Ne plus ramener ses problèmes à la maison

Il n’y a pas si longtemps, ton métier te passionnait.

Aujourd’hui, tu rentres chez toi avec le poids de tes équipes sur les épaules.

Les réunions à rallonge, les tensions non résolues, les doutes qui collent à la peau.

 

Il y a six mois, tu gérais des projets, pas des humains.

Tu excellais, tu vibrais pour ton travail.

Puis la promotion est arrivée. Manager. Un titre qui sonnait comme une récompense.

 

Sauf que maintenant, chaque décision te ronge.

Tu passes plus de temps à éteindre des feux qu’à construire.

Tu culpabilises de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir répondre aux attentes.

Le soir, tu partages ton repas avec des chiffres, des plannings, des « et si j’avais fait autrement ».

 

Pourtant, hier encore, une équipe t’a remercié(e) pour ton écoute.

Un détail. Une phrase. Un moment où tu as senti que quelque chose s’alignait.

 

C’est là que tu comprends : le problème n’est pas ta compétence.

C’est la voix qui murmure « tu n’es pas légitime ».

Cette voix, tu peux l’apprivoiser.

 

Sans tout chambouler.

Sans recommencer de zéro.

En posant des actions simples, concrètes, qui restaurent ta confiance pas à pas.

 

Comme fixer 10 minutes chaque matin pour prioriser.

Comme déléguer une tâche sans vérifier derrière.

Comme dire « je ne sais pas, mais on va trouver » lors d’une réunion tendue.

 

Le management n’est pas un rôle à jouer.

C’est une extension de qui tu es déjà : quelqu’un qui veut faire avancer les choses, avec cœur.

 

La méthode ?

Elle est là, pragmatique, sans jargon.

Tu n’as pas à choisir entre ta passion d’hier et tes responsabilités d’aujourd’hui.

Tu as juste à retrouver le fil qui les relie.

 

Ta légitimité ne se mesure pas aux résultats immédiats.

Elle se construit dans l’audace de croire que tu as ta place, ici, maintenant.

Avec tes forces, tes doutes, et cette humanité qui fait de toi un(e) manager(euse) unique.

 

Le soir, quand tu fermeras ton ordinateur, laisse derrière toi le poids de ce qui n’est pas urgent.

Demain, tu continueras d’apprendre.

Pas à être parfait(e).

À être présent(e).

 

Pour tes équipes.

Et pour toi.

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