Semaine 2 : Retrouver un sentiment d’identité
L’objectif de cette semaine est de se définir soi-même, ce qui constitue la principale composante de la reconquête de sa créativité. Peut-être vous surprendrez-vous à dessiner de nouvelles frontières et à vous approprier de nouveaux territoires puisque vos besoins, vos désirs personnels et vos intérêts vont s’affirmer. Les essais et les outils ont pour but de vous faire rentrer dans votre identité personnelle, définie par vous.
Devenir sain d’esprit :
Avoir confiance en sa créativité représente, pour beaucoup, une nouvelle conduite. Il est possible qu’au départ cela paraisse assez inquiétant, non seulement pour nous, mais aussi pour nos proches. Nous pouvons nous sentir – ou paraître – fantasques. Ce caractère fantasque, c’est une façon normale de ne pas rester englués, de nous libérer de la boue qui nous a bloqués. Il est important d’avoir présent à l’esprit que dans le premier élan, devenir sain d’esprit, c’est presque comme devenir fou.
Il y a un flux et reflux caractéristiques du processus par lequel nous retrouvons notre Moi créateur. La sensation de puissance va se développer en nous, tout comme peuvent s’amplifier certaines crises de doute sur soi. Cela est normal, et nous pouvons gérer ces crises plus violentes si nous les considérons comme des symptômes de notre reconquête.
Ne laissez pas le doute que vous avez de vous-même se transformer en sabotage pour vous.
Camarades pernicieux :
La créativité fleurit quand nous nous sentons en sécurité et lorsque nous nous acceptons. Votre artiste, comme un petit enfant, est plus heureux quand il se sent en sécurité. En tant que parent protecteur de notre artiste, nous devons apprendre à choisir pour notre artiste des compagnons sûrs. Un entourage nocif peut faire chavirer la croissance de notre artiste.
Sans aucune surprise, les compagnons les plus pernicieux pour nous, créateurs en reconquête, sont ceux dont la créativité est toujours bloquée. Notre reconquête les menace.
S’ils n’apprécient pas votre reconquête, c’est parce que, grâce à leur blocage, ils obtiennent des bénéfices secondaires. Peut-être éprouvent-ils encore un plaisir anorexique de martyr à rester bloqués ou alors la compassion dont ils font l’objet leur permet-elle de s’apitoyer sur eux-mêmes ? Peut-être se complaisent-ils encore dans l’idée qu’ils pourraient être plus créatifs que ceux qui utilisent leur créativité ? Au stade où vous en êtes, ces conduites sont préjudiciables. Ne vous attendez pas que vos amis bloqués applaudissent votre reconquête. C’est comme attendre que vos compagnons de bar acclament votre sobriété. Comment cela serait-il possible lorsque la boisson est ce à quoi ils se raccrochent ?
Veillez prudemment à protéger l’artiste que vous venez de faire renaître en vous. Souvent, la créativité est bloquée parce que nous acceptons les plans que d’autres personnes ont conçus pour nous.
Répétez : le Grand Créateur nous a dotés de créativité. Notre don en retour, c’est de l’utiliser. Ne permettez pas que vos amis gaspillent votre temps.
Assez rapidement, les techniques que vous apprendrez vous permettront d’enseigner aux autres. Assez rapidement, vous serez un pont qui permettra à d’autres de passer du doute à l’expression propre. Donc, dès maintenant protégez votre artiste en ne montrant pas vos pages du matin à quiconque serait intéressé ou en ne partageant pas avec des amis le rendez-vous avec l’artiste. Tracez un cercle sacré autour de votre reconquête. Donnez-vous la foi. Soyez persuadé d’être sur la bonne voie. Vous l’êtes.
Au fur et à mesure de votre reconquête, vous parviendrez à éprouver une foi plus confortable en votre Créateur et en votre créateur intérieur. Vous apprendrez qu’il est réellement plus facile d’écrire que de ne pas écrire, de peindre que de ne pas peindre, etc. Vous apprendrez à profiter de votre appartenance à une chaîne créative et à renoncer au besoin d’en contrôler le résultat. Vous découvrirez la joie de pratiquer votre créativité.
Le processus, et non le produit, deviendra votre cible.
Votre propre guérison constitue le plus grand message d’espoir pour les autres.
Les importuns tyranniques :
Ce que font les créateurs pour éviter d’être créatifs, c’est avoir des relations avec des importuns tyranniques. Ce sont des gens qui déclenchent les foudres. Ils ont souvent beaucoup de charisme, de charme, un esprit hautement inventif et sont très persuasifs. Et, pour les personnes de leur entourage qui veulent créer, ils sont énormément destructeurs. Vous connaissez le genre : charismatiques mais sans contrôle, avec de nombreux problèmes, mais à court de solutions.
Les importuns sont le genre de personnes qui peuvent prendre en main votre vie entière.
Si vous êtes en relation avec un importun, sans doute le savez-vous déjà et vous reconnaissez certainement la courte description ci-dessus. Les importuns aiment le drame. S’ils peuvent le provoquer, ils en sont l’étoile. Tous autour d’eux fonctionnent comme une caste de soutien, choisissant leurs répliques, leurs entrées et sorties, Selon les quatre volontés (folles) des importuns.
Si, actuellement, vous êtes impliqué avec un importun, il est très important pour vous d’admettre ce fait. Admettez que vous êtes utilisé – et admettez que vous utilisez votre propre bourreau. Votre importun est un blocage que vous vous êtes choisi pour vous détourner de votre propre trajectoire. De la même façon que vous êtes exploité par votre importun, vous aussi vous utilisez cette personne pour bloquer votre flux créateur.
Si vous êtes engagé dans un tango torturé avec un importun, arrêtez de danser à son rythme. Prenez un livre sur la dépendance mutuelle ou procurez-vous un programme en douze étapes sur l’addiction relationnelle (les Alcooliques et les Obsédés sexuels anonymes sont deux excellents programmes pour arrêter la danse de l’importun).
La prochaine fois que vous vous surprendrez à dire ou à penser : « Il/elle me rend fou ! », demandez-vous quel est le travail créatif que vous essayez de bloquer en restant avec cette personne.
Le scepticisme :
Peut-être que le plus grand obstacle, pour quiconque d’entre nous, dans la recherche d’une vie plus épanouie est le scepticisme profondément ancré en nous.
Réduits à l’essentiel, les doutes vont dans ce sens : « D’accord, j’ai commencé à écrire mes pages du matin et je me sens plus éveillé et plus alerte dans ma vie. Alors quoi ? Ce n’est qu’une coïncidence… D’accord, j’ai aussi commencé à remplir le puits et à donner des rendez-vous à l’artiste que j’ai en moi et, en effet, je remarque que je me réjouis un peu. Et puis quoi ? Cela n’est qu’une coïncidence… D’accord, maintenant, je commence à remarquer que plus je laisse explorer en moi la possibilité d’une puissance qui fasse le bien, plus je m’aperçois que d’heureuses coïncidences se produisent dans ma vie. Et quoi ? Je ne peux croire que je sois vraiment guidé. C’est simplement trop étrange… »
Une des choses qui vaut le plus la peine d’être notée dans une reconquête créative, c’est notre hésitation à prendre au sérieux le fait que l’univers pourrait tout simplement coopérer avec nos nouveaux plans d’enrichissement. Nous sommes devenus assez courageux pour tenter la reconquête, mais nous ne voulons pas que l’univers y prête réellement attention. Nous nous sentons encore trop en fraude pour gérer un peu de succès. Quand il arrive, nous voulons partir.
Laisser le scepticisme de côté, même brièvement, c’est laisser la place à des explorations très intéressantes. Dans la reconquête de sa créativité, il n’est pas nécessaire de modifier nos convictions. Il est nécessaire de les examiner.
Plus que toute autre chose, la reconquête créative est un exercice d’ouverture d’esprit. À nouveau, imaginez votre esprit sous la forme d’une pièce avec la porte légèrement entrouverte. Pousser un peu plus la porte, c’est ce qui conduit à l’ouverture d’esprit.
Commencez, cette semaine, à pratiquer consciencieusement votre ouverture d’esprit.
L’attention :
Très souvent, un blocage créatif est manifeste lorsque nous nous plongeons dans les fantasmes. Plutôt que de travailler ou de vivre le présent, nous perdons notre temps à nous complaire à imaginer ce qui aurait pu ou aurait dû se passer. Un des grands malentendus sur la vie artistique est qu’elle occasionne beaucoup de désœuvrement.
La vérité est qu’une vie créative implique beaucoup d’attention. L’attention est un moyen d’établir des liens et de survivre.
En écrivant sur l’attention, je me rends compte que j’ai beaucoup écrit sur la souffrance. Ce n’est pas une coïncidence. Pour certains, cela peut être différent, mais la souffrance est ce qui m’a appris à prêter attention. Dans les moments de souffrance où l’avenir est trop terrifiant à envisager et le passé trop douloureux à se remémorer, j’ai appris à prêter attention à l’instant présent. L’instant précis que je vivais était, pour moi, toujours ma seule place sûre. Chaque moment, pris seul, était toujours supportable. Dans l’instant du moment, nous allons tous toujours bien. Hier notre mariage a pu se briser. Demain le chat peut mourir. Il est possible qu’en dépit de toute mon attente mon amant ne m’appelle pas, mais à l’instant présent, juste maintenant, je vais bien. Je respire. En en ayant pris conscience, j’ai commencé à remarquer que chaque instant n’était pas sans beauté.
Code de la route :
Pour être un artiste, je dois :
- Me présenter à la page. Utiliser la page pour me reposer, rêver, essayer.
- Remplir le puits en prenant soin de mon artiste.
- Me fixer de petits objectifs faciles à atteindre et les atteindre.
- Prier pour être guidé, avoir du courage et de l’humilité.
- Me souvenir qu’il est beaucoup plus difficile et plus douloureux d’être un artiste bloqué que de faire le travail.
- Être toujours sensible à la présence du Grand Créateur qui guide et aide mon artiste.
- Choisir des compagnons qui m’encouragent à faire le travail, et non ceux qui ne parlent que de faire le travail ou des raisons pour lesquelles je ne fais pas le travail.
- Me souvenir que le Grand Créateur aime la créativité.
- Me souvenir que mon travail, c’est de faire le travail, et non de juger le travail.
- Placer ce signe sur mon lieu de travail : « Grand Créateur, je prendrai soin de la quantité. Vous prendrez soin de la qualité. »
Exercices de la semaine :
- Lecture affirmative. Tous les jours, matin et soir, tranquillisez-vous pour vous concentrer et lire les « Principes de base. Soyez vigilant à tout changement dans votre attitude. Pouvez-vous déjà remarquer une diminution de votre scepticisme ?
Les principes de base :
- La créativité est l’ordre naturel de la vie. La vie est énergie : une pure énergie créatrice.
- Il y a une force créatrice sous-jacente, énergisante, imprégnant chaque vie – y compris les nôtres.
- Quand nous nous ouvrons à notre créativité, nous nous ouvrons à la créativité du Créateur qui est en nous et dans nos vies.
- Nous sommes nous-mêmes des créations. Et, à notre tour, nous sommes censés maintenir la créativité en étant créatifs nous-mêmes.
- La créativité, c’est le don que Dieu nous a fait. Utiliser notre créativité, c’est rendre ce don à Dieu.
- Le refus d’être créatif est un choix volontariste et va à l’encontre de notre véritable nature.
- Quand nous acceptons d’explorer notre créativité, nous nous ouvrons à Dieu ; c’est dans le bon ordre des choses.
- Ouvrir les voies de notre créativité au Créateur entraînera beaucoup de changements, subtils certes, mais puissants.
- C’est sans danger que nous pouvons nous ouvrir à une créativité de plus en plus large.
- Nos rêves créatifs et nos désirs les plus profonds proviennent d’une source divine. Au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers nos rêves, nous nous dirigeons vers notre divinité.
- Où passe votre temps ? Faites une liste des cinq activités principales de cette semaine. Combien de temps avez-vous consacré à chacune d’elles ? Lesquelles vouliez-vous faire et lesquelles étiez-vous obligé de faire ? Combien de temps consacrez-vous à aider les autres et à ignorer vos propres désirs ? Certains de vos amis bloqués ont-ils déclenché des doutes chez vous ?
- Carte de sécurité. Prenez une feuille de papier. Dessinez un cercle. Dans ce cercle, inscrivez les points que vous avez besoin de protéger. Placez-y ceux que vous jugez bons pour votre soutien. À l’extérieur du cercle, nommez les sujets dont vous pensez devoir vous protéger actuellement. Placez cette carte de sécurité près de l’endroit où vous écrivez vos pages du matin et utilisez-la pour soutenir votre autonomie. Ajoutez des noms dans les sphères intérieures et extérieures selon le cas : « Oh ! Claude est quelqu’un à qui je ne devrais pas parler juste maintenant ! »
- Citez vingt choses que vous aimez faire (escalade, patin à roulettes, pâtisserie, soupe, l’amour, l’amour à nouveau, bicyclette, cheval, catch, basket, courir, lire de la poésie… et ainsi de suite). Quand était-ce la dernière fois que vous vous êtes permis ces choses-là ? À côté de chaque entrée, placez une date. Ne soyez pas surpris s’il s’est passé des années sans que vous ayez pratiqué une activité favorite. Cela changera. Cette liste est une excellente ressource pour vos rendez-vous avec l’artiste.
- À partir de la liste indiquée ci-dessus, écrivez deux activités favorites que vous avez évité de faire et qui pourraient constituer les objectifs de cette semaine. Ces objectifs peuvent être petits : acheter une pellicule et prendre des photos. Souvenez-vous, nous essayons de vous rendre plus autonome par rapport à votre temps. Cherchez des plages de temps spécialement pour vous, et utilisez-les pour faire de petits gestes créatifs. Rendez-vous au magasin de disques à l’heure du déjeuner, ne serait-ce que pour quinze minutes. Ne recherchez pas de grandes plages de temps où vous pourrez être libre. À la place, recherchez de courts instants.
- Replongez-vous dans la « semaine 1 » et lisez les affirmations. Notez celles qui ont déclenché le plus de réaction en vous. Souvent, celle qui paraît la plus ridicule est la plus significative. Écrivez trois affirmations choisies cinq fois par jour dans vos pages du matin ; assurez-vous d’y inclure les affirmations énoncées après les propos impulsifs.
- Retournez à la liste de la semaine dernière sur les vies imaginaires. Ajoutez-y cinq vies supplémentaires. À nouveau, vérifiez si vous pouvez vivre de petits morceaux de ces vies-là dans votre propre vie. Si vous avez noté une vie de danseur, vous autorisez-vous à aller danser ? Si vous avez noté une vie de moine, vous êtes-vous déjà permis d’effectuer une retraite spirituelle ? Si vous êtes un plongeur sous-marin, pourriez-vous vous rendre à un magasin qui vend des aquariums et des poissons ? Pouvez-vous planifier une journée au bord du lac ?
- Gâteau de vie. Dessinez un cercle. Divisez-le en six parts de gâteau et mettez une étiquette sur chacune d’elles : l’une sera spiritualité, l’autre exercice, l’autre encore jeu et ainsi de suite : travail, amis et romance/aventure… Placez un point dans chaque tranche au degré où vous vous sentez réalisé dans ce domaine (ordre croissant de l’intérieur vers l’extérieur). Reliez les points. Cela vous indiquera les domaines dans lesquels vous devrez vous améliorer. Au début du cours, ne soyez pas surpris si votre gâteau de vie ressemble à une tarentule. Au fur et à mesure que votre reconquête avance, votre tarentule peut se transformer en mandala. En travaillant avec cet outil, vous remarquerez que certains domaines de votre vie se sont appauvris parce que vous n’y consacrez que très peu de temps ou pas du tout. Utilisez les petits instants de liberté dont vous disposez pour modifier ce schéma. Si votre vie spirituelle est minime, un intervalle – ne serait-ce que de cinq minutes – passé dans une synagogue ou une cathédrale peut restaurer en vous un sens du merveilleux. Nombreux sont ceux qui pensent que cinq minutes de musique de tambour peuvent nous mettre en contact avec notre centre spirituel. Pour d’autres, ce sera une visite à une serre. La question est que l’attention, si minime soit-elle, dirigée vers nos zones appauvries peut les nourrir.
- Dix petits changements. Répertoriez dix changements que vous souhaiteriez faire pour vous-même, du plus significatif au plus petit ou vice versa (acheter de nouveaux draps afin d’avoir une nouvelle parure, aller en Chine, repeindre votre cuisine, larguer mon épouvantable amie Alice…). Procédez de cette manière :
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
- J’aimerais
Étant donné que les pages du matin nous donnent un petit coup de coude pour nous plonger davantage dans le présent où nous faisons plus attention à nos vies actuelles, un petit changement – telle une salle de bains nouvellement repeinte – peut signifier, au sens grand et luxueux du terme, prendre soin de soi.
- Sélectionnez quelque chose qui sera l’objectif de votre semaine.
- Maintenant faites-le.
Contrôle de votre semaine :
- Combien de fois cette semaine avez-vous effectué les pages du matin ? (Nous espérons que vous les avez faites pendant sept jours.) Qu’avez-vous éprouvé ? De quelle manière les pages du matin fonctionnent-elles pour vous ? Décrivez-les (par exemple : « Elles m’ont semblé si bêtes… Je devais écrire toutes ces choses minuscules, déconnectées, qui ne semblaient pas avoir de lien entre elles ni avec quoi que ce soit d’autre… »). Souvenez-vous que si vous écrivez les pages du matin elles travaillent pour vous. Sur quoi avez-vous été surpris de découvrir que vous écriviez ? Répondez amplement à cette question sur votre page de contrôle. Ce sera le scanner hebdomadaire de vos humeurs et non de votre progrès. Ne vous préoccupez pas si vos pages sont pleurnichardes ou banales. Parfois, c’est peut-être ce qu’il y a de mieux pour vous.
- Avez-vous effectué votre rendez-vous avec l’artiste cette semaine ? Souvenez-vous que les rendez-vous avec l’artiste sont une frivolité nécessaire. Qu’avez-vous fait ? Quelle impression en avez-vous retirée ?
- Cette semaine y a-t-il eu d’autres problèmes que vous jugez significatifs pour votre reconquête artistique ? Décrivez-les.
C’est un extrait du livre « Libérez votre créativité » dans lequel Julia Cameron propose une méthode en 12 semaines pour libérer sa créativité et surmonter ses blocages artistiques. L’originalité de son approche réside dans deux outils principaux :
– Les « pages du matin » : 3 pages d’écriture libre chaque matin pour vider son esprit
– Le « rendez-vous avec l’artiste » : 2h par semaine consacrées à nourrir sa créativité
L’auteure considère la créativité comme une pratique spirituelle, connectée à une source divine. Elle invite le lecteur à se reconnecter à son « artiste intérieur », cet enfant créatif souvent brimé.
Semaine après semaine, elle aborde différents thèmes : retrouver un sentiment de sécurité, d’identité, de puissance, etc. Des exercices variés permettent d’explorer ses blocages, ses peurs, mais aussi ses désirs créatifs enfouis.
Julia Cameron encourage à se libérer du perfectionnisme, de l’autocensure, et à oser prendre des risques créatifs. Elle donne des clés pour gérer les critiques, les périodes de doute, et cultiver la foi en soi.
Son ton bienveillant et enthousiaste donne envie de se lancer ! Que vous soyez artiste confirmé ou simple curieux, ce livre peut vraiment vous aider à réveiller votre créativité et à l’intégrer dans votre quotidien. Alors, prêt à tenter l’aventure ?
Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.
Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.
Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour Libérez votre créativité.