Trois femmes collaborant autour d'un ordinateur portable.

Les vrais leaders se servent en dernier – Simon Sinek – Dopamine et endorphines : comprendre les moteurs de notre motivation

Chapitre 6 – E.D.S.O.

Sans la chimie égoïste, nous mourrions de faim

C’est bien connu, on ne devrait jamais aller au supermarché quand on a faim. On finit toujours par trop acheter, y compris des choses dont on n’a pas vraiment besoin. On achète trop parce qu’on voudrait manger tout de suite tout ce qu’on voit… parce qu’on a faim, évidemment. Mais voici une question plus intéressante : pourquoi va-t-on au supermarché quand on n’a pas faim ?

Au temps de nos ancêtres de l’ère paléolithique, les ressources étaient soit rares soit difficiles à obtenir. Imaginez qu’il faille chasser pendant des heures chaque fois qu’on a faim… sans être assuré d’attraper quoi que ce soit. Il est probable que notre espèce aurait eu du mal à survivre dans ces conditions. Afin de nous inciter à réitérer des comportements conformes à notre intérêt, notre organisme a donc trouvé un moyen qui encourage à pratiquer la chasse et la cueillette régulièrement sans attendre d’être affamé.

Deux substances chimiques – endorphines et dopamine – nous incitent à la chasse, à la cueillette et à l’action. Elles nous font éprouver un sentiment de bien-être quand nous trouvons ce que nous cherchions, quand nous fabriquons un objet dont nous avons besoin ou quand nous atteignons nos buts. Ce sont les substances du progrès.

E comme endorphines : l’euphorie du coureur

Les endorphines ont une mission et une seulement : masquer la douleur physique. C’est ainsi. Voyez-les comme notre opium personnel. Souvent libérées en réaction au stress ou à la peur, elles cachent la douleur sous le plaisir. L’« euphorie du coureur », ce sentiment éprouvé par beaucoup d’athlètes pendant ou après un exercice exigeant, est en fait un afflux d’endorphine dans leurs veines. C’est en partie pour cela que les coureurs et autres athlètes d’endurance en demandent sans cesse davantage à leur organisme. Ce n’est pas seulement parce que leur discipline le veut : ils le font en fait pour se sentir bien. Ils aiment − ils adorent, parfois −les délices stupéfiantes que procure un dur exercice. Mais la raison biologique des endorphines n’a rien à voir avec l’exercice. C’est une question de survie.

Pour l’homme des cavernes, le bien-être chimique avait une application beaucoup plus pratique. Les endorphines confèrent aux humains une capacité d’endurance physique remarquable. Marathoniens exceptés, la plupart d’entre nous n’imagineraient pas de courir régulièrement des kilomètres et des kilomètres. Pourtant, c’est exactement ce qui a donné un avantage à nos ancêtres dans leurs chasses de l’ère paléolithique. Ils étaient capables de poursuivre un animal sur de longues distances, et de trouver encore l’énergie de le ramener à la maison. Si les chasseurs éprouvés avaient renoncé dès qu’ils se sentaient épuisés, leur tribu et eux-mêmes n’auraient pas mangé très souvent et auraient fini par disparaître. Mère Nature a donc conçu un stimulant habile pour nous encourager à continuer : une petite giclée d’endorphines.

Nous pouvons même acquérir une envie irrépressible d’endorphines. C’est pourquoi ceux qui sont habitués à faire régulièrement de l’exercice brûlent d’envie d’aller courir ou de se rendre à la salle de gym pour se détendre, en particulier après une dure journée de travail. Il est probable que nos ancêtres désiraient partir à la chasse et à la cueillette non seulement parce qu’ils savaient que c’était nécessaire, mais aussi parce que cela leur était agréable. Redisons-le : le corps humain veut que nous nous sentions bien quand nous faisons l’effort de rechercher de la nourriture ou de construire un abri, afin que nous ayons davantage de chances de nous y prêter. Mais grâce aux automobiles et aux supermarchés, nous vivons dans un monde où les ressources sont abondantes et directement disponibles. Le corps ne récompense plus la recherche de nourriture, ou du moins pas avec des endorphines. De nos jours et à notre époque, nous obtenons essentiellement nos doses d’endorphines grâce à l’exercice physique ou au travail manuel. Avec au moins une exception notable.

Stephen Colbert, humoriste politique et animateur de The Colbert Report, évoquait un jour l’importance du rire en période de tension : « Vous ne pouvez pas rire et avoir peur en même temps ». Et c’est vrai. Le rire libère des endorphines. Celles-ci masquent la douleur que nous nous infligeons à nous-mêmes en convulsionnant nos organes. Nous aimons rire pour la même raison que les coureurs aiment courir : cela fait du bien. Mais il nous est arrivé à tous de rire au point de vouloir cesser parce que cela commençait à devenir douloureux. Comme pour le coureur, la douleur a en réalité commencé plus tôt, mais grâce aux endorphines, nous ne l’avons pas ressentie tout de suite. C’est le plaisir ressenti, qui perdure après que le rire a cessé, qui fait qu’on a du mal à avoir peur en même temps, comme le dit Colbert. Dans les moments de tension, un peu de légèreté peut fortement aider notre entourage à se détendre et à réduire les tensions afin que nous puissions nous concentrer sur notre tâche. D’où la célèbre plaisanterie du président Ronald Reagan entrant en salle d’opération à l’hôpital universitaire George Washington le 30 mars 1981 après que John Hinckley eut tiré sur lui : « J’espère que vous êtes tous des républicains. » (À quoi le chirurgien, démocrate libéral convaincu, avait répondu : « Nous sommes tous républicains aujourd’hui, M. le Président. »)

D comme Dopamine : une incitation au progrès

La dopamine nous procure le sentiment positif éprouvé quand nous trouvons l’objet que nous cherchions ou lorsque nous accomplissons une tâche nécessaire. Elle est responsable du sentiment de satisfaction qui suit l’achèvement d’un travail important, la réalisation d’un projet, l’atteinte d’un objectif ou d’une étape intermédiaire sur la voie d’un but plus ambitieux. Nous savons tous combien il est satisfaisant de rayer une ligne sur notre liste de tâches en suspens. Ce sentiment de progrès ou d’accomplissement est essentiellement dû à la dopamine.

Longtemps avant l’agriculture et les supermarchés, les humains passaient une bonne partie de leur vie à rechercher leur prochain repas. Si nous n’avions pas été capables de rester concentrés sur des tâches élémentaires comme la chasse ou la cueillette, nous n’aurions pas duré très longtemps. Mère Nature a donc conçu un moyen astucieux pour nous aider à ne pas nous disperser. L’un des moyens d’obtenir de la dopamine est de manger, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous aimons cela. Aussi essayons-nous de répéter les comportements qui nous procurent de la nourriture.

C’est la dopamine qui fait de nous une espèce axée sur ses objectifs avec une préférence pour le progrès. Quand nous devons accomplir une tâche, atteindre un certain quota, le simple fait de se les représenter ou de les imaginer clairement nous vaudra une petite giclée de dopamine qui nous maintiendra dans le droit chemin. À l’ère paléolithique, si quelqu’un apercevait un arbre plein de fruits, par exemple, la dopamine l’incitait à rester concentré sur sa tâche et à aller chercher la nourriture. En progressant vers l’arbre, il le voyait grandir progressivement, signe qu’il s’en rapprochait. Et avec chaque signe de progrès, il obtenait un peu de dopamine qui l’incitait à continuer, encore un peu, et encore un peu, avec finalement une grosse dose au moment où il atteignait son but. Eurêka !

Il en va de même pour nous. Alors que nous nous rapprochons de notre but, un instrument de mesure nous dit que nous progressons et nous recevons une petite dose supplémentaire qui nous fait continuer. Enfin, quand nous atteignons le but, cette sensation intense d’« y être arrivé » est une bonne bouffée de dopamine, notre récompense biologique pour avoir accompli un gros travail. Chaque jalon franchi est une mesure, un moyen de réaliser que l’arbre fruitier se rapproche continuellement. Comme un marathonien qui voit défiler les bornes kilométriques avant la ligne d’arrivée, notre corps nous récompense afin que nous continuions à avancer, en accentuant même nos efforts pour parvenir à cet énorme bol de dopamine, cette sensation intense d’accomplissement à l’arrivée. Évidemment, plus l’objectif est élevé, plus l’effort exigé est grand, plus nous obtenons de dopamine. C’est pourquoi nous nous sentons vraiment bien quand nous nous échinons à accomplir quelque chose de difficile, alors que réaliser quelque chose de rapide et facile risque de ne pas apporter une grande satisfaction. Autrement dit, nous nous sentons bien quand nous faisons un grand effort pour accomplir quelque chose. Il n’existe aucune incitation biologique à ne rien faire.

Nos buts doivent être tangibles

Nous sommes des animaux à orientation très visuelle. Il semble que nous fassions confiance à nos yeux plus qu’à n’importe lequel de nos autres sens. Si nous entendons un bruit nocturne, nous tenons à constater de visu qu’il ne se passe rien avant de nous détendre et de retourner au lit. Quand une nouvelle connaissance nous fait une promesse ou prétend avoir accompli quelque chose, nous « demandons à voir » pour y croire.

Telle est la raison pour laquelle il nous est souvent demandé de formuler nos objectifs par écrit. « Ce qui n’est pas écrit ne sera pas fait », dit-on souvent. Il y a du vrai là-dedans. Comme le fait de voir à distance l’arbre chargé de fruits, si nous pouvons voir matériellement ou imaginer clairement ce que nous prétendons accomplir, alors, grâce à la dopamine, nous avons plus de chances d’y parvenir.

Telle est aussi la raison pour laquelle nous aimons qu’on nous donne un but clair à atteindre pour recevoir une prime, et non des instructions vagues. Il n’est ni très motivant ni très utile de s’entendre dire que nous recevrons une prime de performance si nous en faisons « davantage ». Davantage à quel point ? Donnez-nous quelque chose de précis sur quoi fixer notre regard, de quoi mesurer notre progression, et nous aurons plus de chances d’y parvenir. C’est pourquoi les gens qui surveillent leur compte en banque ou qui tiennent un budget ont plus de chances de faire des économies ou de maîtriser leurs dépenses. Les économies ne sont pas un état d’esprit mais un but à atteindre.

C’est aussi pour cela que les « visions » brandies par les entreprises doivent être telles qu’on puisse se les représenter en esprit. Si l’on parle de « vision », d’ailleurs, c’est bien parce qu’une « visibilité » s’impose. Au même titre que des instructions imprécises, une vision consistant à « devenir la société la plus respectée dans sa catégorie » ne sert à rien. Respectée par qui ? Les clients ? Les actionnaires ? Les salariés ? Les parents du PDG ? Si l’on est incapable de mesurer correctement la progression vers cette vision, comment savoir qu’on s’améliore vraiment ? Les visions consistant à devenir « le plus grand » ou « le meilleur », ou n’importe lequel des termes si souvent utilisés dans ce genre d’exercice, sont, au niveau biologique, à peu près incapables d’inciter les gens à travailler dur pour les réaliser.

Un bon discours visionnaire, au contraire, explique en termes précis à quoi le monde ressemblera si tout ce qu’on fait réussit largement. « Je fais un rêve », disait Martin Luther King. Il rêvait qu’« un jour les petits garçons et les petites filles noirs pourront tenir par la main les petits garçons et les petites filles blancs, comme frères et sœurs ». Le tableau peut être imaginé, on peut voir à quoi il ressemble. Et si l’on se sent inspiré par cette vision, si l’on trouve justifié de lui donner de son temps et de son énergie, alors il est plus facile de savoir quoi faire pour la réaliser. À court ou à long terme, plus clairement on voit ce qu’on se prépare à accomplir, plus on a de chances d’y parvenir. C’est passionnant, grâce à la dopamine. C’est pourquoi les meilleures visions proposent un objectif qu’on n’atteindra jamais en pratique mais pour lequel on donnerait volontiers sa vie. Chaque pas du chemin est une occasion de sentir qu’on progresse vers quelque chose de plus grand que soi-même.

Quand le système fonctionne comme prévu, nous restons bien alimentés, nous faisons notre travail et nous progressons. En outre, nous sommes plus à même de soutenir et d’entretenir ceux de notre famille et de notre tribu. La dopamine peut nous aider à faire des études jusqu’à devenir médecin ou à travailler sans relâche pour réaliser quelque vision d’un avenir imaginé.

Mais au bas du flacon figure un avertissement en petits caractères, souvent ignoré : la dopamine est aussi très, très addictive. Si utile soit-elle, il peut nous arriver de former des connexions neuronales qui ne nous aident pas à survivre – et qui risquent même de produire l’effet inverse. Les comportements que nous renforçons peuvent en réalité nous nuire. La cocaïne, la nicotine, l’alcool, le jeu, provoquent tous une émission de dopamine. Et cette sensation peut devenir intoxication. Nonobstant tout effet chimique, les addictions qui en résultent (comme de bien d’autres choses ressenties comme agréables) sont toutes, à la base, des addictions à la dopamine. Seul diffère le comportement renforcé qui nous apportera la prochaine bouffée de dopamine.

À cette liste de parasites potentiels de notre système de récompense par la dopamine, il faut ajouter les médias sociaux. Textos, courriers électroniques, nombre de « j’aime » collectés, tintement, bourdonnement ou clignotement de nos smartphones qui nous disent « vous avez du courrier », tout cela enchante. Et c’est le but. À l’arrivée d’un texto ou autre courrier électronique, nous associons un sentiment de « oooh ! un message pour moi ! » qui nous apporte de la dopamine. Oui, c’est vrai, nous détestons cette avalanche de mails, mais nous adorons le « drrring », le « bzzz » ou le flash qui nous prévient de leur arrivée. Certains d’entre nous ont formé des connexions neuronales qui les poussent à garder toujours leur téléphone en main, à le consulter souvent, à rafraîchir l’affichage de temps à autre, même s’il ne s’est rien passé. Ma dopamine, SVP !

On dit que celui qui se réveille le matin avec l’envie de boire un verre est probablement un alcoolique S’il vous faut consulter votre téléphone pour lire les courriers ou parcourir les médias sociaux avant même de sortir du lit, vous êtes probablement un toxicomane. Pour obtenir une giclée de bien-être chimique, nous répétons les comportements qui nous l’apporteront. Nous en sommes conscients à propos de l’alcool ou du jeu, beaucoup moins à propos des médias sociaux et de nos appareils électroniques.

Dans une organisation avide de performances où le premier moyen de récompense est la dopamine – tenez vos objectifs, prenez l’argent – comme au casino, le risque de devenir accro aux chiffres existe. Reste à savoir si nos addictions modernes sont innocentes ou s’il s’agit d’effets secondaires indésirables et nuisibles. Mais laissons ce débat pour plus tard.

 C’est à cause de la dopamine qu’à notre époque moderne, on aime faire du shopping ou collectionner des objets : ces passe-temps n’apportent en général aucun bénéfice rationnel mais on y prend goût parce qu’ils satisfont des désirs préhistoriques de cueillette. Si l’on atteint un stade compulsif, quelque plaisir qu’on y prenne, on risque de le payer cher, comme toute addiction à la dopamine. On gaspille son temps, on jette l’argent par les fenêtres, parfois on sacrifie ses relations juste pour obtenir encore une bouffée.

La dopamine peut nous aider à parvenir à des accomplissements Mais l’impression de plénitude, les sentiments durables de bonheur et de loyauté requièrent tous de bonnes relations avec autrui. Un succès remporté voici dix ans est peut-être oublié, mais on parle encore des amis qu’on s’est faits à cette occasion.

La bonne nouvelle est que les actions qui nous vaudront la confiance, l’affection et la loyauté d’autrui sont, elles aussi, récompensées par des sensations positives dues à des incitations chimiques. Pour éprouver ces sensations, il nous suffit de donner un peu. Ce qui n’est pas difficile puisque, comme chacun sait, on peut en obtenir plus ensemble, avec des gens avec qui on a confiance, qu’en travaillant seul.

Conjointement, les endorphines et la dopamine nous aident à faire en sorte de nous abriter et de nous nourrir, assurant ainsi notre survie. Ce n’est pas par hasard que nous disons que nous avons besoin de notre emploi pour « survivre ». Nous le ressentons réellement ainsi. Sans les endorphines qui nous poussent à continuer, nous ne surmonterions pas la fatigue et l’épuisement. Quant à la dopamine, elle récompense nos succès d’une bouffée chimique qui nous incite à recommencer toujours et encore, ce qui est une condition nécessaire pour découvrir, bâtir et réaliser. Mais il est plus difficile d’agir seul, a fortiori pour accomplir de grandes choses. Ensemble, c’est mieux.

Les substances chimiques altruistes

Découvrir, bâtir et réaliser ne sont que des aspects de notre histoire. Notre capacité à nous débrouiller dans un monde dangereux dépend surtout de notre manière de progresser. C’est grâce aux substances chimiques altruistes que nous nous sentons appréciés quand nous sommes en compagnie de personnes en qui nous avons confiance, que nous éprouvons un sentiment d’appartenance et que nous désirons travailler pour le bien du groupe. Ce sont les substances altruistes qui font la solidité du Cercle de sûreté.

 

Imagine un monde où la confiance règne, où chaque individu sait qu’il peut compter sur les autres, où la coopération n’est pas un vain mot mais une réalité palpable. C’est ce que ce livre nous invite à découvrir.

Dans un récit captivant, l’auteur nous plonge d’abord dans une nuit de combat en Afghanistan, où un pilote, Johnny Bravo, met sa vie en jeu pour protéger des soldats au sol. Pourquoi agit-il ainsi, sans y être obligé ? Parce qu’il sait qu’ils auraient fait la même chose pour lui. Ce sens du devoir, ancré dans l’empathie et le leadership, est au cœur de toute organisation qui fonctionne véritablement.

Puis, nous voici plongés dans l’univers d’une entreprise où les employés sont traités comme des numéros. Jusqu’au jour où un leader visionnaire, Bob Chapman, décide de tout changer. Plus de pointeuses, plus de barrières entre ouvriers et cadres, plus de méfiance. Résultat ? Une transformation spectaculaire où l’humain prend enfin la place qu’il mérite.

Le message est clair : nous sommes biologiquement programmés pour fonctionner en tribu, protégés par un Cercle de sûreté. Lorsque ce cercle existe, les salariés donnent le meilleur d’eux-mêmes, sans stress destructeur ni rivalité toxique. Les organisations qui l’ont compris prospèrent, tandis que les autres s’épuisent dans la peur et le contrôle.

Nous croyons parfois que la sécurité financière est plus importante que le bonheur au travail. Or, les études prouvent que le stress d’un mauvais emploi est plus nocif que le chômage. Être ignoré par son manager tue la motivation, alors qu’un simple mot d’encouragement peut tout changer.

L’auteur ne prône pas un idéalisme naïf : il s’appuie sur des faits, des chiffres et des exemples concrets. Il nous montre que les entreprises les plus performantes ne sont pas celles qui pressent leurs employés, mais celles qui les protègent. Que les grandes réussites ne viennent pas de la compétition acharnée, mais de la coopération et de la confiance mutuelle.

Dans un style fluide et percutant, ce livre bouleverse nos certitudes et nous pousse à voir le travail autrement. Que tu sois dirigeant, manager ou simple salarié, tu en ressortiras transformé. Prêt à bâtir une culture d’entreprise plus humaine, plus forte, et surtout plus pérenne. Car au final, nous ne travaillons pas pour une entreprise, mais pour les gens qui nous entourent.

Tu trouveras ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez toi, ou sur le site de la FNAC.

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