tout le monde.
Ce soir, j’irai voir sur le blog. Il me semble avoir vu qu’il en parlait.
Tiens, je ne me suis pas rendu compte du trajet.
Philippe est là.
Je vais lui demander comment s’est passé le rendez-vous pour son fils.
Aller, je l’invite à boire un café. Tant pis pour les rumeurs.
Peut-être qu’il va trouver que j’en fais trop. Vu son état d’esprit ça pourrait le bloquer.
Bon, on verra plus tard pour le café.
C’est de l’empathie ça ! Ca a l’air plus facile que ce que je croyais.
Enfin, il faut encore que je mette en pratique ce que François m’a décrit dans son exemple.
Et puis, il y a un truc auquel je n’avais pas pensé : et si je ne trouvais pas de solution au problème que rencontre la personne ? Je vais passer pour une nulle !
Arrête avec ces mots négatifs !
Tu devrais plutôt te faire confiance !
Bon, je vais voir si une occasion se présente aujourd’hui. D’autant que j’ai le point hebdo de Jean-Paul.
Et puis, il faut que je répète mon intervention avec Sylvie ce midi.
Normalement, je suis prête.
Je sais ce que je vais dire pour chaque slide.
Et j’ai corrigé pour que tout le monde comprenne.
Il y aura peut-être quelques ajustements pour ne pas heurter les personnes impactées par le projet.
C’est sûr que ce serait mieux si je pouvais les embarquer.
Je crois qu’on a oublié de les intégrer dans le projet dès le départ…
C’est moyen.
- Salut Sylvie. Est-ce qu’on peut répéter ce midi ?
- Salut Sophie. Normalement ça aurait dû être demain. Mais, je suis dispo.
- C’est vrai. Mais, demain j’ai une conf call à 13h.
Merci.
- Salut Jean-Paul.
- Bonjour Sophie.
- Est-ce qu’on peut faire ton point hebdo maintenant ?
- Je termine mon mail et j’arrive.
- Tu peux prendre ton PC ?
- Oui
- Me voilà !
- Est-ce que tu peux me faire un point sur les dév que tu as en cours ?
- En fait, je n’en ai qu’un en cours : celui de l’implémentation de ChatGPT pour la description des produits.
- D’accord. Est-ce que tu peux m’indiquer une date de la livraison à l’équipe de test ?
- Oui, mais je rencontre un problème.
- Ah ! Lequel ?
- Tout fonctionne mais, je ne sais pas dire si la description que je récupère est bonne.
- Comment ça ?
- Ben oui, il y a plusieurs paramètres possibles lors de l’appel. La description récupérée varie en fonction de ces paramètres.
- C’est normal ça. Non ?
- Mais laquelle est la meilleure ?
- Ah ! Je comprends. Tu veux dire du point de de vue métier.
- Oui, c’est ça.
- Il faudrait que tu demandes leur avis aux chefs produits.
- J’y ai pensé. Mais, comme on ne les a pas intégrés dans le projet, je vais me faire refouler.
- Tu as raison. Je vais m’occuper de te trouver un interlocuteur.
- Super !
Ca me soulage. Merci.
- Du coup, si je te le trouve aujourd’hui, quand tu penses pouvoir livrer pour les tests ?
- Dans 2 jours.
- Merci Jean-Paul. Est-ce que tu as d’autres points à voir avec moi ?
- Merci
Je suis super contente !
C’est la première fois que j’ai cette approche. Ca été fluide et simple.
Maintenant, je vais voir la Directrice des achats.
Je vais faire mon mea culpa.
Il faut que j’ai un nom en sortant de son bureau.
Bon, elle a été sympa. Elle a compris que la pression est tellement forte que j’ai brûlé des étapes.
Elle a briefé un de ses chefs produits.
- Jean-Paul, tu peux soumettre les descriptions à Sylvain. Il est au courant.
- Merci Sophie.
J’espère que Sylvain va être un allié.