Coucher de soleil sur plage avec rochers et silhouette.

Libérez votre créativité – Julia Cameron – Partie 11

Semaine 10 : Retrouver le sentiment de protection

Nous allons explorer, cette semaine, les dangers qui peuvent nous faire tomber en embuscade sur le chemin de notre créativité. Parce que la créativité est une question d’ordre spirituel, beaucoup de dangers sont spirituels. Dans les essais et les exercices de cette semaine, nous rechercherons les modèles nocifs auxquels nous nous accrochons et qui bloquent notre flux créatif.

 

Dangers de la piste :

La créativité, c’est l’énergie de Dieu qui coule en nous, façonnée par nous, comme la lumière qui passe au travers d’un prisme de cristal. Quand nous sommes au clair sur ce que nous sommes et ce que nous faisons, l’énergie coule librement et nous ne subissons pas de tensions. Quand nous résistons à cette énergie qui pourrait nous montrer certaines choses ou nous emmener quelque part, souvent nous ressentons un sentiment d’insécurité et de perte de contrôle. Nous voulons arrêter ce flux et reprendre notre contrôle. Nous utilisons à mort les freins psychiques.

Toute personne créative possède une myriade de façons de bloquer sa créativité. Chacun de nous en privilégie une ou deux, particulièrement nocives parce qu’elles créent des blocages efficaces.

Pour certains, la nourriture est un problème de créativité. Manger du sucre, des graisses ou certains féculents provoque un sentiment de lourdeur, des nausées, une incapacité à se concentrer – un certain flou. Ils utilisent la nourriture pour bloquer l’énergie et le changement. Comme ils sentent qu’ils vont trop vite, mais qu’ils ne savent pas où ils vont, qu’ils vont s’effondrer, ils se rabattent sur la nourriture. Un grand bol de glace, une soirée de nourriture malsaine, et leur système s’encrasse : « À quoi étais-je en train de penser ? À quoi… ? Oh ! cela n’a pas d’importance… »

Pour certains, l’alcool représente le blocage favori. Pour d’autres, ce sont les drogues. Pour beaucoup, le travail est le blocage par excellence. Occupés, occupés, occupés… ils travaillent pour s’engourdir. Ils ne peuvent consacrer une demi-heure à une promenade : « Quelle perte de temps ! » Ils attirent les obligations et les projets multiples comme un soda au soleil attire les mouches. Ils vont, « Bzz, bzz, bzz, tap ! ». Ils repoussent la pensée égarée, la vision intérieure de la découverte capitale.

Pour d’autres, l’obsession d’un amour douloureux met le choix créatif hors de leur portée. En proie à la souffrance, ils deviennent immédiatement des victimes plutôt que de sentir leur propre puissance considérable. « Si seulement il ou elle m’aimait… »

Pour beaucoup, le sexe est le plus grand blocage. Un intérêt fascinant, titillant, hypnotique fait glisser de nouvelles possibilités érotiques devant le vrai roman. Le nouvel objet sexuel devient la cible des approches créatives.

Notez bien que la nourriture, le travail et le sexe sont tous bons en soi. C’est leur abus qui pose problème pour la créativité. Vous reconnaître artiste, c’est prendre conscience de ce dont vous abusez lorsque vous voulez vous bloquer. Si la créativité ressemble au jaillissement de la respiration de l’univers à travers la paille que chacun de nous représente, nous perçons la paille chaque fois que nous perçons un de ces blocages. Nous fermons notre flux. Et nous le faisons exprès.

Nous commençons à prendre conscience de notre potentiel réel et de toutes les possibilités qui nous sont ouvertes. Cela nous effraie. Donc, nous recherchons tous des blocages pour ralentir notre croissance. Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous savons tous quels sont les blocages qui nous sont nocifs. Indice : c’est le blocage que nous défendons comme représentant notre droit.

Les blocages sont essentiellement une question de foi. Plutôt que de faire confiance à notre intuition, notre talent, nos compétences, notre désir, nous avons peur du lieu où notre Créateur nous emmène avec cette créativité. Plutôt que de peindre, écrire, danser, donner des auditions et de voir où cela nous emmène, nous formons un blocage. Bloqués, nous savons qui nous sommes et ce que nous sommes : une personne malheureuse. Sans blocages, nous pouvons être menaçants – être heureux. Pour la plupart d’entre nous, être heureux c’est terrifiant, non familier, hors de contrôle, trop risqué !

 

« Au milieu de la difficulté repose l’opportunité. »

Albert EINSTEIN

 

Se droguer par le travail :

Trop travailler constitue une addiction qui, comme toutes les addictions, bloque l’énergie créatrice.

Dans la reconquête créative, il est beaucoup plus facile d’obtenir le travail supplémentaire des pages du matin que de concrétiser le jeu assigné du rendez-vous de l’artiste. Le jeu peut rendre un homme surchargé de travail très nerveux. Se divertir fait peur.

« Si j’avais plus de temps, je m’amuserais davantage », dit-on avec plaisir, mais ce n’est que rarement vrai. Pour tester la validité de cette assertion, demandez-vous combien de temps vous vous allouez chaque semaine pour vous divertir : un divertissement pur, non productif, non frelaté ?

Êtes-vous un drogué du travail ?

  • Je travaille en dehors des horaires de bureau : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’annule des rendez-vous avec des êtres chers pour travailler davantage : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je remets les sorties à plus tard, lorsque la date limite est passée : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’emporte du travail pour le week-end : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’emporte du travail pour les vacances : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je prends des vacances : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Mes proches se plaignent que je travaille toujours : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’essaie de faire deux choses à la fois : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je m’accorde du temps libre entre deux projets : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je me permets de clôturer certaines tâches : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je fais traîner les choses pour terminer ce qui est encore flou : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je m’apprête à faire un travail et en commence trois autres en même temps : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je travaille le soir pendant le temps réservé à la famille : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je laisse les appels téléphoniques interrompre, ou rallonger, ma journée de travail : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je laisse une priorité à ma journée : celle de consacrer une heure de travail/jeu créatif : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je place mes rêves créatifs avant mon travail : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’accepte les projets des autres et remplis mon temps avec leurs emplois du temps : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Je m’accorde du temps pour ne rien faire : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • J’utilise le mot date limite pour décrire et rationaliser ma charge de travail : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais
  • Aller quelque part, même dîner, avec un bloc-notes ou mes numéros de travail, c’est quelque chose que je fais : ❒ Rarement ❒ Souvent ❒ Jamais

Afin de reconquérir notre créativité, nous devons apprendre à voir l’excès de travail comme un blocage plutôt que comme une pierre d’édification. L’abus de travail crée chez notre artiste le complexe de Cendrillon. Nous sommes toujours en train de rêver du bal et nous faisons toujours l’expérience du bal et de la chaîne.

Il y a une différence entre le travail plein d’enthousiasme pour atteindre un but chéri, et le travail comme une drogue. Cette différence réside moins dans les heures passées que dans leur qualité émotionnelle.

 

Périodes de sécheresse :

Dans toute vie créative, il y a des saisons sèches. Ces sécheresses surgissent de nulle part et s’étendent à l’horizon, tel un panorama de la vallée de la Mort. La vie perd sa douceur ; notre travail semble mécanique, vide, contraint. Nous sentons que nous n’avons rien à dire et que nous sommes tentés de ne rien dire. Voici les périodes où les pages du matin sont les plus difficiles et où elles ont le plus de valeur.

Pendant toute période de sécheresse, le simple fait de se montrer face à la page, c’est comme marcher dans un désert sans traces : il faut faire un pas après l’autre, vers nul point apparent. Les doutes passent devant nous comme ces petits reptiles. « À quoi ça sert ? » sifflent-ils, ou : « Qu’attendez-vous ? » Les sécheresses nous disent qu’elles vont durer éternellement – et que nous, non.

Pendant une période aride, les pages du matin semblent à la fois douloureuses et stupides. Elles ressemblent à des gestes vides.

Et pourtant, nous écrivons nos pages du matin parce qu’il le faut. Pendant tout ce temps, nos émotions se figent. Comme l’eau, elles peuvent exister quelque part en profondeur, mais nous n’y avons pas accès. Une sécheresse est un temps de souffrance, sans larmes. Nous sommes entre les rêves. Trop indolents pour même connaître nos pertes, nous remplissons notre cahier, page après page, plus par habitude que par espoir.

Oui, les sécheresses prennent fin.

Les sécheresses s’arrêtent parce que nous avons continué à écrire nos pages. Elles s’arrêtent parce que nous ne nous sommes pas écroulés face à notre désespoir et que nous n’avons pas bougé. Nous avons douté, oui, mais nous avons continué, malgré nos faux pas.

Au cours d’une vie créative, les sécheresses sont nécessaires. Le temps mis à traverser le désert nous apprend la clarté et la charité. Quand vous traverserez une période de sécheresse, sachez que c’est pour quelque chose. Et continuez à écrire les pages du matin.

Écrire emprunte le chemin des choses justes. Tôt ou tard – toujours plus tard que nous l’aurions souhaité – nos pages du matin nous mettront dans la bonne direction. Un chemin se dessinera. Nous aurons une vision intérieure, un point de référence qui nous indiquera la sortie de ce monde sauvage. Danseur, sculpteur, acteur, peintre, dramaturge, poète, artiste du spectacle, potier, artiste… qui que vous soyez, les pages du matin sont pour vous votre monde sauvage et votre piste.

 

La drogue de la célébrité :

La célébrité nous encourage à croire que si elle ne s’est pas encore montrée, elle ne viendra plus. Bien sûr, il s’agit de la célébrité qui n’est pas encore le succès et, au fond de nous-mêmes, nous le savons. Nous savons, pour l’avoir ressenti, ce qu’est le succès à la fin d’une bonne journée de travail. Mais la célébrité ? Elle est source d’addictions et nous laisse toujours sur notre faim.

La célébrité est une drogue spirituelle. Elle est souvent le dérivé du travail de l’artiste. La célébrité, le désir de l’atteindre, le désir de s’y accrocher, peut produire le syndrome du « Comment je me débrouille ? ». La question posée n’est pas : « Est-ce que le travail est bon ? », mais plutôt : « Comment voient-ils ça, eux ? »

 

« Le vrai apprentissage se fait quand l’esprit de compétition a cessé. »

KRISHNAMURTI

Ce dont nous avons très peur, c’est de ne pas être aimés – comme artiste ou comme personne – si nous ne sommes pas célèbres. Pour remédier à cette peur, il faut nous autoriser des égards sous forme de petits gestes concrets et aimables. Il faut consciemment et constamment, activement et créativement, nourrir notre Moi artiste.

Quand la drogue célébrité frappe, dirigez-vous vers votre chevalet, votre machine à écrire, votre caméra ou votre bloc d’argile. Prenez vos outils de travail et commencez à faire simplement un petit jeu créatif.

Bientôt, très bientôt, la drogue célébrité commencera à relâcher sa prise. Le seul remède contre la drogue célébrité, c’est d’essayer de créer. Ce n’est que lorsque nous créons dans le plaisir que nous attachons moins d’importance aux autres et à la manière dont nous le faisons.

 

La drogue de la compétition :

La compétition est une autre drogue spirituelle. Quand nous nous focalisons sur notre compétition, nous empoisonnons notre propre puits, nous entravons notre propre progression. Quand nous convoitons les réalisations des autres, nous détournons notre regard de notre propre ligne de parcours. Nous nous posons les mauvaises questions, et ces mauvaises questions nous apportent les mauvaises réponses.

Un artiste ne peut pas se permettre de penser à celui qui le dépasse et qui ne le mérite pas. Le désir d’être « mieux que… » peut tout simplement étouffer le simple désir d’être. Un artiste ne peut pas se permettre d’avoir de telles pensées. Cela l’emmène loin de ses propres voix et de ses propres choix et dans un jeu défensif dont l’essentiel se situe à l’extérieur de lui-même et de sa sphère d’influence. C’est définir sa propre créativité selon les termes d’un autre.

Chaque fois que vous êtes en colère contre quelqu’un qui vous dépasse, souvenez-vous de ceci : la mentalité de la course à pied provient toujours de l’ego qui ne demande pas simplement de bien courir, mais aussi d’être le meilleur pour arriver premier. C’est notre ego qui exige que notre travail soit totalement original – comme si c’était possible. Toute oeuvre est influencée par une autre oeuvre. Nous nous influençons tous mutuellement. Personne n’est une île et aucune oeuvre d’art n’est un continent en soi.

Ne jugez jamais, au grand jamais, un nouveau travail trop rapidement. Ayez la volonté de peindre ou d’écrire pas très bien, même si votre ego glapit de résistance. Il se peut que votre mauvaise écriture indique l’effondrement syntaxique nécessaire au changement de votre style. Votre peinture minable peut vous indiquer une nouvelle direction à prendre. L’art a besoin de temps pour incuber, pour s’étendre un peu, pour être disgracieux et difforme et finalement pour émerger comme étant votre art. L’ego déteste ça. L’ego veut des gratifications instantanées et le succès qui crée la dépendance de la victoire reconnue.

Le besoin de gagner – tout de suite –, c’est le besoin de gagner l’approbation des autres. Comme antidote, nous devons apprendre à nous approuver. Travailler avec constance, régulièrement, voilà la victoire.

 

Exercices de la semaine :

  1. Points mortels. Prenez une feuille de papier et coupez-la en sept bandes. Sur chaque bande, écrivez chacun des mots suivants : alcool, drogues, sexe, travail, argent, nourriture, famille/amis. Pliez ces bandes de papier et placez-les dans une enveloppe. Nous appelons ces bandes pliées « les points mortels » ; vous allez savoir pourquoi dans une minute. Maintenant, sortez un point mortel de l’enveloppe et écrivez cinq circonstances où cela a eu un impact négatif sur votre vie (si celui que vous choisissez semble difficile ou inapplicable pour vous, considérez cette résistance). Vous allez le faire sept fois, en remettant chaque fois la précédente bande de papier afin d’avoir toujours sept choix possibles pour le tirage. Oui, il peut arriver que vous tiriez toujours le même point mortel. Oui, c’est significatif. Très souvent, c’est le dernier impact de toute une série de propos décourageants du genre : « Oh ! non, pas celui-là à nouveau… » qui provoque la cassure et qui, par ce refus, nous éclaire.
  2. Pierres de touche. Faites une liste rapide des choses que vous aimez, des « pierres de touche » qui représentent le bonheur. Des pierres de rivière polies, des saules, des bleuets, de la chicorée, du vrai pain italien, de la soupe aux légumes faite maison, des haricots noirs et du riz, l’odeur du gazon fraîchement tondu, du velours bleu, la tarte aux pommes de tante Minnie…

Accrochez cette liste là où cela peut vous consoler et vous rappeler vos propres pierres de touche. Peut-être aimeriez-vous acquérir un des articles de votre liste ? Si vous aimez le velours bleu, procurez-vous un coupon pour l’utiliser comme napperon sur un buffet ou une commode, ou fixez-le au mur et accrochez-y des images. Jouez un peu.

  1. L’affreuse vérité. Répondez aux questions suivantes.
  • Dites la vérité. Quelles sont vos habitudes qui entravent votre créativité ?
  • Dites la vérité. Qu’est-ce qui pourrait faire l’objet d’un problème ? C’en est un.
  • Quelle résolution avez-vous prise face à cette habitude ou à ce problème ?
  • Quel bénéfice retirez-vous de rester accroché à ce blocage ?
  • Si vous ne parvenez pas à le cerner, demandez à un ami digne de confiance de vous aider.
  • Dites la vérité. Quels sont les amis qui vous font douter de vous ? (Le fait de douter de vous est déjà ancré en vous, mais ils le déclenchent.)
  • Dites la vérité. Quels sont les amis qui croient en vous et en votre talent ? (Le talent est vôtre, mais ils font en sorte que vous le ressentiez.)
  • Quel est le bénéfice de conserver vos amis destructeurs ? Si la réponse est : « Je les aime », la prochaine question sera : « Pourquoi ? »
  • Quelles sont les habitudes destructrices que vos amis destructeurs partagent avec votre Moi destructeur ?
  • Quelles sont les habitudes constructrices que vos amis constructeurs partagent avec votre Moi constructeur ?
  1. Fixer une limite. En travaillant à partir de vos réponses aux questions ci-dessus, essayez de fixer une limite pour vous-même. Commencez par les cinq conduites qui vous sont les plus douloureuses (vous pouvez toujours en ajouter davantage par la suite) :
  • Si vous remarquez que vos soirées sont constamment prises par des missions supplémentaires que vous demande votre patron, alors une règle doit entrer en vigueur : ne plus accepter de travail après 18 heures.
  • Si en vous levant à six heures du matin, vous pouviez écrire pendant une heure, au cas où vous ne seriez pas interrompue pour chercher des chaussettes, préparer le petit déjeuner ou faire du repassage, la règle pourrait être : « Ne pas déranger Maman avant 7 heures du matin. »
  • Si vous travaillez trop dans des domaines trop différents, il serait bien de faire le compte. Est-ce que vous vous faites payer suffisamment ? Renseignez-vous. Que perçoivent vos collègues dans ces domaines ? Montez vos prix et diminuez votre charge de travail.
  1. Ligne générale à adopter.
  • Je ne vais plus travailler le week-end.
  • Je ne vais plus apporter de travail avec moi lors de réunions sociales.
  • Je ne vais plus placer mon travail avant mes engagements créatifs. (Plus d’annulation de mes cours de piano ou de dessin à cause d’une date limite imposée par mon patron, ce drogué du travail !)
  • Je ne vais pas remettre à plus tard de faire l’amour parce que je dois lire pour mon travail.
  • Je ne vais plus accepter d’appels professionnels chez moi après 6 heures du soir.
  1. Ce qu’on aime :
  • Citez cinq petites victoires.
  • Citez trois actions de maternage prises pour votre artiste.
  • Citez trois actions que vous pourriez prendre pour réconforter votre artiste.
  • Faites-vous trois promesses agréables. Tenez-les.
  • Faites pour vous-même une chose charmante chaque jour de cette semaine.

 

Contrôle de votre semaine :

  1. Combien de fois cette semaine avez-vous fait vos pages du matin ? Est-ce que le fait de lire vos pages a changé quelque chose ? Est-ce que vous vous autorisez toujours à les écrire librement ?
  2. Avez-vous pris votre rendez-vous avec l’artiste cette semaine ? Avez-vous pris un rendez-vous supplémentaire ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous ressenti ?
  3. Avez-vous ressenti une synchronie cette semaine ? Quelle était-elle ?
  4. Y avait-il d’autres problèmes cette semaine que vous imaginiez significatifs pour votre reconquête ? Décrivez-les.

 

C’est un extrait du livre « Libérez votre créativité » dans lequel Julia Cameron propose une méthode en 12 semaines pour libérer sa créativité et surmonter ses blocages artistiques. L’originalité de son approche réside dans deux outils principaux :

– Les « pages du matin » : 3 pages d’écriture libre chaque matin pour vider son esprit

– Le « rendez-vous avec l’artiste » : 2h par semaine consacrées à nourrir sa créativité

L’auteure considère la créativité comme une pratique spirituelle, connectée à une source divine. Elle invite le lecteur à se reconnecter à son « artiste intérieur », cet enfant créatif souvent brimé.

Semaine après semaine, elle aborde différents thèmes : retrouver un sentiment de sécurité, d’identité, de puissance, etc. Des exercices variés permettent d’explorer ses blocages, ses peurs, mais aussi ses désirs créatifs enfouis.

Julia Cameron encourage à se libérer du perfectionnisme, de l’autocensure, et à oser prendre des risques créatifs. Elle donne des clés pour gérer les critiques, les périodes de doute, et cultiver la foi en soi.

Son ton bienveillant et enthousiaste donne envie de se lancer ! Que vous soyez artiste confirmé ou simple curieux, ce livre peut vraiment vous aider à réveiller votre créativité et à l’intégrer dans votre quotidien. Alors, prêt à tenter l’aventure ?

Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.

Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour Libérez votre créativité.

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