post 1 – et si ton hypersensibilité était une super compétence

Et si ton hypersensibilité était une super-compétence ?

Tu sais cette sensation étrange… quand tu entres dans une pièce et que tu ressens tout : la tension entre deux collègues, l’agacement de ton boss, le stress de ta collaboratrice même si elle sourit poliment. Tu ressens tout. Trop. Tout le temps.

Bienvenue dans le monde des hypersensibles empathiques. Pas vraiment un club, pas encore un super-pouvoir… juste une réalité que beaucoup de managers vivent en silence.

Pendant longtemps, j’ai cru que c’était un défaut. Un truc à planquer. Que si je voulais être crédible, fallait que je porte une armure, un ton ferme, une distance « professionnelle ». Résultat ? Je rentrais chez moi lessivé, vidé, comme si chaque réunion me pompait une énergie que je ne pouvais plus récupérer.

Un jour, au détour d’une formation sur les profils atypiques, j’ai entendu cette phrase : « L’hypersensibilité est une forme d’intelligence. » Pardon ? Moi qui passais ma vie à m’adapter, à anticiper les besoins des autres, à éviter les conflits avant même qu’ils n’éclatent… je n’étais peut-être pas « trop », j’étais juste accordé différemment.

Alors j’ai décidé de comprendre. Et ce que j’ai découvert m’a retourné : des études en neurosciences qui parlent des neurones miroirs plus actifs, une capacité d’analyse fine des micro-signaux émotionnels, une aptitude à la créativité et à l’innovation hors norme.

Mais tout ça, à une condition : apprendre à canaliser, à poser des limites, à transformer cette hypersensibilité en un levier de management conscient. Et pas en un mécanisme d’auto-sabotage.

Depuis, j’ai fait de cette compétence un atout. Mon équipe m’a dit qu’elle se sent écoutée, vue, reconnue. Pas parce que je suis parfait, mais parce que j’ai appris à me connecter sans me noyer.

Alors si toi aussi tu te sens parfois « trop », pose-toi la question : et si tu étais juste dotée d’une capacité de perception plus fine que la moyenne ? Et si ton job n’était pas de t’en débarrasser… mais d’apprendre à t’en servir ?

Tu n’es pas fragile. Tu es fin(e). Tu es précieux(se). Et tu peux devenir un(e) leader qui rayonne parce qu’il(elle) ressent.

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