Le traumatisme de la musique
Nous sommes tous nés en tant que citoyens du monde de la musique. Il y a quelque chose d’organique, de direct, d’inné qui nous lie à elle. Chaque jeune enfant se met à danser, ne serait-ce que du bout des doigts ou de l’extrémité des orteils, dès qu’il entend de la musique – avec une conviction rythmique irrésistible.
Comme tous les enfants du monde, nos deux fils ont, très tôt et avant même de savoir marcher, réagi à la musique par le mouvement. Tous deux avaient cette même manière de danser les sons, de s’immobiliser pour écouter les musiques du monde qui les entouraient, puis de les accompagner par un mouvement vertical de tout le corps, se servant de leurs genoux comme de ressorts s’ils étaient debout, prenant appui sur nous pour lancer leurs petites jambes et créer ce même mouvement s’ils étaient portés dans nos bras.
Chaque enfant considère la musique comme naturelle, instinctive, incontestable. Elle invite, elle incite, elle fait naître des émotions, elle initie l’enthousiasme. Pour certains enfants, elle semble liée à l’apaisement de la vie intra-utérine, comme si elle permettait de s’y reconnecter pour retrouver ce paradis perdu.
Chaque enfant veut donc jouer de la musique.
Chacun a couru, à bras ouverts, plein d’amour et de naïveté, à sa rencontre.
Et, dans nos contrées, la rencontre qui s’ensuivit fut dure. Un choc de plein fouet avec la notion de « leçon de musique ». Une collision qui nous a fait perdre, sur-le-champ, cette citoyenneté musicale originelle. Un impact suivi d’un fantastique éboulement : le déferlement de tout ce que l’on est censé devoir faire.
Un éboulement qui recouvre et inhume, dans la plupart des cas, notre élan vivace. Et nous laisse plantés là, dépossédés. Colonisés par l’impression de ne pas avoir été à la hauteur, de nous être trompés en croyant que ce serait facile. Traumatisés à vie, car ce qui promettait d’être évident et universel s’avère être « trop difficile pour moi » …
Et nous croyons… nous disons… « J’aime la musique, mais je n’en joue pas parce que… je ne suis pas assez doué, je n’ai pas assez d’oreille, je ne suis pas assez discipliné pour m’entraîner autant qu’il le faut, je ne comprends rien au solfège… »
Voilà comment ce qui devrait nous être le plus naturel se retourne contre nous, ce qui devrait nous permettre d’aller au-devant du meilleur de nous-même se transforme en banderille dévastatrice de la confiance en soi.
Notre enthousiasme pour la musique est l’un des plus intimes et des plus fragiles qui soient. Dès qu’il se transforme en travail, il disparaît. Dès qu’apparaît la notion de « devoir », il s’éclipse.
C’est le jour où Pauline et moi, à la vingt-quatrième semaine de grossesse, sommes arrivés à la maternité où travaillait notre sage-femme que j’ai particulièrement ressenti à quel point cette notion de « devoir » (d’avoir à faire ceci ou cela, d’avoir à être ici ou là, à tel ou tel moment, de correspondre à telle ou telle attente, dans tel ou tel délai) nous oppresse et préempte notre liberté, tous les jours, dès notre plus jeune âge. À l’époque, Pauline travaillait dans une entreprise où elle éprouvait beaucoup de stress. Nous arrivions dans cette maternité, portés par l’inquiétude, parce que Pauline avait, à ce terme bien trop précoce, des contractions tenaces. Après un bref examen, notre sage-femme nous dit : « Je vais te mettre en arrêt-maladie afin de te libérer de tout ce que “tu dois faire”. » Pour Pauline comme pour moi, cette intervention fut une libération, comme si quelqu’un était venu, d’un coup, retirer le couvercle d’une chaudière sous pression.
Et c’est avec la meilleure volonté du monde que chacun s’emploie à la construction du mur contre lequel l’enthousiasme de nos enfants se pulvérise :
« On t’a payé un piano cher et des leçons coûteuses, maintenant il va falloir que tu travailles bien, que tu t’appliques. » (Pour rentabiliser l’investissement, on désire voir qu’en retour de telle quantité d’argent, on obtient telle quantité de morceaux de musique.)
« Tu es bon, mais tu ne travailles pas assez. »
« Il faut que tu saches jouer tel morceau par cœur d’ici la leçon de la semaine prochaine. »
« Aujourd’hui, pas de console tant que tu n’as pas fait tes devoirs et ton violon. »
Nous voulions jouer avec l’émotion des sons, nous voilà sous la contrainte, en train d’ânonner péniblement et indéfiniment les notes d’une partition austère, tout en comptant et en décomptant chacune des fautes que nous faisons, dans le but désertique et obsessionnel de jouer – tétanisés par la peur de la fausse note – ce malheureux morceau devant le jury d’examen de fin d’année.
La hantise du solfège est la même que celle des mathé-matiques. S’il est vrai que cette manière de faire peut convenir à certains d’entre nous, force est de constater que ce n’est pas le cas pour l’immense majorité des autres. Solfège et gammes, choses passionnantes lorsqu’on les aborde au moment où elles correspondent à notre intérêt, deviennent rébarbatives, redoutables et blessantes – puisqu’on se sent soit trop nul de ne pas les comprendre, soit trop nul de ne pas savoir s’y contraindre – lorsque ni la manière, ni le moment, ni la raison de les approcher ne nous sont personnels.
Pour moi, la rencontre avec le solfège a été une illumination du même type que celle de Monsieur Jourdain découvrant qu’il fait de la prose depuis toujours. Des tons, des demi-tons, des dièses, des bémols… et tout le reste, de plus en plus complexe : la théorie musicale fournissait une explication à des phénomènes qui m’étaient totalement familiers. Cela m’était déjà arrivé lorsque j’avais rencontré les règles « grammaticales » régissant le jour et la nuit, les phases de la Lune, le cours des saisons et le mouvement des planètes…
Par exemple, cela faisait longtemps que j’avais, comme chacun, intériorisé certaines « lois » du manche de ma guitare : par exemple que l’espacement entre les frettes devient de plus en plus petit au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la tête de la guitare et que cela correspond à des sons de plus en plus aigus. Ou qu’à la douzième frette, j’obtenais une octave. Et soudain, je découvris l’explication théorique cachée derrière ce que je pratiquais chaque jour sans y réfléchir : si je divise la longueur d’une corde par deux, la fréquence de sa vibration double, et j’entends l’octave ! Or, c’est précisément ce qui arrive lorsque j’appuie sur la corde et qu’elle touche la douzième frette : celle-ci étant située exactement au milieu de la longueur de la corde, la partie qui vibre (donc celle entre la frette et le chevalet de la guitare) est deux fois moins grande et j’entends l’octave…
De même, au détour d’une lecture, je fis la rencontre d’une équation appelée « la règle des dix-huit », que les luthiers utilisaient autrefois : si je divise la longueur de la corde à vide par dix-huit, j’obtiens une mesure qui correspond à l’emplacement de la première frette. Si je divise ensuite par dix-huit ce qui reste de longueur de corde en partant de la première frette, j’obtiens une mesure qui correspond à l’emplacement de la deuxième frette. Ce qui reste de longueur de corde diminuant ainsi à chaque fois, je compris enfin pourquoi l’espacement entre les frettes diminue au fur et à mesure qu’elles s’éloignent de la tête du manche11… C’était si clair, si bienvenu, si incarné dans ma réalité, si bien niché au cœur de mon intérêt, que je ne l’ai jamais plus oublié.
La personne enthousiaste se saisit de chaque bribe d’information qui passe, comme d’un minerai qu’elle raffine immédiatement pour qu’il trouve sa place dans un ensemble de compréhension et de savoir plus large. Et lorsqu’on est dans cet état d’intérêt profond, on rencontre ces bribes d’information absolument partout : au milieu d’un film au cinéma, sur une publicité dans le métro, sur quelques lignes du dictionnaire et, de nos jours, évidemment sur Internet. Je me souviens d’une photo assez floue, sur un emballage de corde, qui me permit de comprendre une certaine technique de l’index droit. Je me souviens d’avoir fait usage de supports complexes, emprunté des voies tortueuses et fait appel à des cheminements qui n’étaient certainement ni les plus directs, ni les plus efficaces (comme d’aborder les hiéroglyphes par un fac-similé du premier livre de Champollion) mais qui, étant les miens, m’ont toujours permis d’avancer en confiance et sans en perdre une miette.
Quand l’enthousiasme s’est emparé de nous, la manière dont est présentée l’information n’a plus vraiment d’importance. La plus rébarbative des méthodes – pour une personne que le sujet ne concerne pas actuellement – se transforme en une mine d’informations pour une personne qu’elle atteint au bon moment…
Récemment, Pauline, qui porte les stigmates caractéristiques du traumatisme musical, a retrouvé un petit livre de théorie musicale abrégée, provenant des leçons de solfège de son enfance. Antonin, enfant à la musicalité non domestiquée et à l’esprit épargné par toute forme de « par cœur », attrapa ce petit livre en passant, puis, s’étant assis en tailleur sur son fauteuil, le menton dans la main, se plongea dans une lecture attentive. Au bout d’un certain temps, il manifesta un enthousiasme grandissant. Et, finalement, il leva la tête pour dire : « Il est génial ce livre, tout est très clair, très bien expliqué, très intéressant ! »
Cette phrase fut particulièrement frappante pour Pauline : « Pour moi, me dit-elle, ce livre a toujours été totalement impénétrable, et si les pages en avaient été blanches, je n’en aurais pas trouvé le contenu plus incompréhensible… Voilà que mon fils le trouve “très clair, très bien expliqué, très intéressant” simplement parce qu’il le rencontre à sa manière, avec enthousiasme, au moment opportun et en toute liberté ! »
La différence entre effort intrinsèque et effort imposé est particulièrement cruelle dans le cas de la musique. Lorsqu’il est fourni au sein de l’enthousiasme, l’effort devient subliminal. Et tout aussi indispensable et invisible que le sont les différents os sous le visage de la personne dont nous sommes tombés amoureux.
Car, contrairement aux matières purement intellectuelles, qui, lorsqu’elles sont rencontrées dans l’état d’enthousiasme et d’intérêt décrit plus haut, n’ont nul besoin d’être répétées pour être définitivement comprises et retenues, la musique, comme la danse ou le sport, demande un entraînement. Il y a un corps à préparer, à adapter, à convaincre d’adopter l’instrument (il ne doit pas rejeter la greffe, c’est quasiment de cela qu’il s’agit !), une oreille à développer, des circuits neuronaux à bâtir.
Mais en état d’enthousiasme, cet entraînement n’apparaît pas comme tel. On fait cet immense effort presque sans s’en rendre compte, en plein flux musical, en pleine émotion, en plein jeu. Le jeu ! L’activité qui nous permet de vivre nos meilleures qualités ! Ce n’est pas pour rien que l’on dit « jouer » de la musique ! Et le corps se transforme, et les doigts se délient, et la logique musicale se met à s’épancher. Le geste, impossible hier, coule de source aujourd’hui. On entend en soi des « Oh… c’est vrai… » ou des « Oh… ça marche ». Les choses nous séduisent comme elles se mettent en place, nous convainquent tandis qu’elles s’assemblent.
Je me souviens d’avoir vécu la guitare avec une telle intensité que le désir de me lever pour aller jouer de la guitare s’emparait de moi alors même que j’étais en train d’en jouer ! J’ai repris des milliers de fois la même gamme en regardant ma main gauche dans un miroir. J’ai écouté puis répété note à note le même passage d’une Soléa de Montoya jusqu’à en devenir épuisant pour mon entourage, alors que je n’avais même pas remarqué que cela faisait deux heures que je m’y plongeais. Ni que les bouts de mes doigts, pourtant calleux, me faisaient horriblement mal. Depuis trente ans, je fais tous les jours les mêmes exercices – que j’ai inventés pour moi – sans m’en lasser. Je les chéris, ils me rassurent.
J’ai observé un jeune enfant, très concentré, explorer toutes les facettes sonores et physiques d’une unique lame de xylophone. Ému par sa manière de s’adonner si sincèrement, si entièrement à cette activité, j’ai été particulièrement malheureux d’entendre son père dire : « Si on ne le “pousse” pas un peu, il se contentera de jouer la même note pendant vingt ans… » Et alors ? Qui peut affirmer que cela n’est pas une forme de musique ? Qui peut me dire que s’il prend, pendant vingt ans, un plaisir sincère à jouer cette unique note, ce n’est pas « jouer de la musique » ? Mais je sais que ce père pense, dit et fait cela par amour. Il veut que son fils en fasse plus, qu’il fasse des progrès, qu’il « soit bon », qu’un jour il puisse dire : « C’est grâce à mon père que j’ai progressé. » C’est par bonne volonté, et c’est terrible…
À deux ans, Antonin regardait et écoutait chaque jour ou presque La flûte enchantée de Mozart, du début à la fin. Cela dura plusieurs mois, durant lesquels je n’ai jamais cessé d’être impressionné par sa constance, sa concentration et son infatigable enthousiasme. Sur les deux heures et trente-sept minutes de l’œuvre, il ne levait pas les yeux, ne bougeait presque pas, écoutait et regardait de tout son corps, jusqu’au bout de ses petits doigts, alors même que chaque seconde lui était devenue familière. N’oublions jamais que l’enthousiasme s’exprime souvent par une inlassable réitération.
Tout avait commencé par un simple extrait que sa maman lui avait montré en vidéo. Comme il aimait les clochettes, elle avait cherché le passage de cet opéra où Papageno se sert de sa boîte à musique. Antonin ayant beaucoup apprécié, il lui fit comprendre qu’il souhaitait revoir l’extrait. Puis, se rendant compte qu’il y avait une suite, il demanda à la voir. Et, comprenant qu’il y avait également une partie précédant l’extrait, il voulut voir de quoi il s’agissait. C’est ainsi que, grappillant quelques minutes de part et d’autre du passage initial, il finit par voir l’œuvre en entier.
Quelque temps après, mon père lui ayant fait voir l’ouverture Egmont de Beethoven dirigée par Herbert von Karajan, Antonin se mit à reproduire les mouvements et l’enthousiasme du chef d’orchestre. Là également, il voulut voir et écouter cette œuvre tous les jours, la codirigeant au millimètre avec une gestuelle parfaite – ainsi que le font beaucoup d’enfants.
Un peu plus tard, alors que Pauline était en répétitions dans le sud de la France et que j’étais seul avec Antonin, il découvrit, sur une suggestion de YouTube après Egmont, l’ouverture Coriolan de Beethoven. Il l’écouta plusieurs fois et je ne remarquai rien de particulier. Après dîner, je lui fis prendre son bain, l’aidai à se préparer, puis l’installai sur notre grand lit familial. Notre rituel quotidien. Sauf que, soudain, au lieu de se laisser glisser dans le sommeil, il se mit à chanter les premières mesures, particulièrement vigoureuses, de Coriolan. Couché sur le dos, il dirigeait, d’abord avec les bras, puis en marquant les arrêts brusques des premières « prises de parole » en levant et en laissant retomber ses pieds de toutes ses forces. Tout le lit en vibrait et il recommençait indéfiniment les mêmes mesures.
Il ne put s’endormir que bien longtemps après. Je me rendis compte que c’était la première fois qu’il chantait une musique existante. Et je me dis qu’il serait probablement mieux d’éviter Coriolan le soir…
L’enthousiasme, une flamme qu’il faut sauver par Jean-François Bernardini
Mon ami Jean-François Bernardini est un être d’amour et de poésie dans un corps de rocker. Ce que j’ai d’abord vu de lui fut l’orateur engagé portant, de sa voix teintée du doux accent corse, la parole de tous les violentés de notre monde. Peu après, c’est le musicien que j’ai découvert, niché au cœur de son groupe en or. I Muvrini soulevaient leur public, et entre Jean-François et Antonin se tissaient des liens puissants. « Représentant du Ministère de l’espérance », l’a appelé un jour Jean-François, après qu’ils aient partagé un moment bouleversant sur scène.
M’être le feu…
Ma première guitare ; j’ai découvert là cette force intérieure qui pouvait animer en moi des ressources insoupçonnées. Cette envie folle de l’apprivoiser. Une inspiration, un souffle, le réveil d’une énergie vitale qui rencontre et épouse quelques-unes des cordes de notre harpe intérieure.
Enthousiasme : ce feu qui brûle dans la maison de l’âme, et par lequel chacun de nous devient source.
La rencontre en nous de cette lumière est une grâce, une force de vie. Tant de fois je l’ai vue briller dans les yeux de centaines, de milliers de jeunes redécouvrant leur vraie nature, et les forces fascinantes des valeurs et du combat non violents. Un équipement de vie pour les passionnés de solutions.
Si les Grecs ont légué à l’humanité un des plus beaux mots, « en Théo » (« Dieu en nous »), la nature a déposé en chacun de nous ce sacré, cette invitation à vivre notre essence.
Enthousiasme : ce n’est pas un feu de paille, c’est une flamme qu’il faut sauver et qui nous sauve.
C’est une marche en nous, et elle est contagieuse.
🌟 Et si l’enthousiasme était la clé de tout ? Dans ce livre lumineux, André Stern explore l’enthousiasme, ce moteur inné que nous portons tous en nous depuis la naissance. Contrairement à une vision figée de l’intelligence dictée par les gènes, l’auteur met en lumière le rôle transformateur de l’épigénétique et de nos expériences. Le cerveau humain, explique-t-il, ne se développe pas comme un muscle, mais grâce à une stimulation émotionnelle intense – autrement dit, par l’enthousiasme.
Dès l’enfance, ce feu sacré s’active à chaque découverte. Un enfant n’a pas besoin d’apprendre la tolérance ou d’être forcé à travailler : il s’enthousiasme naturellement pour ce qui l’entoure, des chiffres d’une plaque d’immatriculation aux lettres sur un panneau. Ce cocktail d’émotions génère des substances neuroplastiques qui renforcent les réseaux neuronaux. L’enthousiasme n’est pas un luxe réservé à l’enfance. À 85 ans, vous pourriez apprendre le chinois en six mois… si vous étiez passionné !
Stern déconstruit également l’idée que l’autonomie résulte de la séparation. En réalité, un attachement profond à une figure aimante nourrit la confiance nécessaire pour explorer le monde. Jouer, pour un enfant, n’est pas une distraction : c’est une immersion totale dans un monde où imaginaire et réalité se confondent, libérant une créativité illimitée.
Enfin, ce livre rappelle que nous ne perdons jamais notre capacité à être enthousiastes. Nous avons simplement oublié de l’entretenir. Stern nous invite à redécouvrir ce trésor, à transformer notre quotidien et à retrouver l’émerveillement dans chaque petite chose. ❤️
Un livre à lire absolument pour réveiller l’enfant curieux et joyeux en chacun de nous !
Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.
Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.
Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez sûrement d’autres parties qui vous inspireront.