Sortir du mode réaction face aux problèmes grâce à ton équipe

Tu as choisi ce métier par passion.

Aujourd’hui, chaque journée ressemble à une course contre les urgences, sans jamais pouvoir anticiper.

Pourtant, la solution est là, autour de toi.

 

Il y a quelques temps, tu excellais dans ton rôle technique.

Chaque défi était une énigme à résoudre, chaque réussite une étincelle de fierté.

Puis on t’a proposé ce poste de manageur ou manageuse.

Une promotion logique, un nouveau défi excitant.

 

Sauf que depuis, tu navigues à vue.

Les réunions s’enchaînent, les deadlines tombent comme des couperets.

Tu passes tes journées à éteindre des incendies, sans voir l’horizon.

Ta boîte mail est un champ de bataille. Ton agenda, un cimetière de priorités sacrifiées.

 

Le pire ?

Cette impression de trahir ta propre passion.

Toi qui voulais innover, inspirer, construire.

Tu deviens un chef d’orchestre qui n’entend plus la musique.

 

Un matin, une prise de conscience.

Pendant un énième brainstorming stérile, ton équipe propose une idée.

Simple. Pragmatique. Élégante.

Tu réalises soudain : ils ont les réponses que tu cherches.

 

Tu décides de changer de posture.

Finis les briefings en mode « top-down ».

Place aux temps d’écoute structurés, aux remontées terrain formalisées.

Chaque semaine, tu réserves 2 heures pour challenger ton équipe : « Qu’est-ce qui vous bloque ? Quelles opportunités voyez-vous que je ne vois pas ? »

 

Les premières semaines, le doute persiste.

Et si ça ne fonctionnait pas ? Et si tu perdais le contrôle ?

 

Puis les résultats arrivent.

L’équipe anticipe les problèmes une semaine à l’avance.

Un junior propose un process qui gagne 3 heures par semaine.

Une collaboratrice ose pointer un risque que tu n’avais pas vu.

 

Le déclic ?

Ta force ne réside pas dans ta capacité à tout prévoir.

Mais dans ton aptitude à créer un cadre où l’intelligence collective s’exprime.

 

Aujourd’hui, tu respires.

Les urgences existent toujours, mais tu ne les subis plus.

Ton équipe devient un radar détectant les icebergs à l’horizon.

Et toi, tu retrouves ce qui t’animait au départ : donner du sens, aligner les talents, voir grandir.

 

La leçon ?

Un bon manager n’est pas un superhéros solitaire.

C’est un architecte d’environnements où chaque voix compte.

Où l’on transforme le « je dois tout porter » en « nous voyons venir ».

 

Ta boîte à outils existe déjà.

Elle est assise autour de toi, chaque matin.

Il suffit de lui donner la parole.

 

Ps : cette méthode ne demande pas de révolution.

Juste un peu de structure, beaucoup de confiance, et le courage de lâcher prise.

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