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Dr Yann Rougier-Se programmer pour guérir-Partie 5

Outil N° 3 : la delta-détoxification

Les organes détox sont nos intestins, notre foie et nos reins.

 

La détoxication intestinale :

Les gestes les plus simples sont les plus efficaces, à condition de les pratiquer régulièrement :

  • Les pruneaux ont une réputation de laxatifs naturels doux.Faites tremper 4 pruneaux séchés dans un verre d’eau avant de vous coucher. Le lendemain, pendant que vous préparez le repas du matin, faites-les bouillir pendant deux à trois minutes pour « assouplir » leurs fibres, et consommez-les tièdes au cours de votre petit déjeuner.
  • Pensez à intégrer à votre alimentation quotidienne une ration de crudités. Leur richesse en fibres favorise naturellement le transit. Pour la plupart, ces fibres alimentaires ne sont pas assimilées par nos organismes. Elles résistent aux différentes étapes de la digestion et parviennent dans l’intestin sans avoir été altérées. Mais pendant toute la durée de l’opération, elles piègent une partie de l’eau, des graisses et des toxines qu’elles rencontrent, ce qui leur permet de gonfler. Elles donnent ainsi aux selles un volume et une souplesse qui favorisent leur expulsion.
  • Si cela ne suffit pas, ajoutez à votre assiette de crudités quotidienne une cuillerée à thé de fibres alimentaires, que l’on trouve dans les pharmacies et les magasins de produits diététiques. Vous pouvez aussi les incorporer dans une compote ou un yaourt, et les laisser « gonfler » trois minutes avant de les consommer. Mes préférées : le son d’avoine et le son de blé micronisé, qui n’irritent pas l’intestin et ne fatiguent pas le système d’évacuation.
  • Pensez également à boire suffisamment d’eau, de manière régulière et fractionnée.

La chrono-éducation intestinale quotidienne : il s’agit de choisir une plage horaire où vous êtes sûr de ne pas être dérangé, de préférence le matin. Puis chaque jour, à la même heure, vous vous asseyez sur vos toilettes pendant cinq minutes, sans rien faire, même pas lire. L’idée n’est pas de forcer, mais de rééduquer votre fonctionnement intestinal grâce à cette régularité. Vous programmerez ainsi une sorte de « réflexe d’expulsion ».

 

La détoxification hépatique :

  • Le radis noir est le premier ami du foie. Choisissez impérativement un extrait aqueux (en ampoules), car les teintures-mères contiennent de l’alcool et sont toxiques pour le foie, même à très petites doses. Le radis noir draine les toxines hépatiques et augmente la production et l’évacuation de la bile. Une cure de radis noir doit être progressive.

Alors adoptez le radis noir progressivement avec cette cure :

  • prenez d’abord 1/2 ampoule d’extrait liquide de radis noir (Raphanus sativus) chaque matin pendant une semaine ;
  • au cours de la semaine suivante, prenez une ampoule complète le matin ; puis une ampoule matin et soir pendant les sept jours qui suivent ;
  • enfin, pour clore votre cure, repassez à une seule ampoule le matin pendant encore sept jours.

Vous pouvez faire cette cure de radis noir une fois par trimestre (idéalement aux changements de saison).

  • Quelques plantes médicinales complètent bien l’action du radis noir. Il s’agit notamment de l’artichaut et du boldo. Ce sont les feuilles de l’artichaut qui sont utilisées. La tisane de feuille d’artichaut est très amère, c’est pourquoi je vous conseille de consommer plutôt en ampoules (1 à 2 par jour) ou en gélules (2 à 4 par jour). Le boldo se prépare en tisane (jusqu’à un demi-litre par jour). Vous trouverez en pharmacie et parapharmacie des tisanes à base de boldo, conditionnées en sachets, qui complèteront votre détoxication hépatique.

Maux de tête et troubles digestifs sont les signes d’une action digestive trop puissante ; réduisez les doses ! Soyez toujours progressif et patient.

 

La détoxification rénale :

On compte qu’un homme adulte de taille moyenne (70 à 80 kg environ) et une femme adulte de taille moyenne (55 à 60 kg) doit boire entre un litre et un litre et demi d’eau par jour, soit six à huit verres de taille moyenne (20 cl). Nos besoins en eau varient en fonction du métabolisme de chacun et de la quantité de déchets générés par la vie quotidienne. Ainsi, une personne très stressée, vivant dans un milieu chargé en pollutions atmosphériques et consommant en majorité des aliments industrialisés, produira davantage de déchets. Son organisme devra recevoir davantage d’eau pour être à même de les éliminer.

Certains éléments extérieurs modifient également nos besoins en eau : la chaleur, l’activité physique intense…

Une règle de détoxication essentielle pour tout le monde : boire cette eau à température ambiante ou à peine rafraîchie (jamais glacée), et surtout à petites gorgées tout au long de la journée. Arrêtez de boire une demi-heure avant les repas, afin de ne pas noyer votre bol alimentaire. Au cours du repas, contentez-vous d’un verre de taille moyenne (20 cl). Et recommencez à boire une demi-heure après la fin du repas pour ne pas perturber la digestion.

Choisissez une eau plate et peu minéralisée, ayant une « résistivité élevée » et un « coefficient d’oxydation faible ». Cela peut vous paraître un peu barbare, mais c’est en fait assez simple. Lisez attentivement l’étiquette et privilégiez les eaux qui ont :

  • un pH inférieur à 7,2 ;
  • un taux de sodium inférieur à 20 mg ;
  • un « résidu à sec à 180 ° » inférieur à 350 mg par litre.

C’est le cas par exemple des eaux du Mont-Roucous, d’Évian ou de Volvic.

Évitez de consommer régulièrement des eaux minérales gazeuses très bicarbonatées ; lisez attentivement l’étiquette : la quantité de bicarbonates ne doit pas dépasser 700 mg par litre, car les reins sont obligés d’éliminer ce surplus de minéraux, ce qui les fatigue inutilement. Ces eaux, qui sont réputées améliorer la digestion, ont plutôt tendance à l’entraver. Les eaux à visée digestive sont efficaces à la source, mais elles ne le sont presque plus une fois mises en bouteille.

Évitez l’eau du robinet, trop chargée en chlore (un puissant oxydant cellulaire) ou adoptez un système de filtrage de qualité fixe ou en carafe.

Pour améliorer cette détoxification rénale, faites de temps en temps une petite cure de tisanes drainantes. La reine-des-prés, l’orthosiphon ou la piloselle activent en douceur l’activité des reins. L’orthosiphon se prend plutôt sous forme de gélules ou en ampoules. La reine-des-prés et la piloselle peuvent se consommer en tisane (10 g de fleurs séchées pour un bol d’eau bouillante, laissez infuser 3 minutes.

 

Ce qu’il faut retenir

  • La production de multiples toxines et déchets est une conséquence normale de la vie cellulaire. Ces toxines doivent être régulièrement éliminées, ainsi que les nombreuses pollutions venues de l’extérieur (pollutions alimentaires, atmosphériques…).
  • Notre organisme dispose pour cela d’organes spécialisés, appelés les « émonctoires ». Les plus importants sont le foie, les reins, les intestins, les poumons (élimination respiratoire), ainsi que la peau.
  • Ces organes sont parfois affaiblis, ce qui les empêche de bien faire leur travail. Dans le même temps, les quantités de déchets qu’ils doivent gérer ne cessent d’augmenter.
  • Lorsqu’un organisme est atteint d’un cancer (ou d’une maladie dégénérative), c’est que le « plateau-maladie » de sa balance de vie est le plus chargé. Le moindre poids supplémentaire aggrave ce déséquilibre.
  • Tous les cancers appellent des traitements chimiques lourds, lesquels demandent des efforts supplémentaires aux organes d’élimination.
  • Les « cures détox » ne soignent pas directement. Mais elles aident à alléger et à faciliter le travail des organes d’élimination, ce qui permet au corps de mobiliser plus facilement toutes ses forces de guérison.
  • Pour faciliter la détoxication intestinale, il faut mettre l’accent sur l’hydratation et la régularité des selles ; les pruneaux et les fibres sont alors d’une aide précieuse.
  • Pour faciliter la détoxication hépatique, on peut consommer du radis noir (en ampoules), de l’artichaut (en ampoules ou en gélules) et du boldo (en tisane).
  • Pour faciliter la détoxication rénale, il faut boire suffisamment d’eau (une eau faiblement minéralisée, bue à température ambiante et par petites gorgées tout au long de la journée), ainsi que des tisanes de reine-des-prés, d’orthosiphon ou de piloselle.
  • Pour aider l’organisme en cas de cancer, il faut consommer mes deux références détox : 1) tisane de prêle ; 2) mélange d’ortie, d’achillée et de souci.
  • Enfin, lors de votre convalescence, pour soutenir globalement les forces de détoxication du corps, il faut boire des tisanes de graines de fenouil, de cumin et d’anis vert (le mélange des trois existe en sachets prêt-à-l’emploi).
  • Il existe aussi d’excellents compléments alimentaires à base de plantes et d’antioxydants, qui favorisent la détoxication. La qualité est primordiale, la sécurité aussi. Demandez de vrais conseils à votre pharmacien, votre médecin ou votre nutritionniste. Repérez attentivement les micro-nutriments à éviter en cas de problème cellulaire : vitamine A, bêta-carotène, vitamine B6 et vitamine B12.

C’est un extrait du livre « Se Programmer Pour Guérir » du Dr Yann Rougier qui est une véritable invitation à devenir acteur de sa propre santé. Il propose une approche holistique de la guérison, où corps, esprit et émotions sont considérés comme un tout indissociable. Le Dr Yann Rougier introduit la « Delta-médecine », un programme qui repose sur cinq outils simples et pratiques visant à améliorer notre bien-être global : la gestion de la respiration, l’alimentation équilibrée, la détoxification, la réduction du stress et la gestion des émotions.

Ce livre s’adresse à tous, que vous soyez malade ou simplement soucieux de préserver votre santé. Il met l’accent sur l’autoguérison, soulignant que nous possédons tous en nous les ressources nécessaires pour renforcer nos processus de guérison naturels. En complément des traitements médicaux classiques, les techniques proposées permettent d’optimiser ces processus, de réduire les effets secondaires des traitements et d’améliorer la qualité de vie au quotidien.

Le Dr Yann Rougier insiste sur l’importance de petits changements progressifs, qu’il appelle « Delta-changements », qui, intégrés dans notre routine, peuvent avoir des effets significatifs et durables sur notre santé. Le ton convivial et accessible du livre, enrichi d’exemples concrets et de conseils pratiques, encourage à expérimenter ces outils au quotidien.

Ce livre est une belle ressource pour quiconque souhaite prendre en main sa santé de manière proactive, en cultivant une meilleure compréhension de soi et en adoptant des pratiques simples mais puissantes pour améliorer sa qualité de vie. Une lecture inspirante pour ceux qui cherchent à équilibrer leur vie et à se reconnecter avec leur potentiel d’autoguérison.

Je lui suis reconnaissant de l’avoir écrit. Je l’offre à des personnes dont je sens qu’elles en tireront de grands bénéfices.

Vous trouverez ce livre sur le site Place des Libraires en identifiant une librairie près de chez vous, ou sur le site de la FNAC.

Les extraits que je vous partage sont ceux qui m’ont parlé lors de la lecture du livre.

Aussi, je vous encourage à acheter ce livre car vous y trouverez tous les détails pour la manière de favoriser votre créativité.

Un site complète ce livre : http://www.delta-medecine.org/

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