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Outil n°5 : la delta-psychologie

L’objectif de la delta-psychologie est de réduire les émotions pour récupérer l’énergie qu’elles absorbent.

Nous pouvons agir sur 3 émotions personnelles et inter-personnelles : la peur, la rancune et la culpabilité. La première est souvent non avérée, tout du moins, nous amplifions son effet. Une prise de conscience de réalité permet d’en diminuer l’effet.

Les deux suivantes sont plus difficiles à contrecarrer et son des poisons intimes.

 Désir de pardonner à l’autre, et désir de se pardonner à soi-même : ce sont les deux premières clés symboliques de la Delta-psychologie.

 

Mon approche est de trouver une explication pour chaque situation. Ainsi, il m’est plus simple de faire disparaître la charge émotionnelle.

 

La première étape consiste à se demander quelles rancunes vous conservez en soi, et quelles culpabilités je nourris (même pour des actes dont je ne suis pas responsable mais que j’aurais aimé éviter). Il faut prendre le temps nécessaire pour laisser monter les souvenirs et les explorer.

 

Exercice n° 1 : un rituel bien codifié , « la phase d’écriture »

« Le simple fait d’écrire nous aide à organiser notre pensée et à discerner clairement ce qui se trouve autour de nous. Un papier et un stylo opèrent des miracles, ils soignent les douleurs, réalisent les rêves, restituent l’espoir perdu. Les mots ont un pouvoir. » Alors utilisons à notre profit, au profit de notre santé, le « pouvoir » des mots.

Lorsque vous vous sentez prêt, vous pouvez donc passer au « classement » : rangez ces rancunes et ces culpabilités par ordre d’importance, de manière à déterminer les trois plus importantes, celles qui vous ont le plus marqué, le plus préoccupé, le plus blessé.

  • Chacune de ces émotions douloureuses est liée à une « personne centrale », qui vous a blessé ou que vous avez blessée. Identifiez clairement chaque personne.
  • Munissez-vous de trois cahiers (de deux ou d’un seul cahier s’il n’y a qu’une seule ou deux émotions douloureuses en vous ; de même, si vous en avez identifié davantage, vous pourrez vous occuper des personnes suivantes après cette première session complète de Delta-psychologie).
  • Sur chacun d’eux, inscrivez en gros, sur la première page, le nom de l’une de ces trois personnes. Si cela vous est possible, collez sous ce nom la photo de la personne.
  • Si vous ne connaissez que son prénom, inscrivez-le. Et si vous ne connaissez même pas son prénom, inscrivez une phrase qui le représente, comme par exemple « celui que j’ai renversé en voiture, tel jour, à tel endroit », ou « celui qui m’a agressé tel jour, à tel endroit ».
  • Il se peut que vous ne parveniez à identifier qu’une seule émotion douloureuse, un seul événement et une seule personne. Commencez alors avec un seul cahier. Si, en cours de route, d’autres émotions, d’autres personnes centrales refont surface, vous utiliserez les autres cahiers.
  • Ensuite, pendant trois jours, passez chaque matin un moment à regarder chaque nom et laissez monter en vous les sensations attachées à cette personne. Trois à cinq minutes suffisent. Vous pouvez éventuellement vous aider en écoutant une musique que vous trouvez émouvante.
  • Le matin du quatrième jour, vous commencez à écrire dans le cahier correspondant toutes les émotions que vous ressentez vis-à-vis de chaque personne. Qu’il s’agisse de rancune ou de culpabilité, laissez jaillir le flot de vos sensations et de vos pensées. Peu importe que vous soyez irrespectueux, grossier, brutal, insultant même. S’il s’agit d’une de vos « fautes », laissez aller votre dévalorisation et les reproches que vous vous adressez, même s’ils sont violents. Ne vous censurez pas. Autorisez-vous à être, pendant le temps de l’écriture, la personne que vous auriez aimé être dans le passé, au moment où s’est déroulé l’événement douloureux. Laissez émerger l’énergie restée, toutes ces années, contenue à l’intérieur de votre souvenir douloureux.
  • Le soir, relisez ce que vous avez écrit le matin, et ajoutez ce qui vous semble important. Le lendemain matin, continuez…
  • Vous allez ainsi écrire et relire plusieurs fois de suite. Pour certains, il faudra trois jours, pour d’autres, trois semaines. Peu importe. Il arrivera forcément un moment où vous sentirez, au fond de vous, que toute l’émotion perverse est « sortie ». Vous saurez alors, dans votre être profond et non dans votre tête, que vous êtes arrivé au « bout du bout » de ce premier exercice.
  • Vous pouvez, à votre convenance, remplir plusieurs cahiers à tour de rôle, ou vous attacher à l’un et attendre de le terminer avant d’en commencer un autre. Attention, cette phase de rédaction fondamentale peut cacher un piège émotionnel : le découragement, le « débordement », ou pire, le dégoût de ce que vous avez fait ou de ce que vous avez subi, ou juste de ce que vous êtes aujourd’hui face à tout ce « constat de vie ». Si l’on rajoute le contexte lourd et souvent dévalorisant de la maladie, le tableau global peut sembler bien noir, parfois même écrasant. Déjouez immédiatement ce piège de votre ego et de votre émotionnel un peu trop brutalisés, et imposez-vous une pensée très vivante, très positive et surtout très réelle : Vous n’êtes pas que cela ! Vous n’êtes pas que ce corps inquiet et ces émotions stériles ! Vous n’êtes pas que vos rancunes, vos culpabilités et vos erreurs ! Vous êtes aussi fondamentalement un être lumineux, avec de vraies qualités, de vraies expériences de vie réussies ; avec un corps peut être affaibli ou souffrant… mais Vivant ! Vous avez pu vous égarer dans vos choix, ou subir de plein fouet des blessures physiques et morales ; vous avez pu ressentir les morsures de la peur, de la jalousie, de la rancune, de la haine ou des multiples culpabilités (réelles ou imaginaires). Mais vraiment, vraiment, n’oubliez jamais que vous n’êtes pas que cela. Aujourd’hui, vous avez même la volonté et le courage de sortir de ces énergies pesantes pour être encore plus libre, plus en paix, plus lumineux et mieux guéri ! Cette vérité essentielle ne laisse donc plus aucune place pour le découragement, l’impatience ou le dégoût. Cette vérité essentielle est juste le premier pas de votre nouvel élan de guérison. À ce stade, vous pouvez commencer à ressentir un léger soulagement, un début d’apaisement. C’est le signe que vous êtes vraiment arrivé au bout de cette première étape. Vous venez de passer d’un pur dialogue de l’esprit (des pensées, du mental…) à un élan de dialogue du coeur (de l’émotion).

 

Exercice n° 2 : « la phrase symbolique »

Vous allez entrer maintenant dans la phase (et la phrase !) symbolique du travail. Nous avons mis au point cette pratique avec des psychologues et des psychothérapeutes, afin d’insuffler un début de « réparation » dans vos désordres émotionnels. Le but de cette étape, c’est de faire naître en vous le désir de pardonner ou de « vous pardonner ». Pour cela, vous allez utiliser une phrase symbolique qui va vous permettre d’instaurer un dialogue avec vous-même, jusque dans les profondeurs de votre conscience et de votre inconscient ; et cela que les personnes en cause soient vivantes ou disparues (voire que vous ne sachiez même pas si elles sont vivantes ou disparues). C’est l’une des grandes forces de la Delta-psychologie. De nombreuses personnes restent bloquées pendant des années, presque leur vie entière, sur des émotions négatives qu’elles ne parviennent pas à déraciner car les personnes concernées par le conflit sont décédées. Mais dans votre inconscient, comme dans « l’inconscient du monde », le temps et la mort n’existent pas… Il faut utiliser à votre profit la force émotionnelle de ce nouvel espace de dialogue.

  • Lorsque vous avez la sensation que vous avez tout posé sur le papier, que vous êtes arrivé au bout de ce que vous aviez à exprimer, vous vous trouvez dans une énergie intérieure totalement différente. Vous êtes passé de l’énergie du mental à l’énergie du coeur.
  • Vous allez profiter de cet état intérieur différent pour écrire, dans votre cahier, à la suite de vos reproches ou de vos excuses, une phrase symbolique type :
  • « Mon cher ou ma chère… , aujourd’hui j’ai … ans . En tant qu’adulte, conscient(e) de mes sentiments, j’ai le désir de te pardonner pour ce que tu m’as fait. »
  • Ou : « Mon cher ou ma chère…, aujourd’hui j’ai … ans. En tant qu’adulte, je suis conscient(e) de ce que je t’ai fait subir ; je te présente mes excuses, te demande de bien vouloir les accepter et de me pardonner. »
  • Vous pouvez suivre ce modèle, ou construire à partir de cet exemple une phrase proche qui vous convient mieux, qui résonne plus « clairement » en vous.

Vous vous adressez ainsi à la personne concernée (papa, maman, frère ou soeur, Pierre, Paul, Jacqueline ou Marie…), en citant votre âge actuel, et surtout en vous positionnant comme l’adulte que vous êtes devenu, et non comme l’être (enfant, adolescent, jeune adulte…) qui a été blessé dans le passé. Si nous parvenons tous à devenir plus ou moins adultes sur le plan social, nous ne le sommes pas forcément sur le plan émotionnel. Par cette phrase, vous vous signifiez, à vous-même, que vous n’êtes plus « déterminé » (formaté) par le regard des autres ; que vous vous détachez des empreintes sociales et éducatives, et que vous savez enfin « qui » vous êtes.

Cette phrase de pardon ou d’excuses, vous l’exprimez bien sûr avec les mots que votre pensée consciente a formulés. Mais le fait de l’écrire imprime un peu plus fortement en vous votre désir de pardonner ou de vous excuser, jusque dans des couches les plus profondes de votre être, à cet endroit et à cet endroit seul, où l’on peut « apprivoiser » la souffrance.

 

Exercice n° 3 : « les actes de libération »

Nous voici arrivés à la dernière étape de ce processus rituel et symbolique. Ce que vous avez « déterré » de votre passé pour l’exprimer et le pacifier au cours des deux premiers exercices, vous allez maintenant vous en libérer. Pour cela, vous allez avoir recours à un petit rituel inspiré de certaines pratiques de médecine traditionnelle, dont on trouve des traces dans toutes les régions du globe depuis des millénaires. Rassurez-vous : vous n’allez pas devoir entrer en transe, ni danser au rythme de tambours lancinants ! L’acte pratique que je vous propose est beaucoup plus simple et à la portée de tous ; mais tout aussi puissant.

En réalité, vous allez même pouvoir choisir votre rituel de libération en fonction de votre « sensibilité » émotionnelle : plutôt introverti(e) ou extraverti(e) !

Lisez attentivement et in extenso ces deux protocoles (scénarios) puis choisissez, en suivant votre intuition immédiate… Vous ferez assurément le bon choix. À ce stade, ayez de nouveau confiance en vous et en votre ressenti.

Je précise que ces deux pratiques symboliques sont équivalentes en termes d’efficacité et de travail sur l’inconscient.

La première voie fait plus appel à l’énergie « imaginative » (poétique, artistique, musicale) ; la seconde voie est plus « active » (terrestre, codifiée, animale). Mais je le répète, car cela est essentiel, il n’y a pas de mauvais choix (le seul serait… de ne pas choisir !).

 

Protocole de libération n° 1

Vous venez d’écrire avec courage, persévérance et lucidité « l’essence » de votre réalité émotionnelle ; et cela, « face » à une personne clé de votre souffrance intime.

Vous avez en conscience rédigé la phrase symbolique de « désir de pardon » vers l’autre (rancune) ou vers vous-même (culpabilité). Parfait !

Vous avez ainsi réalisé un très grand pas, mais ce pas est encore trop « intellectuel ». Il faut le faire encore plus descendre vers l’énergie du coeur, vers vos émotions ; dans les couches secrètes de vos émotions profondes .

Rédiger des « pensées » et de la prose (votre texte tel qu’il est) a essentiellement fait travailler votre cerveau « gauche » (ce n’est pas neurologiquement aussi précis et séparé, mais nous adopterons ce schéma simplifié). Il faudrait maintenant, avec les mêmes « idées émotionnelles », faire fonctionner le cerveau « droit ».

Comment ? Tout d’abord, l’observation scientifique des électroencéphalogrammes et IRM quantifiées des individus lisant, sous contrôle, de la prose ou de la poésie, montrent que le rythme, les rimes, la musique des mots à la lecture d’un poème…, actionnent plus facilement notre hémisphère droit ! Plus précisément, c’est à la deuxième ou troisième lecture du poème que cela devient très facilement observable, car les premières lectures sont encore orientées vers le « déchiffrage des mots » (cerveau gauche) qui nuit à la musicalité intérieure des mots (cerveau droit).

Alors, sans vous comparer à Rimbaud, Verlaine ou Ronsard, vous allez créer votre propre musique émotionnelle. Vous allez « poétiser » votre ancienne souffrance. Et, ce faisant, vous allez l’apprivoiser. Vous allez « briser les barrières » qui retenaient votre énergie prisonnière.

En pratique : relisez plusieurs fois, à voix haute, le texte de départ de votre cahier ; puis, sur cette base, commencez à composer un résumé poétique avec des rimes fortes (la musicalité est primordiale). Voici un court exemple, certes un peu « caricatural » ! Mais c’est un modèle-type à suivre (en y adaptant, bien sûr, votre histoire émotionnelle) :

« Chère maman, quand mon frère est né, j’ai bien vu que tu m’as abandonné. Et quand j’ai cherché ton amour, j’ai compris qu’il était perdu pour toujours. »

Etc.

ou bien encore :

« Cher Jean, de tout mon coeur je t’ai aimé, Mais toi, comme un salaud tu m’as méprisée. J’ai répondu présente à toutes tes envies, Mais c’est ailleurs que tu as fait ta vie… »

Etc.

N’ayez aucune retenue. Créez. Créez votre poème ! Sans tabou idéologique ou linguistique. N’imposez aucune limite à vos mots, pour enfin exprimer pleinement vos maux. C’est essentiel !

Recréez votre histoire, votre souffrance. Défoulez vos rires, vos larmes de peine et de joie à travers la musique des mots.

Vous pouvez rédiger ainsi une à deux pages. Habituellement c’est suffisant. Mais si l’exercice vous stimule, vous amuse, vous défoule, prenez-vous au jeu… Écrivez-en dix !

Certains patients (qui m’ont fait le plaisir et surtout la confiance de me les lire) ont réalisé des poèmes sublimes ; d’autres, des poèmes « terriblement terribles ! » (appréciation unanime, exprimée avec humour et rires). Mais tous, sans exception, ont su créer la musique de leur coeur.

C’est le but. C’est le signe de la complète réussite de ce protocole de libération. Alors osez et faites ce qui doit être fait !

  • La phase finale de ce protocole est très simple : lorsque votre poème est terminé, commencez par brûler toutes les feuilles du texte de base (en prose) dans une grande casserole, posée dans l’évier de votre cuisine, afin de ne courir aucun risque de brûlure ou d’incendie (il convient de rester prudent et pratique, même dans le monde virtuel et symbolique !).
  • Puis apprenez très soigneusement votre poème « par coeur » (magie des mots !). Une fois que vous êtes certain(e) de le savoir sur le bout des doigts (cela peut prendre une quinzaine de jours), brûlez-le à son tour (de façon toujours sécurisée !).
  • Certains patients ont pris plaisir à retenir leur poème « sur un air de musique » de leur choix. Ils trouvaient cela plus fort et plus libérateur.

J’ai tenu compte de leur remarque et de leurs observations. Je propose maintenant cette « option créative » à tous mes patients. À votre totale appréciation donc, mais sans aucune obligation…

  • Par la suite, chaque fois que vous penserez à cette personne, à cette situation, à cette souffrance, le poème vous reviendra à l’esprit (en paroles ou en chanson !). Et ce rappel émotionnel se fera non plus à travers le cerveau gauche (celui des « prises de tête »), mais à travers le cerveau droit (celui de « l’émotion apaisée ») ; vous aurez ainsi récupéré de précieuses énergies de guérison… au présent, dans votre vécu actuel, là où vous en aviez tellement besoin.

À vous de « jouer », de créer, d’improviser… Je le répète : sans limite, ni retenue. C’est le prix de votre défi personnel : guérir !

 

Protocole de libération n° 2

Voici maintenant le scénario plus terrestre, plus codifié… plus « jungien ». En effet, celui-ci recoupe certaines hypothèses de travail sur la symbolique du psychanalyste Carl Gustav Jung , disciple et dissident de Freud.

Acte rituel de purification :

  • Prenez une grande casserole, dans laquelle vous allez pouvoir faire brûler du papier sans le moindre risque. Installez-vous dans votre cuisine et placez la casserole dans l’évier, de manière à avoir de l’eau à portée de la main, « au cas où… ».
  • Commencez par arracher les pages écrites du cahier, puis lisez-les à haute voix. Si le texte que vous avez rédigé est trop long, lisez-en une synthèse qui résume bien l’essentiel de ce que vous avez écrit.
  • Terminez votre lecture par la phrase de pardon ou d’excuse, que vous répétez trois fois à haute voix, très lentement.
  • Puis faites brûler les feuilles du cahier dans la casserole, ainsi que la première page où est inscrit le nom de la personne et où vous avez éventuellement collé sa photo.

Acte rituel de dissolution et de pacification :

  • Lorsque tout cela a fini de brûler et de refroidir, trouvez un coin de terre dans lequel vous allez pouvoir enterrer ces cendres. Dans l’idéal, ce sera votre jardin. Mais vous pouvez aussi utiliser une jardinière sur votre balcon, ou un petit coin dans la nature.
  • Munissez-vous d’un pot de miel liquide, d’un pied de plante vivace et d’un petit plantoir (si vous n’en possédez pas, une grande cuillère en Inox peut faire l’affaire).
  • Creusez un petit trou dans la terre (de 20 à 30 cm de profondeur), déposez-y les cendres, puis versez par-dessus un quart du pot de miel. Recouvrez de terre.

Acte symbolique de transmutation :

Plantez par-dessus la plante vivace, qui pourra se nourrir de la terre, des cendres et du miel pour grandir. La « mort » du passé (les cendres) donnera ainsi naissance à une nouvelle énergie positive et vivante, au présent ! Pour vous, c’est une promesse de paix et de vitalité retrouvées…

Ce rituel vous semble étrange, voire un brin ridicule ? Ne vous arrêtez surtout pas à ce jugement émis par votre mental. Ces gestes ont un sens symbolique puissant, ancestral et archaïque, qui parle non seulement à votre « intelligence du coeur », mais aussi à notre histoire collective, celle qui plonge ses racines dans le passé le plus lointain de l’humanité.

Le passage par le feu fait partie de tous les rituels de purification. Le fait de verser du miel sur les cendres revient à faire couler de la douceur et de l’apaisement sur ce qui reste de votre souffrance. Et lorsque vous planterez une graine sur ce terreau émotionnellement chargé, vous atteindrez le but ultime de toute transmutation : nourrir au présent une entité vivante (la plante), avec les restes « transmutés » de votre souffrance passée ; nourrir votre guérison avec l’énergie « récupérée et transmutée » de vos souffrances passées.

 

Ce qu’il faut retenir

  • La Delta-psychologie ne peut se comparer au travail accompli par les innombrables formes de psychothérapie. Cet outil psychologique aide seulement à mieux gérer nos équilibres émotionnels, et peut éventuellement donner l’impulsion d’aller consulter un thérapeute si l’on en ressent alors le besoin.
  • La Delta-psychologie nous aide à pacifier une part de nos émotions passées, et à libérer l’énergie qu’elles emprisonnent. Une énergie qui fait défaut au présent, aux indispensables forces de guérison.
  • La Delta-psychologie peut également être très utile pour s’extraire plus rapidement des pensées noires obsédantes provoquées par la maladie.
  • La Delta-psychologie utilise le vecteur des actes symboliques et rituels. Ce sont des actions conscientes, effectuées au présent, qui agissent en résonnance avec les événements douloureux du passé (souvent bloqués dans notre inconscient mais avec une racine visible par le conscient).
  • Toutes nos émotions (virtuelles) se traduisent dans le corps par des sécrétions (bien réelles) d’hormones de plaisir ou de déplaisir, qui entraînent des effets physiologiques mesurables. Elles ont donc une « réalité physique » qui peut s’avérer équilibrante ou perturbante selon la qualité de nos émotions et surtout de notre aptitude à les gérer.
  • Les trois émotions les plus « perturbantes » en termes d’équilibre et de santé sont : la peur (voir chapitre précédent), la rancune et la culpabilité.
  • La rancune est une violence dirigée vers les autres ; la culpabilité est une violence dirigée contre soi-même. Ce sont nos deux « poisons intimes ». Quelle que soit leur origine, elles emprisonnent inutilement dans le passé une énergie qu’il est bon de « libérer » pour stimuler davantage nos forces de guérison.
  • La Delta-psychologie n’efface pas les souffrances du passé, mais elle permet de les regarder avec des yeux d’adulte (et non d’« enfant blessé ») et de stimuler en soi un « désir de pardon » pour les fautes de l’autre ou pour ses propres erreurs.
  • L’outil de Delta-psychologie présenté ici passe par un exercice codifié d’écriture, puis par un choix plus personnalisé (intuitif !) entre deux actes de libération rituels et symboliques.
  • Même si les deux scénarios « libérateurs » proposés peuvent sembler « ridicules » pour la pensée consciente, il faut néanmoins les mettre en pratique avec sérénité, voire avec amusement, et surtout sans jugement. En effet, notre inconscient archaïque ne comprend que les gestes symboliques et non pas les mots usuels du quotidien ! Cette voie d’accès émotionnelle peu commune est l’une des forces de la Delta-psychologie.
  • Des émotions pacifiées, au présent, sont le gage d’une plus grande vitalité des forces de guérison et d’auto-guérison ; puis, lorsque cela est possible, d’une santé retrouvée, plus durablement.

 

C’est un extrait du livre « Se Programmer Pour Guérir » du Dr Yann Rougier qui est une véritable invitation à devenir acteur de sa propre santé. Il propose une approche holistique de la guérison, où corps, esprit et émotions sont considérés comme un tout indissociable. Le Dr Yann Rougier introduit la « Delta-médecine », un programme qui repose sur cinq outils simples et pratiques visant à améliorer notre bien-être global : la gestion de la respiration, l’alimentation équilibrée, la détoxification, la réduction du stress et la gestion des émotions.

Ce livre s’adresse à tous, que vous soyez malade ou simplement soucieux de préserver votre santé. Il met l’accent sur l’autoguérison, soulignant que nous possédons tous en nous les ressources nécessaires pour renforcer nos processus de guérison naturels. En complément des traitements médicaux classiques, les techniques proposées permettent d’optimiser ces processus, de réduire les effets secondaires des traitements et d’améliorer la qualité de vie au quotidien.

Le Dr Yann Rougier insiste sur l’importance de petits changements progressifs, qu’il appelle « Delta-changements », qui, intégrés dans notre routine, peuvent avoir des effets significatifs et durables sur notre santé. Le ton convivial et accessible du livre, enrichi d’exemples concrets et de conseils pratiques, encourage à expérimenter ces outils au quotidien.

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Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

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Un site complète ce livre : http://www.delta-medecine.org/

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