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Dr Yann Rougier-Se programmer pour guérir-Résumé

Les bases de la delta-médecine

Ce qu’il faut retenir

  • La seconde moitié du XX e siècle a vu l’explosion des maladies « de civilisation ». Il s’agit principalement de troubles d’origine non microbienne : maladies dégénératives, maladies auto-immunes, maladies virales et surtout cancers.
  • Leur point commun : ce sont des maladies « plurifactorielles ». Cela signifie qu’elles se construisent sur des déséquilibres à la fois métaboliques, alimentaires, environnementaux, psychologiques et émotionnels.
  • Les traitements que propose la médecine hospitalière en réponse à ce type de maladies (chimiothérapies, hormonothérapies, immunothérapies et radiothérapies…) sont indispensables, mais pas toujours suffisants, pas toujours humainement satisfaisants.
  • La Delta-médecine propose des techniques simples, des « gestes de vie » qui s’associent à ces traitements pour améliorer le bien-être des patients et faciliter leur retour à la santé.
  • Delta est une lettre de l’alphabet grec employée dans toutes les sciences fondamentales pour désigner « le premier pas » d’une transformation ; une petite variation. La Delta-médecine consiste en un ensemble de « petits gestes positifs de santé » susceptibles de provoquer de « grands effets » sur le mieux-être lorsqu’ils agissent en synergie. L’être humain n’aime pas les grands changements, qui génèrent stress, frustration et désocialisation. C’est pourquoi ce programme propose ces « petits changements » qui, associés entre eux, ont une efficacité thérapeutique accrue et durable.
  • La Delta-médecine ne s’oppose pas à la médecine hospitalière classique, elle lui est complémentaire. Elle stimule et réveille les mécanismes d’autoguérison, qui constituent notre toute première médecine : la médecine du corps !
  • La Delta-médecine propose cinq outils très ciblés (respiration, alimentation, détoxication, relaxation et gestion des émotions), qui répondent aux cinq principaux facteurs de nos déséquilibres organiques (mauvaises habitudes respiratoires, erreurs alimentaires, pollutions, stress et émotions négatives).
  • La Delta-médecine est tout aussi efficace pour les personnes bien portantes concernées par la prévention active des maladies « de civilisation ».

 

Construction et déconstruction de la maladie :

Ce qu’il faut retenir

  • Nous naissons tous en bonne santé (hormis certaines maladies génétiques graves et rares), et notre organisme garde en mémoire la parfaite empreinte de cette « bonne santé ».
  • La rencontre entre l’ovule maternel et le spermatozoïde paternel donne naissance à notre « livre de vie génétique », lequel contient nos points forts et nos points faibles organiques ; points forts + points faibles = terrain biologique individuel.
  • Nos « points faibles génétiques » peuvent ne pas s’exprimer toute notre vie durant. Ils le feront seulement si nous accumulons les cinq facteurs de déséquilibre ciblant :
    1. notre façon de respirer ;
    2. de nous alimenter ;
    3. de drainer nos toxines et nos pollutions internes ;
    4. de gérer nos pensées et nos stress ;
    5. de gérer nos émotions.
  • Notre état de santé se présente comme une balance : sur l’un des plateaux, notre état de « bonne santé » telle que nous l’avons reçue à la naissance ; sur l’autre, tous les déséquilibres, innés et acquis, qui nous poussent vers la maladie.
  • Lorsque les déséquilibres s’accumulent sur le « plateau maladie » de notre balance de vie au point qu’il devienne le plus lourd, la maladie finit par se déclarer. Elle s’exprime alors à travers nos « points faibles » génétiques.
  • De la même manière que la maladie s’est ainsi « construite » en nous, nous devons essayer de la « déconstruire » en pesant sur le plateau « santé » de notre balance de vie.
  • Les cinq outils thérapeutiques de Delta-médecine permettent justement d’alourdir, peu à peu, le « plateau-santé », jusqu’à inverser le mouvement de la balance.
  • Avant de pencher du mauvais côté, notre « balance de vie » doit franchir un point d’équilibre, le « point Delta ». Notre organisme nous le signale alors par des symptômes de mal-être chroniques : fatigue, nervosité, troubles du sommeil, difficultés digestives… Parfois, les gestes pratiques de la Delta-médecine permettent d’agir avant que la maladie ne se déclare, en ramenant la « balance de vie » du côté de la santé (sans qu’elle ait franchi le « point Delta ») : c’est alors une voie de prévention active.
  • Mais lorsque le point Delta est franchi, ces mêmes gestes de santé permettent d’accompagner les traitements classiques et de renforcer les processus naturels d’autoguérison de manière à revenir plus rapidement vers la santé.
  • La prise de conscience de la puissance de ce mécanisme permet de devenir « acteur » et véritablement « propriétaire » de son « élan de guérison ». Cela permet également de se prémunir contre la peur de la rechute ; ce qui est essentiel pour un bien-être durable.

 

Mieux comprendre pour mieux guérir

Ce qu’il faut retenir

  • Les cinq techniques de Delta-médecine présentées dans ce livre, prises individuellement, ont été étudiées en milieu hospitalier et sont appliquées dans de nombreux pays (Canada, États-Unis, Belgique, Allemagne, Japon…).
  • Aucune de ces techniques ne peut, à elle seule, guérir un cancer ni une maladie auto-immune ou dégénérative. C’est ensemble, et en association avec les traitements hospitaliers classiques, qu’elles prennent toute leur efficacité.
  • Nos émotions jouent un rôle essentiel dans nos équilibres biologiques et dans l’entretien de notre santé. Le travail sur les émotions est particulièrement important car l’annonce d’une maladie grave fait souvent naître (ou réémerger du passé) un flot d’émotions négatives et destructrices qu’il faut apprendre à réguler.
  • L’annonce de la maladie grave fait souvent surgir un sentiment d’injustice contre lequel il est difficile de lutter. Le fait de comprendre la part qui nous incombe dans la « construction » de la maladie, aide à se défaire de ce sentiment délétère.
  • La peur est également une émotion omniprésente lorsqu’on apprend qu’on est atteint d’une maladie grave. Pour éviter de donner une ampleur morbide à cette peur, je vous conseille, une fois le diagnostic posé et expliqué, de ne pas utiliser systématiquement le terme « cancer », mais de parler plutôt de problème cellulaire. Car un problème a souvent une solution. Et cela est porteur d’espoir et de motivation, aussi bien pour votre conscient que pour votre inconscient.
  • La Delta-médecine aide les patients à se réconcilier avec l’organe malade au lieu de le rejeter. En réalité, nous découvrons que ce « maillon faible » est le messager de tous nos déséquilibres. Il mérite d’être soutenu et même remercié (c’est l’un des axes de la Delta-relaxation).
  • Quel que soit l’état de santé, il est toujours possible d’agir, de s’impliquer, de participer (d’être acteur de) à sa guérison, afin de peser sur le « plateau-santé » de notre balance de vie.
  • Les conseils de Delta-médecine suivent un programme progressif, en ce qui concerne tant l’ordre dans lequel sont présentées les techniques, que la pratique des techniques elles-mêmes.
  • Dans tous les cas, il s’agit d’abord de rééquilibrer le métabolisme, afin de pouvoir, ensuite, stimuler les forces de guérison (se « programmer pour guérir »).
  • Respectez ce programme et, surtout, donnez à chacun des cinq outils de Delta-médecine la même importance, la même motivation, la même régularité. C’est la clé de leur efficacité « en coordination ». C’est la clé du réveil de tous vos processus d’autoguérison.

 

Outil n°1 : La delta-respiration

Ce qu’il faut retenir

  • La Delta-respiration est une thérapie du souffle dont on peut percevoir très rapidement les bénéfices : il suffit d’une décision et de quelques minutes pour en ressentir les premiers effets positifs.
  • Le souffle est le fil qui nous relie à la vie, depuis notre première inspiration lorsque nous venons au monde jusqu’à notre dernier soupir. En fonction de certains « critères de qualité » (notamment son rythme et son amplitude), notre respiration pèse plutôt sur le « plateau-santé » ou sur le « plateau-maladie » de notre balance de vie.
  • La respiration participe à toutes nos fonctions vitales, à tous nos échanges métaboliques, ainsi qu’à notre équilibre psycho-émotionnel.
  • L’air constitue notre première nourriture. Principalement l’oxygène qu’il contient et qui permet aux cellules de transformer en énergie fondamentale le glucose apporté par l’alimentation.
  • La respiration permet au sang de se charger en oxygène et de se débarrasser de son gaz carbonique et de certains déchets cellulaires. Le contrôle de l’amplitude et du rythme respiratoire permet d’améliorer ces échanges, d’accélérer l’élimination de l’air vicié qui stagne dans le tissu pulmonaire, mais aussi de réguler l’équilibre acido-basique dans le corps (garant d’une part de notre santé).
  • Nous respirons en permanence sans avoir besoin d’y prêter attention. Mais nous pouvons aussi contrôler notre souffle si nous le voulons. C’est ce qui rend la fonction respiratoire unique.
  • Le ralentissement du rythme respiratoire contribue à apaiser notre système cardiovasculaire et nos tensions neuromusculaires. Il permet aussi d’agir positivement sur la production des radicaux libres qui, en excès, agressent nos tissus.
  • La programmation respiratoire permet également de mieux gérer le stress et les émotions négatives, notamment la peur liée à la maladie. La Delta-respiration est utile dès l’annonce de la maladie, car elle permet de mieux contrôler l’angoisse provoquée par cette nouvelle déstabilisante.
  • On peut pratiquer la Delta-respiration (presque) partout, dans toutes les circonstances et toutes les positions. Les postures les plus conseillées : assis (dans la position du cocher) ou couché.
  • Il faut toujours respirer par le nez (sauf dans quelques cas très particuliers) afin que l’air arrive dans les poumons humidifié et nettoyé des plus grosses particules de poussière et de pollutions.
  • L’effort doit porter sur l’allongement de l’expiration, jamais sur l’inspiration, afin de favoriser les échanges gazeux et l’élimination des toxines au niveau des poumons.
  • L’apprentissage complet de la Delta-respiration se déroule en cinq étapes de dix jours chacune : d’abord le contrôle du rythme, puis la respiration abdominale, les pauses poumons pleins (puis poumons vides), les exercices associés de reprogrammation neuromusculaire, et enfin l’expiration « lèvres pincées ».
  • Il ne faut jamais brûler les étapes. Le but n’est pas de parvenir le plus vite possible à la dernière étape, mais de réharmoniser le métabolisme grâce à la respiration. Pour cela, il faut absolument pratiquer progressivement et régulièrement. Pour vous aider à la patience, sachez que les premières sensations positives sont ressenties dès le troisième jour.

 

 

Outil n°2 : la delta-nutrition

Besoin de protéine = 1g par kg. Donc, 80 g pour une personne pesant 80 kg.

Index Slim data :

Il est caractérisé les aliments et est constitué de l’index glycémique, de l’index enzymatique (capacité à être digéré) et de l’index calorique. Il est compris entre 0 et 100.

Puis, à partir de leurs différents index, nous avons classé les aliments en trois grandes catégories :

  • les aliments verts ont l’index Slim-data le plus bas (entre 0 et 45) et sont bénéfiques à la fois pour votre équilibre métabolique et pour réveiller votre « mémoire minceur » ;
  • les aliments orange ont un index Slim-data moyen (entre 45 et 60) et sont neutres sur le plan métabolique ;
  • les aliments rouges ont un index Slim-data élevé et s’écartent négativement de la neutralité métabolique. Ils demandent simplement à être associés avec la même quantité d’aliments verts afin de neutraliser leur impact métabolique.
  • Les aliments violets. Ces aliments ont soit un index Slim-data très élevé, soit une toxicité importante pour nos équilibres digestif et cellulaire. Ce sont, en plus, des « non-aliments » car ils apportent très peu de nutriments utilisables, mais beaucoup de glucides hyper raffinés ou de substances additives néfastes. Ils s’écartent de manière trop brutale et violente des aliments naturels qui sont à la base de leur préparation. Un exemple : des chips industrielles à la saveur « saumon fumé ».

Il faut combiner les aliments de manière à ce que l’« index global » Slim-data de vos repas reste dans les limites de ce que votre métabolisme peut aisément gérer, digérer et assimiler : vert pendant quelques semaines pour intensifier les messages rééquilibrant, puis orange par la suite, en vitesse de croisière.

Les aliments suivis du signe P sont des aliments riches en protéines. Au moins un de ces aliments doit toujours être ingéré dans chacun de vos repas ; mais sans jamais dépasser un gramme de protéine par kilo de votre poids

 

 

RIEN n’est donc interdit, hormis les aliments de cette zone violette qu’il faut éviter de consommer lorsqu’on souffre d’un problème cellulaire ou métabolique car ils pèsent trop lourdement sur le mauvais plateau de votre balance de vie (aliments réellement anti-santé).

  • La seule chose qui réclame votre attention : faire en sorte que l’index global Slim-data de vos repas ne dépasse pas la zone orange. Vous pouvez donc manger sans aucun souci les aliments de la zone verte et ceux de la zone orange.
  • En revanche, si vous désirez déguster des aliments de la zone rouge, vous devez absolument les associer à des aliments de la zone verte afin de faire baisser l’index global de votre prise alimentaire.

Tableau des aliments selon l'index SLIM-data.

 

Equilibre acido-basique :

Ce qu’il faut retenir

  • Pour cet outil, consultez régulièrement les tableaux en couleur à l’intérieur de la couverture de ce livre.
  • Pour rester en bonne santé, il ne suffit pas de manger en quantité suffisante, il faut surtout se nourrir en « qualité suffisante ».
  • Les erreurs alimentaires répétées constituent un facteur majeur de déséquilibre, qui favorise (en association avec d’autres) l’apparition des cancers (ainsi que des maladies dégénératives et auto-immunes). La Delta-nutrition permet de corriger rapidement nombre de ces erreurs.
  • La science connaît de mieux en mieux les secrets des aliments, mais nous avons oublié les règles de base et le mode d’emploi des équilibres nutritionnels de santé.
  • Nos aliments ont davantage changé en 50 ans qu’en 50 siècles : aliments raffinés, industrialisés, transformés, bourrés d’additifs chimiques et de polluants. Tout cela explique l’explosion des maladies métaboliques liées à l’alimentation (obésité, diabète, syndrome métabolique…), et contribue à l’augmentation du nombre de cancers.
  • L’une des principales conséquences de la transformation des aliments est l’augmentation de leur « impact sucré » et de leur impact acidifiant, notamment à cause du raffinage excessif des céréales et de l’ajout d’additifs chimiques.
  • Des études ont montré qu’une alimentation dotée régulièrement d’une forte charge glycémique favorise le métabolisme des tumeurs ; tout comme les alimentations trop riches en protéines animales (les tumeurs étant des masses protéiques).
  • La Delta-nutrition propose non pas de se « mettre au régime », mais de se « réconcilier » avec les aliments et les combinaisons alimentaires.
  • Elle propose de se baser sur un nouvel index alimentaire, le Slim-data, qui prend en compte l’index glycémique des aliments (leur impact sur le pancréas et la sécrétion d’insuline), l’index enzymatique (leur impact sur la digestion et l’assimilation) et pour une très faible proportion l’index calorique.
  • Les aliments sont ainsi classés en trois couleurs : verts (favorables à l’équilibre métabolique global), les aliments oranges (neutres sur le plan métabolique) et les aliments rouges (qui ont un impact trop fort sur les organes, à moins d’être associés avec des aliments verts).
  • S’y ajoutent quelques aliments violets, qui sont de vrais « antialiments » apportant très peu de nutriments mais beaucoup de substances chimiques.
  • Le principe de la Delta-nutrition est d’associer les aliments au cours d’un même repas afin que la prise alimentaire reste cadrée sur un SLIM-data orange. Cela permet de réguler l’apport glycémique sans interdire aucun aliment (hormis les quelques aliments violets, considérés comme « antisanté »).
  • En cas de cancer, pendant les premières semaines, la Deltanutrition conseille également de limiter la consommation de protéines animales, des graisses et des sucres rapides, afin de ne pas favoriser l’« inflammation de la tumeur » (tous ces aliments sont acidifiants et réveillent ou augmentent les microinflammations cellulaires).
  • Les principes de la Delta-nutrition intègrent aussi l’équilibre acido-basique : certains aliments sont acidifiants pour l’organisme, alors que d’autres sont basifiants ; une consommation excessive d’aliments acidifiants rend le terrain trop acide, ce qui favorise l’apparition des maladies chroniques. Globalement, les charcuteries, la viande, les graisses saturées, les fromages affinés et les produits sucrés sont très acidifiants, alors que les fruits, les légumes, les condiments et les épices sont basifiants ; il faut grandement favoriser ces derniers.
  • Enfin, dernière règle : il faut mâcher suffisamment afin d’économiser les forces digestives, ce qui permet de mobiliser plus facilement toutes nos forces de guérison.
  • La prise de compléments alimentaires est conseillée, à condition d’éviter les surdosages et certaines vitamines spécifiques (vitamines A, B6, B12, etc.). Il faut choisir des compléments alimentaires bien équilibrés, fabriqués par un laboratoire européen compétent et les prendre sous forme de cure de trois semaines à chaque changement de saison (pendant les repas afin de faciliter leur assimilation).
  • Méfiez-vous impérativement des « promesses Internet », sans éthique, sans contrôle et sans scrupule. De nombreux produits toxiques circulent ; votre santé est en jeu !

 

Outil N° 3 : la delta-détoxification

Ce qu’il faut retenir

  • La production de multiples toxines et déchets est une conséquence normale de la vie cellulaire. Ces toxines doivent être régulièrement éliminées, ainsi que les nombreuses pollutions venues de l’extérieur (pollutions alimentaires, atmosphériques…).
  • Notre organisme dispose pour cela d’organes spécialisés, appelés les « émonctoires ». Les plus importants sont le foie, les reins, les intestins, les poumons (élimination respiratoire), ainsi que la peau.
  • Ces organes sont parfois affaiblis, ce qui les empêche de bien faire leur travail. Dans le même temps, les quantités de déchets qu’ils doivent gérer ne cessent d’augmenter.
  • Lorsqu’un organisme est atteint d’un cancer (ou d’une maladie dégénérative), c’est que le « plateau-maladie » de sa balance de vie est le plus chargé. Le moindre poids supplémentaire aggrave ce déséquilibre.
  • Tous les cancers appellent des traitements chimiques lourds, lesquels demandent des efforts supplémentaires aux organes d’élimination.
  • Les « cures détox » ne soignent pas directement. Mais elles aident à alléger et à faciliter le travail des organes d’élimination, ce qui permet au corps de mobiliser plus facilement toutes ses forces de guérison.
  • Pour faciliter la détoxication intestinale, il faut mettre l’accent sur l’hydratation et la régularité des selles ; les pruneaux et les fibres sont alors d’une aide précieuse.
  • Pour faciliter la détoxication hépatique, on peut consommer du radis noir (en ampoules), de l’artichaut (en ampoules ou en gélules) et du boldo (en tisane).
  • Pour faciliter la détoxication rénale, il faut boire suffisamment d’eau (une eau faiblement minéralisée, bue à température ambiante et par petites gorgées tout au long de la journée), ainsi que des tisanes de reine-des-prés, d’orthosiphon ou de piloselle.
  • Pour aider l’organisme en cas de cancer, il faut consommer mes deux références détox : 1) tisane de prêle ; 2) mélange d’ortie, d’achillée et de souci.
  • Enfin, lors de votre convalescence, pour soutenir globalement les forces de détoxication du corps, il faut boire des tisanes de graines de fenouil, de cumin et d’anis vert (le mélange des trois existe en sachets prêt-à-l’emploi).
  • Il existe aussi d’excellents compléments alimentaires à base de plantes et d’antioxydants, qui favorisent la détoxication. La qualité est primordiale, la sécurité aussi. Demandez de vrais conseils à votre pharmacien, votre médecin ou votre nutritionniste. Repérez attentivement les micro-nutriments à éviter en cas de problème cellulaire : vitamine A, bêta-carotène, vitamine B6 et vitamine B12.

 

Outil n°4 : la delta-relaxation

Ce qu’il faut retenir

  • Le psychisme (notre mental) et le corps sont étroitement liés, dans la santé comme dans la maladie. La somme des stress et des tensions nerveuses finit par peser très lourd sur le « plateau maladie » de notre balance de vie, contribuant à l’apparition de nombre de cancers, de tous les problèmes cellulaires .
  • En agissant sur l’un de ces leviers (psychisme ou corps), on peut obtenir des effets sur l’autre. C’est le principe de la psychosomatique et de la somato-psychique. La première propose d’agir sur le mental pour équilibrer le corps, et la seconde d’agir sur le corps pour réguler le psychisme.
  • C’est le système nerveux qui relaie, dans le corps, les effets du stress et des chocs émotionnels. À force de subir des pressions répétées, il finit par s’affaiblir, ce qui entraîne des réactions aux niveaux immunitaire et hormonal, deux systèmes étroitement liés au système nerveux.
  • Nombre d’études scientifiques arrivent au même constat : l’impact négatif de toutes nos tensions nerveuses affaiblit nos défenses immunitaires et notre équilibre hormonal, mais aussi de nombreux autres systèmes vitaux (digestion, sommeil…), clés de notre santé.
  • De la même manière, les désordres physiques finissent par se répercuter sur l’état psychique. Les douleurs chroniques, par exemple, peuvent favoriser des états dépressifs.
  • Lorsqu’on est atteint d’une maladie grave, l’impact négatif du stress est souvent intense. Il vient s’ajouter aux nombreux déséquilibres qui ont permis à la maladie de se « construire » dans le corps.
  • La Delta-relaxation permet de diminuer cet impact et de tenir à distance le stress généré par l’annonce et le contexte de la maladie.
  • La Delta-relaxation propose notamment un travail d’apaisement et de réconciliation avec l’organe ou la fonction touchée par la maladie.
  • Les exercices de Delta-relaxation associent un training sur la respiration, les sensations physiques, la visualisation et un travail dirigé sur des pensées « reprogrammantes ».
  • Un training corporel particulier, qui emprunte davantage à la somato-psychique, permet de détendre profondément le corps, afin d’apaiser la tension nerveuse et les pensées.
  • Un exercice très spécifique de visualisation dirigée, que l’on doit pratiquer pendant les séances de radiothérapie ou de chimiothérapie, permet de mieux supporter le stress généré par ces traitements, et parfois d’en limiter les effets secondaires négatifs.
  • Par l’exemple de votre sérénité retrouvée, vous pourrez aider d’autres personnes en détresse autour de vous.
  • Mais attention : conseiller un livre de qualité ou un thérapeute compétent est une chose bienveillante et positive. C’en est une autre, bien différente, que de vouloir prendre en charge les personnes en demande de soutien. Évitez à tout prix ce piège, même si vous êtes très enthousiaste. Donnez généreusement des références d’ouvrages et des conseils pratiques mais gardez précieusement toutes vos nouvelles « énergies nerveuses » pour vous seul(e) jusqu’à votre complète guérison.

 

Outil n°5 : la delta-psychologie

Ce qu’il faut retenir

  • La Delta-psychologie ne peut se comparer au travail accompli par les innombrables formes de psychothérapie. Cet outil psychologique aide seulement à mieux gérer nos équilibres émotionnels, et peut éventuellement donner l’impulsion d’aller consulter un thérapeute si l’on en ressent alors le besoin.
  • La Delta-psychologie nous aide à pacifier une part de nos émotions passées, et à libérer l’énergie qu’elles emprisonnent. Une énergie qui fait défaut au présent, aux indispensables forces de guérison.
  • La Delta-psychologie peut également être très utile pour s’extraire plus rapidement des pensées noires obsédantes provoquées par la maladie.
  • La Delta-psychologie utilise le vecteur des actes symboliques et rituels. Ce sont des actions conscientes, effectuées au présent, qui agissent en résonnance avec les événements douloureux du passé (souvent bloqués dans notre inconscient mais avec une racine visible par le conscient).
  • Toutes nos émotions (virtuelles) se traduisent dans le corps par des sécrétions (bien réelles) d’hormones de plaisir ou de déplaisir, qui entraînent des effets physiologiques mesurables. Elles ont donc une « réalité physique » qui peut s’avérer équilibrante ou perturbante selon la qualité de nos émotions et surtout de notre aptitude à les gérer.
  • Les trois émotions les plus « perturbantes » en termes d’équilibre et de santé sont : la peur (voir chapitre précédent), la rancune et la culpabilité.
  • La rancune est une violence dirigée vers les autres ; la culpabilité est une violence dirigée contre soi-même. Ce sont nos deux « poisons intimes ». Quelle que soit leur origine, elles emprisonnent inutilement dans le passé une énergie qu’il est bon de « libérer » pour stimuler davantage nos forces de guérison.
  • La Delta-psychologie n’efface pas les souffrances du passé, mais elle permet de les regarder avec des yeux d’adulte (et non d’« enfant blessé ») et de stimuler en soi un « désir de pardon » pour les fautes de l’autre ou pour ses propres erreurs.
  • L’outil de Delta-psychologie présenté ici passe par un exercice codifié d’écriture, puis par un choix plus personnalisé (intuitif !) entre deux actes de libération rituels et symboliques.
  • Même si les deux scénarios « libérateurs » proposés peuvent sembler « ridicules » pour la pensée consciente, il faut néanmoins les mettre en pratique avec sérénité, voire avec amusement, et surtout sans jugement. En effet, notre inconscient archaïque ne comprend que les gestes symboliques et non pas les mots usuels du quotidien ! Cette voie d’accès émotionnelle peu commune est l’une des forces de la Delta-psychologie.
  • Des émotions pacifiées, au présent, sont le gage d’une plus grande vitalité des forces de guérison et d’auto-guérison ; puis, lorsque cela est possible, d’une santé retrouvée, plus durablement.

 

 

Conclusion

Dès que vous vous ferez confiance, vous saurez comment vivre. Goethe

Si la guérison peut être pour demain, le mieux-être est pour aujourd’hui !

C’est cela le premier élan, la première motivation de la Delta-médecine : une médecine du mieux-être au quotidien, une médecine résolument positive, que l’on peut débuter à l’instant même, chez soi, pour soi, vers soi !

Gardez toujours à l’esprit que personne (même le meilleur des médecins) n’en sait jamais assez pour se permettre d’être pessimiste !

Alors essayez ; essayez vraiment ! Essayez un mois, juste un petit mois.

Essayez sans tricher, sans vous mentir, sans me mentir, en conscience et en constance, ces cinq Delta-techniques de base ; en vous, reprogrammez en douceur : respiration, nutrition, détox, mental et émotions.

L’expérience m’a prouvé que c’est un temps suffisant pour « ressentir l’inexprimable » ; pour percevoir comme un frémissement de confiance, de joie et de force intérieure. Un temps suffisant pour découvrir en vous des forces physiques et mentales nouvelles (parfois insoupçonnées) ; de véritables forces de vie pour mieux vous guérir et vous permettre de vous réaffirmer le vrai propriétaire de votre santé. Je parle ici de la « véritable » santé, synonyme de paix et de certitude sereine au quotidien ; une santé au-delà de la « simple » rémission, au-delà de vos craintes de rechute ; une santé au-delà de vos anciennes peurs et de toutes vos « empreintes » de maladies.

Me voici donc arrivé au terme de ce voyage en votre compagnie. J’ai pris grand plaisir à vous « connaître à travers mes mots ». Des mots choisis avec soin et, à mon niveau, en conscience. Des mots pour toucher votre esprit et allumer la flamme de votre (indispensable) curiosité, puis de votre motivation. Des mots pour toucher votre Cœur, et entrouvrir fermement la porte de l’espoir. Des mots enfin, pour toucher le monde de vos émotions et offrir, en vous, un « Delta-espace » de paix et de sérénité.

Peut-être même, un jour proche, oserez-vous ce sourire de fierté dessiné du bout des lèvres par ceux qui relèvent le plus grand des défis : guérir et mieux-être !

 

 

L’ordre d’« impulsion d’autoguérison » optimal est le « quinté gagnant » suivant :

  • D’abord, et toujours, la Delta-respiration, car elle a un effet quasi immédiat et très puissant sur la peur, les stress et le système cardiovasculaire.
  • Ensuite sans hésiter, la Delta-psychologie, que l’on devrait débuter conjointement aux autres outils, et non conserver pour la fin quand cela est possible (importance prouvée de la psycho-neuro-immunologie pour soutenir puis renforcer tous nos mécanismes internes de lutte contre les cellules anormales).
  • Puis la Delta-relaxation, qui apporte à l’organisme de nouvelles énergies et des pensées équilibrantes (très utile au quotidien et très précieuse pour mieux gérer et supporter les protocoles de chimiothérapie et de radiothérapie).
  • Après viendrait la Delta-détoxication, pour aider tous nos organes à œuvrer à 100 % de leurs fonctions pour notre guérison (et pour alléger le choc médicamenteux des chimiothérapies).
  • Et enfin la Delta-nutrition, dont l’action quotidienne est extrêmement progressive, mais tout aussi puissante (on « rebâtit » une nutrition/digestion plus solide). C’est une v véritable « reprogrammation métabolique ».

 

C’est un résumé du livre « Se Programmer Pour Guérir » du Dr Yann Rougier qui est une véritable invitation à devenir acteur de sa propre santé. Il propose une approche holistique de la guérison, où corps, esprit et émotions sont considérés comme un tout indissociable. Le Dr Yann Rougier introduit la « Delta-médecine », un programme qui repose sur cinq outils simples et pratiques visant à améliorer notre bien-être global : la gestion de la respiration, l’alimentation équilibrée, la détoxification, la réduction du stress et la gestion des émotions.

Ce livre s’adresse à tous, que vous soyez malade ou simplement soucieux de préserver votre santé. Il met l’accent sur l’autoguérison, soulignant que nous possédons tous en nous les ressources nécessaires pour renforcer nos processus de guérison naturels. En complément des traitements médicaux classiques, les techniques proposées permettent d’optimiser ces processus, de réduire les effets secondaires des traitements et d’améliorer la qualité de vie au quotidien.

Le Dr Yann Rougier insiste sur l’importance de petits changements progressifs, qu’il appelle « Delta-changements », qui, intégrés dans notre routine, peuvent avoir des effets significatifs et durables sur notre santé. Le ton convivial et accessible du livre, enrichi d’exemples concrets et de conseils pratiques, encourage à expérimenter ces outils au quotidien.

Ce livre est une belle ressource pour quiconque souhaite prendre en main sa santé de manière proactive, en cultivant une meilleure compréhension de soi et en adoptant des pratiques simples mais puissantes pour améliorer sa qualité de vie. Une lecture inspirante pour ceux qui cherchent à équilibrer leur vie et à se reconnecter avec leur potentiel d’autoguérison.

Je lui suis reconnaissant de l’avoir écrit. Je l’offre à des personnes dont je sens qu’elles en tireront de grands bénéfices.

Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.

Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour la manière de favoriser votre créativité.

Un site complète ce livre : http://www.delta-medecine.org/

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