Tu as choisi ce métier par passion.
Aujourd’hui, tu passes tes journées à éteindre des incendies.
Entre les deadlines, les conflits d’équipe et les réunions interminables, ta mission première s’est envolée.
Pire : tu as l’impression d’être devenu(e) un robot à résoudre des problèmes.
Tout a basculé le jour où tu as accepté ce poste de manager.
L’expert(e) passionné(e) que tu étais s’est noyé(e) sous les plannings, les rapports et les demandes contradictoires.
Tes matins commençaient par 37 messages urgents.
Tes soirées se terminaient par l’épuisement d’avoir porté les tensions de toute l’équipe.
Un lundi matin, tu as réalisé l’étendue des dégâts.
Ta boîte mail affichait 122 messages non lus.
Trois collaborateurs t’attendaient pour des crises simultanées.
Ton dossier phare, celui qui te faisait vibrer, stagnait depuis des semaines.
C’est là que tout a changé.
Non, tu n’as pas tout plaqué.
Non, tu n’as pas suivi une formation miracle.
Tu as simplement repensé ton rapport au temps.
Une méthode en trois étapes :
1.Désamorcer l’urgence : filtrer les vraies priorités des faux-semblants
2.Recadrer ton rôle : manageur(euse), pas sauveur(euse) suprême
3.Recréer des espaces : 2h quotidiennes réservées à ton expertise
Les premiers jours furent chaotiques.
Dire « non » à une demande urgentissime.
Déléguer un dossier sensible en respirant profondément.
Résister à l’envie de tout vérifier.
Puis les résultats sont arrivés.
Ton projet personnel a avancé.
Ton équipe a pris confiance.
Les « problèmes » se sont transformés en opportunités d’autonomie.
Aujourd’hui, tu retrouves cette étincelle.
Celle qui t’a poussé(e) vers ce métier.
Les problèmes existent toujours, mais ils ne te définissent plus.
La leçon ?
Un manager excellent n’est pas celui qui règle toutes les crises.
C’est celui qui crée les conditions pour que son équipe – et lui-même – puissent exceller.
Ta légitimité ne vient pas de ta capacité à tout résoudre.
Elle vient de ta capacité à libérer le temps nécessaire pour ce qui compte vraiment.