✨ Tu sais ce moment où tu ressens le stress d’un·e collègue comme si c’était le tien ?
Ouais, moi aussi. Et j’ai découvert que ça faisait transpirer plus qu’un jogging en plein mois d’août.
L’autre jour, j’étais à bout de nerfs. Tu sais, ce genre de journée où ton agenda ressemble à une partie de Jenga sur une table bancale.
Réunions qui s’enchaînent, messagerie qui clignote comme une guirlande de Noël sous LSD, et en prime, cette petite voix dans ma tête : « Tu dois être à l’écoute. Tu DOIS. »
Alors j’écoute.
Je prends une pause-café avec un collègue.
Il me raconte qu’il n’en peut plus, qu’il dort mal, qu’il se sent invisible. Et là, sans m’en rendre compte, mon cœur s’emballe. Mon souffle se raccourcit. Mon estomac se serre.
Ce n’est pas mon stress.
C’est le sien.
Et pourtant, mon corps, lui, s’en fout royalement de la nuance.
L’empathie, c’est un super-pouvoir, oui. Mais comme tous les super-pouvoirs, ça a un prix si tu ne sais pas le canaliser.
À force d’absorber les émotions des autres comme une éponge dans un bain de chlore, j’ai fini rincé·e. Fatigue chronique. Insomnies. Irritabilité façon grille-pain mal réglé.
Et là, j’ai compris un truc qui m’a fait l’effet d’un massage crânien en fin de semaine :
L’empathie, c’est pas se noyer dans les émotions des autres.
C’est apprendre à nager avec.
Depuis, j’ai changé deux ou trois trucs.
Déjà, je respire. Genre vraiment.
Je calme mon nerf vague par la respiration. Trois minutes, trois fois par jour.
Et surtout, j’ai appris à poser des limites sans culpabilité.
Dire « je t’écoute, mais je ne suis pas thérapeute » ou « j’ai besoin d’un moment pour digérer ce que tu viens de partager », c’est pas de la froideur. C’est de l’hygiène mentale.
Résultat ?
Mon sommeil est revenu.
Mon dos a arrêté de faire grève.
Et j’ai redécouvert ce truc merveilleux : être là pour les autres sans s’oublier soi.
Alors oui, l’empathie influence notre santé. Et pas qu’un peu.
Elle peut nous épuiser… ou nous épanouir, selon comment on l’apprivoise.
💬 Et toi, t’as déjà ressenti ce moment où l’empathie t’a mis K.O. ou t’a sauvé la mise ?
Raconte-moi en commentaire. On va pas se soigner à coup de likes, mais ça fait toujours du bien d’être compris·e.