Trouver son point génial – Vincent Avanzi – Partie 15

Lettre d’amour au monde

Je voudrais vous inviter à écrire une… lettre d’amour au monde, une lettre destinée à la vie, à l’avenir, à la planète, à l’humanité, à la biodiversité, aux galaxies, à l’harmonie. Une lettre jetée à la Terre mère ou à l’océan de notre futur bonheur. Écrivez cette lettre et envoyez-la au cosmos ou confiez-la à un proche qui vous l’adressera dans six mois. Vous serez content de replonger dans cet état d’inspiration pour ne pas perdre l’horizon de votre mission.

Le point d’impact dans le poing d’un pacte :

Quel peut être votre impact souhaité au cœur d’un pacte des « Nous », entre soi et le monde ? De manière élémentaire, comment changer le cours de l’histoire et, surtout, du Futur ? Demandez-vous à quelle échelle vous pouvez agir – à petite ou à grande échelle, à l’échelle locale ou nationale, à votre niveau individuel ou en impliquant votre entourage, etc. Toutes les échelles sont complémentaires et les plus grands héros sont souvent ceux qui restent dans l’ombre.

Chacune de nos paroles et de nos actions a un impact. Faisons en sorte de les utiliser à bon escient et en bonne conscience. « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peut changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé », rappelait Margaret Mead. C’est ce qu’on appelle l’effet papillon.

Complétez votre Livre de l’être :

Quel est votre impact souhaité pour le monde et quel « Pacte des Nous » de vous-même avec le monde désirez-vous signer pour notre survie, notre vie sur et pour la Terre ? Réfléchissez à l’échelle à laquelle vous pourriez agir.

Je vous invite d’abord à télécharger l’application YesWeGreen (ou une autre dans le même esprit) pour mesurer votre empreinte carbone et la suivre au fil du temps.

Ensuite, vous pouvez rédiger votre « Pacte des Nous » en commençant par :

« Le……………

Moi……………,

Par ma vie personnelle et mon activité professionnelle, je désire avoir un impact à plusieurs échelles… (familiale, locale, nationale, mondiale – à chaque fois, décrivez votre impact).

Je prends ici l’engagement de réduire mon empreinte écologique en faisant… (décrivez précisément les actions que vous souhaitez faire. Par exemple, ne pas gaspiller les aliments, consommer bio, prendre mon vélo autant que je peux, prendre le train et non l’avion, choisir de faire des réunions téléphoniques plutôt que des longs déplacements, participer aux marches pour le climat, m’engager dans une association, redonner une partie de mes bénéfices à une fondation pour l’écologie ou l’inclusion, mesurer mon empreinte carbone, manger des fruits de saison produits localement, réduire mon chauffage, ne pas laisser les lumières allumées, prendre des douches plus courtes, ne pas jeter des déchets dans la rue, etc.)

Ceci est un engagement avec moi-même, en harmonie avec la planète, pour le bien-être de notre génération et de toutes les générations futures. Je contribue à ma propre mesure à notre grande aventure. »

Signature ……………………

Vous pouvez accrocher ce pacte chez vous ou dans votre bureau comme rappel de votre engagement.

Faire son job U.P. : un job d’utilité publique

Dans le monde de l’entreprise, absentéisme, dépression et désengagement ont explosé ces dernières années, d’où l’essor d’initiatives diverses pour la qualité de vie au travail, le bien-être au travail, le bonheur au travail, etc. Même les salariés les mieux payés sont en quête de sens et d’épanouissement, aspirant à dessiner leur carte de vie plutôt qu’à peaufiner leur carte de visite.

Le questionnement est le suivant : « Quel est le sens de ma mission ? Quel est l’impact sociétal de mon entreprise ? À quoi bon travailler toujours plus si ce que je fais n’a aucun sens ? Quel est mon équilibre de vie professionnelle et personnelle quand je perds ma vie à la gagner ? »

Le but du point Génial est d’aligner nos « plan’êtres » dans notre zone de talents et de déployer les ailes de notre potentiel dans des jobs d’utilité publique, entre réalisation de soi et contribution au monde. Cheminons ensemble vers notre destin commun pour illimiter l’avenir, éclairer l’horizon et incarner l’utopie. Loin d’être « l’irréalisable », mais seulement « l’irréalisé », l’utopie est un possible avenir pas impossible à venir.

Des leaders éclairés et des êtres lumineux, des entreprises modèles, des projets responsables et une conscience du monde dans l’intelligence de l’âme.

Voici quelques exemples d’activités ou d’organisations dotés d’un « intérêt public » inclus dans leur business model, par des entrepreneurs du changement positif :

• Vincent Verza de « Partager, c’est sympa », un YouTubeur engagé pour le climat ;
• We Do Good, la première plateforme de financement participatif en royalties dédiée aux projets à impact positif ;
• Said Hammouche, fondateur de Mozaik RH, cabinet de recrutement de promotion de la diversité ;
• Samuel Grzybowski, cofondateur de Coexister, qui œuvre pour l’harmonie entre religions au sein de la laïcité ;
• Marie Trellu-Kane, fondatrice d’Unis-Cités pour la promotion des services civiques et de l’engagement citoyen ;
• Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews, un média positif ;
• Frédéric Bardeau, fondateur de simplon.co, un programme de formation au codage pour des jeunes défavorisés, chômeurs de longue durée ou seniors en reconversion ;
• Guilhem Chéron, fondateur de La Ruche qui dit oui, un réseau alternatif de distribution pour donner du poids aux producteurs locaux ;
• François Taddei, fondateur du CRI, le Centre de recherches interdisciplinaires qui réinvente l’éducation scientifique pour mieux préparer les jeunes aux défis complexes d’un monde en évolution ;
• Marie-Noëlle Besançon fondatrice des Invités au festin, qui œuvre pour une réhabilitation sociale durable pour les malades psychiques ;
• Anacaona, une entreprise haïtienne de recyclage des savons des hôtels pour recréer des savons sains, éthiques et produits entièrement localement ;
• JR, artiste et « activiste urbain » qui décore les murs des villes avec des collages photographique de visages, paysages, messages et métissage.

Complétez votre Livre de l’être :

Ouvrez la voie. Devenez un career hacker pour innover au sein de votre entreprise et pirater votre carrière pour la sublimer.

1. Quel sera votre Job U.P. de demain ? Comment pourriez-vous « upgrader » votre poste actuel ? Que pourriez-vous rajouter ou modifier pour qu’il ait davantage de sens pour vous et pour le monde ? Par exemple, participer à un projet collectif sociétal, changer de poste pour aller vers une vocation utile, lui donner une connotation sociétale ou environnementale, demander à votre RH quelle est l’utilité publique de votre métier ou votre activité, etc.
2. Si vous créez une nouvelle activité, demandez-vous quelle utilité publique vous pourriez y adjoindre. Par exemple, si vous voulez devenir boulanger, vous pouvez produire du pain artisanal bio et embaucher des salariés pour contribuer au tissu économique et social. Si vous souhaitez vivre de votre passion, demandez-vous en quoi elle peut concrètement contribuer à un avenir meilleur pour le monde ou le pays ?
3. Essayez de formuler un titre qui vous ressemble, puis parlez-en autour de vous pour voir les réactions qu’il suscite. De ces discussions pourront naître de nouvelles idées.

Les noms de postes originaux permettent de faire ressortir votre personnalité, votre originalité et votre unicité. Voici quelques exemples de nouvelles professions possibles : « experte en biodiversité des talents », « facilitatrice en intelligence transculturelle », « impresario du bonheur au travail », « designer de rituels magiques en entreprise », « accoucheuse de vocation », « Business Alchemist », « maïeuticienne des organisations », « chercheuse-semeuse d’utopies », etc. Soyez inspiré et inspirant, soyez vrai, soyez vous. C’est votre carte d’identité d’utilité publique.