Gaëtan Roussel.
Pas vraiment le prototype du chanteur bankable.
Une voix nasale, traînante, qui hésite un peu…
et qui te reste en tête pendant des jours.
Il ne voulait pas forcément être devant.
Plutôt discret, presque timide,
le genre à se fondre dans le collectif plutôt qu’à briller en solo.
Il grandit dans les Cévennes, puis à Paris,
et c’est avec des potes qu’il fonde Louise Attaque.
Un nom étrange.
Un son nouveau.
Un groupe sans guitare électrique — mais avec un violon qui pleure des orages.
💥 Et là, contre toute attente : carton plein.
3 millions d’albums.
Des concerts pleins à craquer.
Et une voix…
sa voix…
que tout le monde reconnaît.
Même ceux qui ne savent pas comment il s’appelle.
Mais à l’intérieur, Gaëtan doute.
Il n’a pas les codes du rock.
Il se sent “à côté”.
Alors il part explorer ailleurs.
Tarmac.
Puis il écrit pour les autres :
Bashung, Rachid Taha, Vanessa Paradis.
🎙️ Il aime ça, l’ombre.
Mais un jour, il sent que ce qu’il a à dire à la première personne ne peut plus attendre.
Alors il se lance.
Album solo.
Une voix encore plus nue, plus étrange, plus belle parce que fragile.
Il ose poser ses textes, ses mélodies, son regard.
Et il comprend.
Ce qu’il croyait être un défaut…
était en fait sa marque de fabrique.
Ce qu’il essayait de lisser…
était la rugosité qui touche.
💡 Sa zone de génie ?
👉 “Faire résonner l’intime à travers une voix singulière — pour créer un lien direct, brut et universel.”
Gaëtan Roussel n’a jamais hurlé.
Il n’a pas séduit.
Il a persisté.
Et c’est ça, sa puissance :
une voix qu’on n’oublie pas
parce qu’elle ne ressemble à aucune autre — et qu’elle dit vrai.
💥 Et toi ?
T’as quoi comme voix que tu t’efforces de rendre plus “pro”, plus lisse, plus consensuelle ?
Et si ce que tu croyais devoir corriger… était justement ta signature intérieure ?