Texte créatif avec une ampoule dessinée à la main.

Libérez votre créativité – Julia Cameron – Partie 10

Semaine 9 : Retrouver le sentiment de compassion

Cette semaine, vous vous trouverez confronté aux blocages internes de votre créativité. Arrivé à ce stade, vous serez peut-être tenté d’abandonner le navire. Surtout pas ! Nous allons explorer et reconnaître les difficultés émotionnelles qui nous ont assiégés dans le passé, quand nous nous efforcions de créer. Nous allons guérir de la honte des échecs passés. Nous allons gagner en compassion en maternant l’enfant artiste en nous effrayé qui désire la réalisation créative. Nous allons apprendre à nous servir d’outils qui nous aideront à nous défaire de nos blocages émotionnels et à supporter de prendre de nouveaux risques.

 

La peur :

L’une des tâches les plus importantes dans la reconquête artistique, c’est d’apprendre à nommer les choses et nous-mêmes avec exactitude. Nous avons, pendant des années, utilisé des noms peu appropriés pour nos conduites. Nous avons voulu créer, avons été incapables de le faire et avons appelé cette incapacité « paresse ». Ce n’est pas uniquement de l’imprécision. C’est de la cruauté. La précision et la compassion sont beaucoup plus utiles.

Les artistes bloqués ne sont pas paresseux. Ils sont bloqués. Être bloqué et être paresseux sont deux choses différentes. Il est caractéristique de l’artiste bloqué de dépenser beaucoup d’énergie – et qui ne se voit pas. L’artiste bloqué met toute son énergie dans la haine qu’il se porte, dans les regrets, la douleur et la jalousie.

L’artiste bloqué dépense toute son énergie à douter de lui. L’artiste bloqué n’arrive pas à démarrer par des pas de bébé. Par contre, il n’a de pensées que pour des tâches de grande envergure, effrayantes et impossibles : d’emblée un livre, un long métrage, un spectacle en solo, un opéra… L’artiste bloqué ne peut les réaliser, ni même les commencer, et il appelle ça de la paresse.

N’appelez pas paresse l’incapacité à démarrer. Appelez-la peur. La peur, c’est ce dont souffre l’artiste bloqué. Ce peut être la peur de l’échec ou la peur du succès. Le plus fréquemment, c’est la peur de l’abandon. Cette peur remonte à l’enfance. La plupart des artistes bloqués ont essayé de devenir artistes, même si les souhaits et les jugements de leurs parents – supposés bons – étaient contraires. Pour un jeune, c’est vraiment un conflit. Aller ouvertement à l’encontre des valeurs parentales signifie qu’il vaut mieux savoir ce que l’on fait. Ce serait mieux de n’être pas simplement artiste, mais un grand artiste va faire tant souffrir ses parents…

La nécessité de produire une grande oeuvre d’art rend difficile la production de tout art, quel qu’il soit. S’il vous est difficile de commencer un projet, cela ne veut pas dire que vous n’en serez pas capable. Cela signifie que vous aurez besoin d’aide – d’une puissance plus élevée, d’amis positifs et de vous-même. D’abord, vous devez vous autoriser à commencer par de petits pas de bébé, qui doivent être récompensés. Se fixer des buts impossibles engendre une peur terrifiante, qui se transforme en une tendance à tout remettre à plus tard, et que nous appelons à tort la paresse.

N’appelez pas paresse la tendance à tout remettre au lendemain. Appelez-la peur. La peur, c’est ce qui bloque un artiste. La peur de n’être pas assez bon. La peur de ne pas finir. La peur de l’échec et du succès. La peur de commencer. Il n’existe qu’un seul remède contre la peur : l’amour.

Utilisez l’amour pour guérir votre artiste de la peur. Arrêtez de vous crier dessus. Soyez indulgent. Appelez la peur par son nom véritable.

 

La valeur de l’enthousiasme :

Sur toute période plus longue, être un artiste requiert davantage d’enthousiasme que de discipline. L’enthousiasme n’est pas un état émotionnel. C’est un engagement spirituel, une reddition aimante à notre processus créateur, une reconnaissance aimante de toute la créativité autour de nous.

L’enthousiasme (du grec « rempli avec Dieu ») est un apport constant d’énergie puisée dans le flot de la vie. L’enthousiasme s’enracine dans le jeu et non dans le travail. Loin d’être un soldat à l’intelligence engourdie, notre artiste est en fait l’enfant en nous, notre compagnon de jeu intérieur. Comme avec tous les compagnons de jeu, c’est la joie et non le devoir qui tisse des liens durables.

Vrai, il est possible que notre artiste se lève à l’aube pour accueillir la machine à écrire ou le chevalet dans la quiétude du matin. Mais cet événement se rapproche plus de l’amour d’un enfant pour une aventure secrète que d’une discipline de fer. Ce que les autres considèrent comme discipline n’est qu’un rendez-vous de jeu que nous prenons avec notre enfant artiste : « Je vous donne rendez-vous à 6 heures du matin et nous allons nous divertir avec ce script, cette peinture, cette sculpture… »

La meilleure façon d’amener notre enfant artiste au travail, c’est de considérer le travail comme un jeu. La peinture, c’est un truc génial. C’est amusant d’avoir soixante crayons taillés. De nombreux écrivains n’utilisent pas l’ordinateur parce qu’ils préfèrent entendre le cliquetis réconfortant, sympathique, de la puissante machine à écrire qui avance, tel un poney au trot. Pour bien travailler, de nombreux artistes ont résolu leur espace de travail en le concevant comme un espace de jeu : des murals de dinosaures, des jouets de bazar, de minuscules miniatures de lumières de Noël, des monstres en papier mâché, des cristaux suspendus, des brins de feuille, un aquarium…

 

Demi-tours créatifs :

« J’aimerais, mais vous voyez… J’éprouve ces peurs paralysantes… » peut attirer l’attention des autres sur notre personne. Les artistes handicapés attirent davantage la compassion que les artistes productifs. Ceux qui s’adonnent à la compassion au lieu de créer peuvent se sentir de plus en plus menacés au fur et à mesure qu’ils deviennent de plus en plus opérants. De nombreux artistes en reconquête deviennent si effrayés qu’ils font demi-tour et se sabotent eux-mêmes.

Un revirement artistique arrive lors d’une soudaine vague d’indifférence. Nous accueillons notre produit nouvellement inventé ou notre processus délicieux par un : « Ah ! qu’est-ce que ça peut faire maintenant ? Ce n’est qu’un démarrage. Tous les autres sont tellement plus avancés… »

Oui, et ils le resteront toujours si nous nous arrêtons de travailler. Le problème, c’est que nous avons voyagé des années-lumière depuis notre blocage. Nous sommes maintenant sur la route, et la route est effrayante. Nous commençons à être attirés par les attractions qui se trouvent sur le bas-côté de la route ou détournés par les bosses.

  • Un scénariste connaît un agent qui serait intéressé pour reprendre un scénario à condition d’y apporter quelques changements. Il ne fait pas les changements.
  • On offre à un artiste du spectacle un espace qu’il peut utiliser pour travailler son nouveau matériel. Il le fait une fois, il n’aime pas la réception mitigée que l’on fait de son spectacle, indiquant par là qu’il lui faut encore travailler. Puis, il interrompt tout.
  • On demande à un acteur de se faire faire des photos et de contacter un agent prestigieux. Il ne se fait pas photographier, ni ne prend contact.
  • On offre à une productrice – comédienne qui a un scénario en béton – un contrat avec un studio afin qu’elle puisse développer davantage son projet. Elle critique le contrat et envoie son projet au placard.
  • Un peintre est invité à une exposition collective, la première pour lui, mais il se querelle avec le propriétaire de la galerie.
  • Un poète lit ses poèmes à un public très réceptif, lors d’un récital en plein air dans un lieu du voisinage. Au lieu de continuer à ce niveau pour prendre plus d’assurance, le poète concourt à un slam (une sorte de match de boxe pour les poètes jugés par les non-poètes), perd et arrête ses lectures publiques.
  • Un artiste lyrique se lie avec un nouveau compositeur et, ensemble, ils font vraiment de la bonne musique. Ils enregistrent trois chansons, qui sont accueillies avec enthousiasme, et ensuite arrêtent de travailler ensemble.
  • Une photographe inexpérimentée est vivement encouragée par son professeur qui s’intéresse beaucoup à son travail. Elle gâche le développement d’une pellicule de photos et ne va plus au cours, le jugeant trop ennuyeux.

En prise avec nos demi-tours créatifs, nous devons d’abord nous accorder quelque compassion. La créativité est effrayante, et dans toutes les professions il existe des revirements. Quelquefois, ceux-ci sont davantage considérés comme des périodes de recyclage. Nous faisons un saut créatif, nous y échappons tel un cheval nerveux, ensuite nous faisons plusieurs fois le tour du terrain avant de tenter de sauter la barrière à nouveau.

Lors d’un demi-tour créatif, il est caractéristique d’avoir honte deux fois : d’abord pour notre peur et ensuite pour notre réaction à cette peur. À nouveau, permettez-moi de dire que, dans toutes les professions, on éprouve ces peurs.

Une carrière créative couronnée de succès se construit toujours sur des échecs créatifs réussis. L’astuce, c’est de parvenir à surmonter ces échecs. Avoir présent à l’esprit que même nos artistes les plus célèbres ont connu des demi-tours créatifs en leur temps nous aide énormément.

Ayez de la compassion. Les demi-tours créatifs sont toujours dus à la peur – à la peur du succès ou de l’échec. Que ce soit l’un ou l’autre, cela n’a pas vraiment d’importance. Le résultat est le même.

Pour récupérer d’un demi-tour créatif – ou de plusieurs – nous devons d’abord admettre qu’ils existent. Oui, j’ai réagi de façon négative, par peur et par souffrance. Oui, j’ai besoin d’aide…

Une fois que nous avons admis le besoin d’aide, l’aide arrive. L’ego veut toujours clamer l’autosuffisance. Il préférerait poser comme créateur solitaire plutôt que de demander de l’aide. De toute façon, demandez.

 

Faites voler en éclats les blocages :

Pour travailler librement sur un projet, un artiste doit se défaire de tout ressentiment (colère) et de toute résistance (peur). Que voulons-nous dire par là ? Nous voulons dire que toute barrière enfouie doit être mise au jour pour que le travail puisse avancer. Il en est de même pour tous les bénéfices secondaires que l’on obtient en ne travaillant pas.

Au début de tout nouveau projet, c’est une bonne idée de poser quelques questions simples à votre artiste. Ces questions vont aider à faire disparaître les loups-garous les plus courants, qui se mettent entre votre artiste et votre travail. Ces mêmes questions, posées lorsque le travail devient difficile ou s’enlise, agissent habituellement pour dégager le courant obstrué.

  1. Faites la liste de tous les ressentiments (colère) que vous avez par rapport à ce projet. Peu importe que ces ressentiments paraissent à votre Moi adulte aussi insignifiants, aussi difficiles à satisfaire et irrationnels. Pour votre enfant artiste, c’est vraiment important : des rancunes.

Quelques exemples : « Je n’ai pas pu admettre d’arriver second artiste et non premier [je suis aussi le meilleur]… Cette rédactrice me déplaît fortement, elle trouve toujours à redire. Elle ne dit jamais rien de bon… J’ai du mal à travailler pour cet idiot ; il me paie toujours en retard… »

  1. Demandez à votre artiste de faire la liste de toutes les peurs projetées sur l’oeuvre d’art et/ou sur toute personne s’y rapportant. À nouveau, ces peurs peuvent être aussi bêtes que celles que peut éprouver un enfant de deux ans. Cela n’a pas d’importance qu’elles n’aient aucun fondement au regard de l’adulte. Ce qui importe, c’est que ce sont de grands monstres effrayants pour votre artiste.

Quelques exemples : « Je crains que le travail ne soit pas bon et de ne pas le savoir… J’ai peur que toutes mes idées soient rebattues et démodées… J’ai peur que mes idées soient d’avant-garde… J’ai peur de mourir de faim… J’ai peur de ne jamais finir… Je crains d’être gêné [je suis déjà gêné]… » La liste peut s’allonger.

  1. Demandez-vous si tout est là. Avez-vous laissé de côté une quelconque petite peur ? Avez-vous supprimé toute colère « stupide » ? Notez-le sur la page.
  2. Demandez-vous ce que vous pensez gagner en ne réalisant pas cette oeuvre d’art.

Quelques exemples : « Si je n’écris pas la pièce, personne ne pourra la détester… Si je n’écris pas la pièce, mon pauvre type de rédacteur s’inquiétera… Si je ne peins pas, ne sculpte pas, ne joue pas, ne chante pas, ne danse pas… je peux critiquer les autres, sachant que je pourrais faire mieux… »

  1. Faites le marché suivant : « D’accord, Force Créative, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité. » Signez votre contrat et postez-le.

Un mot d’avertissement : c’est un exercice très puissant ; il peut causer des dégâts fatals à un blocage créatif.

 

Exercices de la semaine :

  1. Lisez vos pages du matin ! Il est bien d’utiliser deux feutres de couleur : un pour mettre en évidence les visions intérieures, l’autre pour mettre en évidence les mesures à prendre. Ne jugez pas vos pages, ni vous-même ; c’est très important. Oui, elles vont être ennuyeuses. Oui, elles peuvent être douloureuses. Faites comme si elles représentaient une carte. Prenez-les pour des renseignements et non comme des mises en accusation.

Faites le point : de qui vous êtes-vous constamment plaint ? Qu’avez-vous tendance à remettre à plus tard ? Que vous êtes-vous permis de changer ou d’accepter de façon bienheureuse ?

Prenez du courage : on en remarque beaucoup parmi nous qui ont une tendance alarmante à voir les choses soit blanches, soit noires : « Il est horrible… Il est merveilleux… Je l’aime… Je le déteste… C’est un travail génial… C’est un travail détestable… » et ainsi de suite. N’en soyez pas démobilisé.

Reconnaissance : ces pages nous ont permis de nous décharger sans nous autodétruire, de faire des projets sans interférence, de nous plaindre sans avoir d’auditoire, de rêver sans restriction, de connaître nos propres pensées. Donnez-vous crédit pour les avoir entreprises. Donnez-leur crédit pour les changements et la croissance qu’elles ont fomentés.

  1. Vous avez déjà fait un travail important en définissant vos objectifs et en identifiant le vrai nord. L’exercice suivant vous demande d’imaginer pleinement que votre objectif est atteint. Je vous prie d’y consacrer suffisamment de temps pour donner les détails savoureux qui rendront l’expérience merveilleuse.

Nommez votre objectif : « Je suis… »

Au temps présent, décrivez-vous en train de le faire à la hauteur de vos pouvoirs ! Voici bouclée votre scène idéale. Lisez-la à voix haute pour vous-même. Accrochez-la dans votre coin travail. Lisez-la à haute voix tous les jours !

Durant la semaine suivante, rassemblez des photos de vous, actuelles, que vous mélangerez à des images de magazine pour faire le collage de la scène idéale décrite plus haut. Souvenez-vous : voir, c’est croire, et l’ajout d’une réplique visuelle de votre Moi réel dans votre scène idéale peut le rendre encore plus réel.

  1. Priorités. Faites pour vous-même la liste de vos buts créatifs pour l’année. Faites pour vous-même la liste de vos buts créatifs pour le mois. Faites pour vous-même la liste de vos buts créatifs pour la semaine.
  2. Demi-tours créatifs. Tous, parmi nous, ont eu des demi-tours créatifs. Citez un des vôtres. Nommez-en trois supplémentaires. Nommez celui qui vous tue. Pardonnez-vous.

Pardonnez-vous tous les échecs nerveux, d’emploi du temps et d’initiative. Faites une liste personnalisée des affirmations qui vous aideront davantage dans le futur.

Doucement, très doucement, demandez-vous si des enfants de votre cerveau qui ont été avortés, abandonnés, maltraités, sabotés peuvent être secourus. Souvenez-vous : vous n’êtes pas seul. Chacun d’entre nous a eu des revirements créatifs.

Choisissez un demi-tour créatif. Réparez-le. Recollez-le.

Ne faites pas un demi-tour créatif maintenant. À la place, remarquez votre résistance. Les pages du matin vous semblent difficiles ? Stupides ? Sans intérêt ? Trop évidentes ? De toute façon, faites-les.

Quels sont les rêves créatifs – encore vacillants bien sûr – qui laissent entrevoir une possibilité ? Admettez qu’ils vous effraient.

  1. Choisissez un totem d’artiste : ce peut être une poupée, un animal empaillé, une figurine sculptée ou un jouet que l’on remonte. L’intérêt, c’est de choisir un objet pour lequel vous éprouvez immédiatement une profonde tendresse et que vous voudriez protéger. Donnez à votre totem une place d’honneur et alors honorez-le en ne frappant pas votre enfant artiste.

 

Contrôle de votre semaine :

  1. Combien de fois cette semaine avez-vous fait vos pages du matin ? En ce qui concerne les demi-tours, vous êtes-vous permis de bouger vers un sentiment de compassion, au moins sur la page ?
  2. Avez-vous pris votre rendez-vous avec l’artiste cette semaine ? Avez-vous continué à privilégier le divertissement ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous ressenti ?
  3. Avez-vous ressenti une synchronie cette semaine ? Quelle était-elle ?
  4. Y avait-il d’autres problèmes cette semaine que vous imaginiez significatifs pour votre reconquête ? Décrivez-les.

 

C’est un extrait du livre « Libérez votre créativité » dans lequel Julia Cameron propose une méthode en 12 semaines pour libérer sa créativité et surmonter ses blocages artistiques. L’originalité de son approche réside dans deux outils principaux :

– Les « pages du matin » : 3 pages d’écriture libre chaque matin pour vider son esprit

– Le « rendez-vous avec l’artiste » : 2h par semaine consacrées à nourrir sa créativité

L’auteure considère la créativité comme une pratique spirituelle, connectée à une source divine. Elle invite le lecteur à se reconnecter à son « artiste intérieur », cet enfant créatif souvent brimé.

Semaine après semaine, elle aborde différents thèmes : retrouver un sentiment de sécurité, d’identité, de puissance, etc. Des exercices variés permettent d’explorer ses blocages, ses peurs, mais aussi ses désirs créatifs enfouis.

Julia Cameron encourage à se libérer du perfectionnisme, de l’autocensure, et à oser prendre des risques créatifs. Elle donne des clés pour gérer les critiques, les périodes de doute, et cultiver la foi en soi.

Son ton bienveillant et enthousiaste donne envie de se lancer ! Que vous soyez artiste confirmé ou simple curieux, ce livre peut vraiment vous aider à réveiller votre créativité et à l’intégrer dans votre quotidien. Alors, prêt à tenter l’aventure ?

Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.

Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour Libérez votre créativité.

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