Femme réfléchissant près d'un bureau avec ordinateur.

Sophie, manageuse dans l’IT, avait oublié l’émotion que procure la joie

Cette fois-ci, je me rappelle de mon rêve.

J’étais à un spectacle de danse. La musique m’enveloppait. J’avais les yeux fermés et pourtant je voyais les danseurs. Ils étaient en suspension. Ils ne faisaient aucun bruit en dansant. Il y avait aussi des illuminations de Noël dans un grand sapin. Ca aussi, je le voyais les yeux fermés.

Je sentais même l’odeur du sapin. Les gens autour de moi souriaient.

J’étais moi aussi suspendue au niveau des danseurs. Je pouvais tourner autour d’eux.

C’était comme si je volais.

J’étais joyeuse, même enthousiaste.

 

Je vais noter mon rêve.

 

Je ne sais pas ce qu’il signifie.

 

Sauf que, je sais quelle émotion je ressens quand je suis en joie.

Je l’ai forcément déjà connue. Mais, je m’en souvenais pas.

 

En arrivant au bureau, je vais partager ça avec Sylvie. Elle va peut-être me prendre pour une folle.

 

Et puis, je vais m’observer pour voir ce qui me met en joie.

 

J’ai trouvé un podcast avec Thomas Jolly, le directeur artistique des JO.

 

Ce soir, il faut que je continue à lire le blog.

 

Ce matin impossible de rentrer dans le parking. Mon badge n’était pas reconnu.

Avant ça me mettait en rogne.

Et là, rien !

 

  • Salut Sylvie. J’ai un truc assez dingue à te dire.
  • Ah oui ?
  • Oui, oui.
  • On se boit un café à 10h ?
  • D’accord. A tout
  • A tout

 

Je vais en profiter pour faire le point hebdo de Philippe avant.

  • Salut Philippe
  • Salut Sophie
  • Est-ce qu’on pourrait faire ton point hebdo maintenant ?
  •  
  • Tu peux venir dans mon bureau avec ton ordi ?
  • D’accord. J’arrive.

 

  • Comment s’est passé le rendez-vous pour les lunettes ?
  • Plutôt bien. Mon fils s’est mis à lire avec plus de fluidité.
  • C’est super ça !
  • Le top est que quand je l’ai questionné en rentrant du rendez-vous, il a pu m’expliquer le sens de ce qu’il avait lu.

 

  • Du coup, tu les as achetées ?
  • L’opticien m’a proposé de faire un essai pendant une semaine pour être sûr que ça fonctionne.
  • C’est super cool !
  • C’est vrai.
  • Ca va sûrement changer votre vie à ton fils et toi.
  • C’est sûr.

 

  • On va revenir au boulot.
    Est-ce que tu peux me faire un point sur l’avancement de tes sujets ?
  • Alors, j’ai terminé les spécifs détaillées sur l’implémentation du text du speech pour les descriptions.
  • C’est bien ça.
  • Je les donnerai à Jean-Paul pour qu’il les développe. Ensuite, j’attaquerai les tests de ce qu’il est en train de finir de développer. Il m’a dit qu’il me livrerait demain.

 

  • Ce serait formidable que je puisse en faire une démo la semaine prochaine quand je présenterai le projet. Tu penses que c’est possible ?
  • Connaissant Jean-Paul, je pense qu’il y très peu de bug.
    En plus, il m’a dit que tu lui avais trouvé un interlocuteur côté métier.
  • En fait, j’aurai dû le faire dès le début du projet.

 

  • L’essentiel est que le métier valide. Comme ça la démo sera pile dans les clous.
  • C’est vrai. Cette démo va scotcher tout le monde !

 

  • C’est sûr. Ca va changer le métier des chefs produits.
  • C’est un peu ce qui me gêne dans ma présentation. J’espère qu’ils ne prendront pas peur.
  • Peut-être tu devrais en parler avec la directrice des achats ? Elle doit bien avoir une idée sur la transformation du métier de chef produits.
  • Tu as raison. En plus, elle pourrait peut-être les préparer psychologiquement.
  • Sûrement

 

  • Est-ce que tu rencontres des problèmes sur ce que tu as à faire ?
  •  
  • Si c’était le cas, n’hésite pas à venir me voir.
  • D’accord.

 

  • A propos des lunettes, ça m’intéresserait de savoir ce que ça donne à l’usage.
  • Je te dirai comment mon fils progresse grâce à elle.
  • Merci Philippe.
  • Je t’en prie.

 

Maintenant, le café avec Sylvie.

 

  • Sylvie, on le boit ce café ?
  • Et je veux connaitre ce truc dingue !
  • On va se mettre un peu à l’écart.
  • C’est si dingue que ça ?
  • Tu vas voir.

 

  • On dirait que la machine prend un malin plaisir à prendre son temps pour faire le café.

  • Hier soir, j’ai lu la partie sur le bonheur sur le blog du gars. Il a une définition du bonheur qui me plait bien. Il dit que c’est le fait d’être dans la joie, dans le contentement et le bien-être en ayant la conviction que sa propre vie est belle et qu’elle a du sens.
  • Waouh !

 

  • Comme tu dis. Ca m’a posé un problème parce que j’ai du mal à reconnaître quand je suis en joie. C’est quoi comme émotion qu’on ressent avec la joie.
  • Tiens, c’est vrai ! J’y réfléchis et je ne vois pas non plus.

 

  • La dinguerie est qu’en m’endormant je me suis répété la question « qu’est-ce qui me met en joie ? »
  • Pourquoi en t’endormant ?

 

  • Ah oui, j’ai oublié de te dire. Quand on se pose une question précise en s’endormant, le gars dit, que souvent tu as une réponse dans tes rêves.
  • Moi, je me rappelle jamais de mes rêves.
  • Il faut insister car c’est un apprentissage. Et, si besoin, on peut favoriser ces moments de rêves en calmant son mental avant de s’endormir par des exercices de respiration.

 

  • Où on les trouve ces exercices ?
  • Sur le blog du gars. Tu sais devenirgenial.com
  • J’irai voir.

 

  • Là où c’est fou, ce matin, je me suis rappelé de mon rêve.

J’étais à un spectacle de danse. Je flottais. Les danseurs aussi. J’avais les yeux fermés et pourtant je les voyais. C’était au moment de Noël.

  • C’est quoi le rapport avec ta question ?
  • J’étais joyeuse, même enthousiaste.

 

  • Ca ne te dit pas ce qui te rend joyeuse.
  • C’est vrai que c’est difficilement applicable à la vie courante.
  • Donc, ça ne sert pas à grand-chose !
  • Si, si. Maintenant je sais quelle émotion je ressens quand je suis joyeuse.
  • Ah oui ?

 

  • Oui, j’ai un sentiment de plénitude. Et mon mental ne vient pas perturber mon humeur.
  • Ca ressemble beaucoup à la définition du bonheur du gars ?
  • Oui, mais sans la partie de la conviction que ma vie est belle et qu’elle a du sens.

Je pense que cette conviction doit être consciente.

 

  • Tu as raison. Et maintenant qu’est-ce tu vas en faire de ça ?
  • Eh bien, je vais porter de l’attention à ce que je fais pour détecter ce qui me met en joie.
    Ensuite, je chercherai à favoriser ces activités-là.

 

  • Ca peut te faire changer de métier.
  • Dans mon cas, je ne pense pas. J’aime ce que je fais. Ce sont juste certains à-côtés qui me posent problème.

 

  • La suite m’intéresse ! Et puis, je vais aller voir le blog du gars.
  • Tu verras, c’est bluffant.

 

  • Je ne sais pas si je vais arriver à travailler après ça !
  • C’est vrai que c’est perturbant.
    Je te dirai où j’en suis de mes découvertes.

 

  • Bon, allons faire semblant de travailler !
  • D’accord.

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