En termes d’activité physique, il semblerait que nous soyons davantage faits pour jouer que pour suer sur un tapis de course. Alors que notre évolution nous a probablement rendus aptes à utiliser nos cinq sens à égalité, nous privilégions désormais le cortex visuel – la quasi-totalité des données et des communications de nos sociétés modernes sont visuelles. Nous ne sommes pas faits pour porter des chaussures, qui occasionnent toutes sortes de problèmes au niveau du dos et des pieds.
Nous ne sommes pas faits pour être en permanence au chaud dans des vêtements. Notre corps devrait parfois s’exposer au froid pour que le système immunitaire soit stimulé.
Nous n’étions pas destinés par notre évolution à vivre dans un environnement parfaitement propre et stérile, lequel favorise les allergies et engourdit le système immunitaire – c’est l’hypothèse dite hygiéniste. Nous étions faits pour vivre au sein de groupes beaucoup plus restreints où chacun était entouré des membres de sa famille. J’ai passé une partie de mon enfance en Inde. Là-bas, tout le monde met nez dans vos affaires. Il y a toujours un cousin, une tante, un oncle dans vos pattes. Comme vous n’êtes jamais seul, il est difficile de déprimer. Je ne parle pas de la dépression clinique, mais plutôt des angoisses existentielles et du mal-être qui sont le lot de beaucoup d’adolescents. D’un autre côté, cette absence totale d’intimité vous prive de liberté.
Toute médaille a son revers.
Nous ne sommes pas faits pour consulter notre téléphone toutes les trois minutes. Les sautes d’humeur que provoquent les likes et les commentaires rageurs nous font vivre dans une anxiété permanente.
Notre évolution nous a programmés pour la rareté, or nous nageons dans l’abondance. Nous livrons une lutte perpétuelle pour trouver la force de dire non quand nos gènes veulent à tout prix dire oui. Oui au sucre. Oui à la poursuite de cette relation. Oui à l’alcool. Oui aux drogues. Oui, oui, oui. Notre corps ne sait pas dire non.
Les graisses alimentaires provoquent la satiété. Les sucres alimentaires provoquent la faim. L’effet du sucre domine. Il ne faut pas les associer.
La plus élémentaire des règles diététiques : les lus un aliment est transformé, moins il faut le consommer.
Le meilleur exercice physique est celui qui m’emballe suffisamment pour que j’ai envie de le faire chaque jour.
Les bienfaits des « réunions en marchant » :
- Fonctionnement cérébral plus performant
- Exercice physique et lumière naturelle
- Réunions plus courtes, moins de temps passé à échanger des civilités
- Plus de dialogues, moins de monologues
- Pas de slides
- Faciles à conclure en faisant simplement demi-tour
La méditation est le jeune intermittent de l’esprit
L’excès de sucres alourdit le corps ; l’excès de distractions alourdit l’esprit.
Passer du temps seul sans distraction qu’on le consacre, à l’introspection, à écrire son journal ou à méditer résout l’irrésolu et agit comme un régime amaigrissant pour l’esprit.
Méditation contemplative sans jugement à faire en vacant à ses occupations. On observe sans porter de jugement ou émettre d’opinion. On en ressort serein et rempli de gratitude.
Méditer, c’est éteindre la société pour se mettre à l’écoute de soi.
La pratique ne peut fonctionner que si elle est exécutée pour elle-même.
Randonner, c’est méditer en marchant.
Tenir son journal intime, c’est méditer en écrivant.
Prier, c’est méditer en remerciant.
Se doucher, c’est méditer par accident.
Être assis en silence, c’est méditer tout court.
Pour avoir l’esprit tranquille, il faut un corps apaisé.
Dire « Je vais faire ci » ou « Je vais être comme ça », c’est remettre à plus tard.
L’inspiration est une denrée périssable. Lorsqu’elle apparait, il faut la saisir et agir !
Il faut être impatient avec les actions et patient avec les résultats.
Pensez systèmes et non objectifs. Ce sont les systèmes qui assurent la réussite.
Quoi que vous vouliez faire plus tard, faites-le maintenant car plus tard n’existe pas !
Pour vous améliorer sans avoir à vous auto-discipliner, changer l’image que vous avez de vous-même.
Le plus difficile n’est pas de faire ce que l’on veut, mais de savoir ce que l’on veut.
On peut être libre de (faire quelque chose) et/ou libéré de (c’est être déjà libre).
Satisfaire les attentes des autres revient à ne pas satisfaire les siennes. Il faut s’en libérer à n’accordant pas de valeur à l’opinion des autres.
Lorsque vous avez l’impression de perdre votre temps, arrêter ce que vous faîtes pour le consacrer à ce qui vous plait.
Vivre en dessous des ses moyens permet d’avoir une grande liberté.
Sur l’honnêteté : avant de mentir à quelqu’un d’autre, il faut se mentir à soi-même.
Sur le long terme : tout gain se construit sur la base des intérêts composés donc à long terme.
Être en colère, c’est comme saisir un charbon ardent pour le jeter sur quelqu’un. Vous commencez par vous brûler vous-même.
La plus grande des sagesses est de mesurer les conséquences à long terme de nos actes.
C’est un extrait du livre « L’Almanach de Naval Ravikant » qui est un guide inspirant qui compile les pensées et les principes de vie d’un entrepreneur et investisseur visionnaire. Naval Ravikant partage des idées profondes sur la richesse, le bonheur, et la sagesse, fondées sur son expérience personnelle et ses réflexions philosophiques.
Le livre est divisé en deux grandes sections : la richesse et le bonheur. Naval déconstruit le concept de richesse en affirmant qu’il ne s’agit pas seulement d’argent, mais de liberté : la liberté de faire ce qu’on veut, quand on veut, avec qui on veut. Il insiste sur l’importance de créer une richesse éthique en apportant de la valeur aux autres et en adoptant une mentalité de long terme. Il démystifie également l’investissement, expliquant comment l’effet de levier, l’usage intelligent de la technologie, et la patience sont des clés pour bâtir une vie prospère.
Dans la partie sur le bonheur, Naval explore comment trouver la paix intérieure et la satisfaction dans un monde souvent chaotique. Il prône une vie simple, le contrôle de soi, et l’importance de la santé mentale et physique. Le bonheur, selon lui, est un choix, une habitude à cultiver plutôt qu’un objectif à atteindre. La méditation, la gratitude, et le détachement des désirs matériels sont des thèmes récurrents.
Ce livre est particulier par son format : une collection de pensées courtes, presque aphoristiques, qui poussent à la réflexion. Le style est accessible, direct, et souvent teinté d’humour. Chaque page invite à remettre en question ses propres croyances et à voir la vie sous un angle nouveau. Si vous cherchez des réponses pratiques et des perspectives profondes sur comment mener une vie riche et heureuse, l’Almanach de Naval Ravikant est une lecture incontournable.
Plongez-vous dans ce livre, il pourrait bien changer votre façon de voir le monde.
Il est disponible gratuitement au format PDF en Anglais ici.
Pour la version française, vous le trouverez sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.
Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.
Aussi, je vous encourage à acheter le livre car d’autres parties qui vous toucheront.