Un paysage naturel serein à l'aube, symbolisant l'énergie créative de la vie. Une silhouette se tient debout au premier plan, les bras ouverts vers le soleil levant, entourée de couleurs vives et de traînées lumineuses représentant la force créatrice. Le ciel est orné de formes subtiles suggérant la présence d'une force créatrice divine. La scène évoque la tranquillité, l'ouverture et la connexion à l'univers.

Libérez votre créativité – Julia Cameron – Partie 1

L’électricité spirituelle

Les principes de base :

  1. La créativité est l’ordre naturel de la vie. La vie est énergie : une pure énergie créatrice.
  2. Il y a une force créatrice sous-jacente, énergisante, imprégnant chaque vie – y compris les nôtres.
  3. Quand nous nous ouvrons à notre créativité, nous nous ouvrons à la créativité du Créateur qui est en nous et dans nos vies.
  4. Nous sommes nous-mêmes des créations. Et, à notre tour, nous sommes censés maintenir la créativité en étant créatifs nous-mêmes.
  5. La créativité, c’est le don que Dieu nous a fait. Utiliser notre créativité, c’est rendre ce don à Dieu.
  6. Le refus d’être créatif est un choix volontariste et va à l’encontre de notre véritable nature.
  7. Quand nous acceptons d’explorer notre créativité, nous nous ouvrons à Dieu ; c’est dans le bon ordre des choses.
  8. Ouvrir les voies de notre créativité au Créateur entraînera beaucoup de changements, subtils certes, mais puissants.
  9. C’est sans danger que nous pouvons nous ouvrir à une créativité de plus en plus large.
  10. Nos rêves créatifs et nos désirs les plus profonds proviennent d’une source divine. Au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers nos rêves, nous nous dirigeons vers notre divinité.

Ces principes spirituels sont les fondations de la reconquête et de la découverte créatives. Lisez-les une fois par jour et prêtez une oreille intérieure, attentive, à tout changement dans vos attitudes ou dans vos croyances.

 

Votre reconquête créatrice :

Ce chapitre vous présente une sorte de carte routière de cette méthode et quelques idées spécifiques sur la façon de procéder.

Par exemple, si vous travaillez du dimanche au dimanche, commencez à lire le chapitre de la semaine le dimanche soir. Une fois le chapitre lu, dépêchez-vous de faire les exercices. Les exercices hebdomadaires sont très importants, tout comme « les pages du matin » et « le rendez-vous avec l’artiste »

Vous n’aurez sans doute pas, chaque semaine, le temps de faire tous les autres devoirs. Essayez d’en faire la moitié environ. Sachez que le reste est là pour que vous l’utilisiez, lorsque vous serez en mesure d’y revenir. Prenez deux principes directeurs pour vous guider dans le choix des devoirs à faire. Optez d’une part pour ceux qui vous attirent et, d’autre part, pour ceux envers lesquels vous éprouvez une forte résistance. Remettez à plus tard les devoirs les plus neutres. Au moment de choisir, souvenez-vous d’une chose : souvent, nous résistons à ce dont nous avons le plus besoin.

Globalement, engagez-vous à y consacrer entre sept et dix heures par semaine, c’est-à-dire une heure par jour ou un peu plus. Le respect de ce modeste engagement peut, au bout des douze semaines, donner des résultats étonnants. Ces mêmes outils, utilisés sur une période plus longue, peuvent modifier la trajectoire de toute une vie.

Lorsque vous travaillerez avec ce livre, conservez présent à l’esprit que « les chemins de la créativité » sont des chemins en spirale. Vous aborderez certains problèmes à plusieurs reprises, chaque fois à un niveau différent.

 

Ce qu’il faut en attendre :

Pour réussir une renaissance créatrice, nous devons traverser une période de deuil. Confrontés au suicide du Moi « agréable » dont nous nous contentions, nous découvrons qu’une certaine quantité de douleur est essentielle. Nos larmes préparent le terrain pour notre croissance future. Sans cette humidité créatrice, nous pourrions rester stériles. Nous devons laisser la souffrance nous assaillir. Souvenez-vous-en, c’est une souffrance utile ; l’éclair illumine.

Comment savoir que l’on est bloqué sur le plan créatif ? La jalousie en est un excellent indice. Y a-t-il des artistes qui vous irritent ? Vous dites-vous : « Je pourrais aussi le faire, si seulement… » ? Est-ce que vous vous dites que si seulement vous preniez votre potentiel créateur au sérieux, vous pourriez :

  • Arrêter de vous dire : « C’est trop tard. »
  • Arrêter d’attendre d’avoir gagné assez d’argent pour faire ce qui vous tient vraiment à coeur.
  • Arrêter de vous dire : « Ce n’est que mon ego », chaque fois que vous désirez une vie plus créative.
  • Arrêter de vous dire que les rêves n’ont pas d’importance, que ce ne sont que des rêves et que vous devriez être plus sensé.
  • Arrêter de craindre que votre famille et vos amis puissent vous prendre pour un fou.
  • Arrêter de vous dire que la créativité est un luxe et que vous devriez être reconnaissant de ce que vous avez.

Au fur et à mesure que vous apprendrez à reconnaître, à nourrir et à protéger l’artiste qui est en vous, vous serez capable d’aller au-delà de la douleur et de l’étroitesse créatrice. Vous allez apprendre à reconnaître et à surmonter la peur, à effacer vos cicatrices émotionnelles et à renforcer votre confiance en vous. Vous allez sonder et abandonner les vieilles idées préjudiciables sur la créativité.

En travaillant avec ce livre, vous vivrez une rencontre guidée et intense avec votre propre créativité – vos traîtres intérieurs, vos champions, vos souhaits, vos peurs, vos rêves, vos espoirs et vos triomphes. L’expérience vous rendra exalté, déprimé, en colère, apeuré, joyeux, plein d’espoir et, enfin, plus libre.

 

Les outils de base

Les pages du matin :

Que sont ces pages du matin ? Ce sont trois pages d’écriture manuscrite dans lesquelles on donne libre cours à ses pensées : « Oh ! Mon Dieu ! encore un matin… Je n’ai RIEN à dire… Je dois laver les rideaux… Est-ce que j’ai fait ma lessive hier ?… Bla-bla-bla… » On pourrait aussi, moins glorieusement, les appeler lavage de cerveau, car c’est bien là une de leurs fonctions principales.

Il n’y a pas de façon incorrecte de faire ces pages du matin. Ces vagabondages quotidiens ne sont pas censés être de l’art. Ni même de l’écriture. Vous devez laisser votre main glisser le long de la feuille et noter tout ce qui vous vient à l’esprit. Rien n’est trop insignifiant, trop bête, trop stupide ou trop étrange pour être exclu.

 

Le rendez-vous avec l’artiste en soi :

C’est une plage de temps, par exemple deux heures hebdomadaires, spécialement réservée pour nourrir votre conscience créative et l’artiste que vous avez en vous. Le rendez-vous avec l’artiste est essentiellement une excursion, un moment de récréation que vous planifiez à l’avance et que vous défendez contre tous les intrus.

Il est probable que ces révélations que l’on se fait à soi-même, si effrayantes qu’elles puissent paraître, conduiront à la construction d’une relation authentique, une relation où les participants sont libres d’être ce qu’ils sont et de devenir ce qu’ils désirent. C’est cette possibilité qui rend profitables les risques dus à la révélation que l’on se fait à soi-même et à cette intimité authentique. Afin d’avoir une relation authentique avec notre créativité, nous devons prendre le temps et le soin de la cultiver. Notre créativité va utiliser ce temps pour nous faire face, nous faire confiance, prendre des engagements envers nous et faire des projets.

 

Remplir le puits, peupler la mare :

L’art est un système qui fait appel à des images. Pour créer, nous utilisons les ressources de notre « puits intérieur ». Ce puits intérieur, ce réservoir artistique ressemble, dans l’idéal, à une mare où abondent les truites. Nous avons du gros poisson, du petit poisson, du poisson gras, maigre – une abondance de poisson artistique à faire frire. En tant qu’artiste, il nous faut prendre conscience que nous devons entretenir cet écosystème artistique. Si nous ne restons pas vigilants, notre puits peut se dépeupler, stagner ou s’obstruer.

Si nous travaillons pendant longtemps, nous nous alimentons énormément de notre puits artistique. Surexploiter le puits ou trop pêcher dans la mare diminue nos ressources. Nous pêchons, en vain, les images dont nous avons besoin. Notre travail se dessèche et nous nous demandons pourquoi, « précisément quand cela allait si bien ». La vérité est que le travail peut devenir sec parce que cela va si bien.

En tant qu’artiste, nous devons apprendre à nous nourrir nous-mêmes, à devenir assez diligents pour approvisionner consciencieusement nos ressources créatives au fur et à mesure que nous les exploitons… pour repeupler la mare aux truites, pour ainsi dire. J’appelle ce processus « remplir le puits ».

Remplir le puits implique la recherche active d’images pour rafraîchir notre réservoir artistique. L’art naît de l’attention, son accoucheuse est le détail. L’art semble surgir de la douleur, mais peut-être est-ce parce que la douleur permet de focaliser l’attention sur des détails (par exemple, la courbure atrocement belle du cou d’un amant perdu). L’art peut sembler impliquer d’amples mouvements, de grands projets, de vastes plans. Mais c’est l’attention au détail qui demeure le lot quotidien ; l’image singulière, c’est ce qui nous hante et qui devient art. Même en pleine douleur, l’image singulière est source de délectation. L’artiste qui vous dit le contraire ment.

En remplissant le puits, pensez magique. Pensez délice. Pensez divertissement. Ne pensez pas devoir. Ne faites pas ce que vous devriez faire : rester assis en quête de spiritualité en lisant un texte de critique, ennuyeux mais recommandé. Faites ce qui vous intrigue, explorez ce qui vous intéresse ; pensez mystère et non maîtrise.

 

C’est un extrait du livre « Libérez votre créativité » dans lequel Julia Cameron propose une méthode en 12 semaines pour libérer sa créativité et surmonter ses blocages artistiques. L’originalité de son approche réside dans deux outils principaux :

– Les « pages du matin » : 3 pages d’écriture libre chaque matin pour vider son esprit

– Le « rendez-vous avec l’artiste » : 2h par semaine consacrées à nourrir sa créativité

L’auteure considère la créativité comme une pratique spirituelle, connectée à une source divine. Elle invite le lecteur à se reconnecter à son « artiste intérieur », cet enfant créatif souvent brimé.

Semaine après semaine, elle aborde différents thèmes : retrouver un sentiment de sécurité, d’identité, de puissance, etc. Des exercices variés permettent d’explorer ses blocages, ses peurs, mais aussi ses désirs créatifs enfouis.

Julia Cameron encourage à se libérer du perfectionnisme, de l’autocensure, et à oser prendre des risques créatifs. Elle donne des clés pour gérer les critiques, les périodes de doute, et cultiver la foi en soi.

Son ton bienveillant et enthousiaste donne envie de se lancer ! Que vous soyez artiste confirmé ou simple curieux, ce livre peut vraiment vous aider à réveiller votre créativité et à l’intégrer dans votre quotidien. Alors, prêt à tenter l’aventure ?

Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.

Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour Libérez votre créativité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut