Femme travaillant à un bureau avec ordinateur.

Sophie, manageuse dans l’IT, est en train de passer de l’ombre à la lumière

Pas de rêve à l’horizon !

Ou alors, je ne me rappelle de rien.

 

Il parait que ça se travaille et qu’il faut insister.

 

Il faut que je pense à me surveiller pour identifier si ce que j’aime bien faire me passionne.

 

Après, s’il y a des choses que je n’aime pas et qu’il faut que je fasse quand même. Ca va tout gâcher.

Ou alors, il faut que je les aborde en étant positive ?

Ou alors que je les délègue à quelqu’un d’autre ?

Dans ce cas, je vais rendre la personne malheureuse…

C’est pas top !

 

Il faut que je continue à lire le blog pour voir s’il n’y a pas d’autres solutions.

 

Aujourd’hui, je prépare la partie orale de ma prez.

J’ai vu que son école de l’art oratoire a une chaine YouTube.

 

Et, il faut que je regarde mon agenda pour déjeuner avec François.

 

Et que je cuisine Aurélie pour en savoir plus sur Philippe.

Ca y est, ça me reprend !

 

Aller, douche, petit-déj et au boulot !

 

Ce matin, je ne proposerai pas à Philippe de boire un café.

Sinon, ça va jaser.

 

Ca a bien roulé. Plutôt, je ne me suis pas ennuyée.

 

Tiens, Philippe n’est pas arrivé.

Je vais en profiter pour aller cuisiner Aurélie.

 

  • Salut Aurélie
  • Salut Sophie

 

  • Philippe n’est pas là aujourd’hui ?
  • Non, il a posé une RTT pour aller faire essayer des lunettes à son fils.
  • Pour sa dyslexie ?
  •  
  • J’espère que ça va marcher.
  • Moi aussi.

 

  • J’ai l’impression que c’est toujours lui qui s’occupe de son fils.
  • Ben oui. Sa femme est partie du jour au lendemain et ne donne plus de nouvelles.
  • Je ne savais pas. Ca a dû être difficile pour eux deux.
  • Tu m’étonnes. Ca a mis Philippe à l’envers. A tel point qu’il déteste un peu les femmes en général.
  • Ah bon. Pourtant, il a l’air d’être assez proche de toi ?
  • Mais, il a fallu que je l’apprivoise et qu’il comprenne que je n’avais aucune vue sur lui.
  • Ah d’accord.
    Bon, j’y retourne.
    A+
  • A+

 

Je sais ce que je voulais savoir. Mais, je suis un peu désappointée.

 

Maintenant, les vidéos de Stéphane André.

 

Il y a une chose que je n’avais pas capté la première fois.

En plus d’avoir une posture bien droite et de regarder les personnes individuellement, il parle de poser sa voix.

Ca se complique.

Je vais chercher sur la chaine YouTube de l’école de l’art oratoire s’il y a des exemples.

 

En fait, ça n’a pas l’air difficile : il faut parler distinctement pour que les personnes du fond de la salle m’entendent ; sans hurler non plus.

Il faut que je m’entraîne.

Il faudrait que j’aille dans la salle de réunion entre midi et deux.

Il me faudrait aussi un testeur.

Ce midi, après le déj, je vais tester avec Sylvie du service RH.

 

  • Sylvie, tu peux aller le plus au fond possible ?
  • Là c’est bon ?
  •  

 

  • J’attaque. Ce projet va révolutionner le métier des chefs produits ! Tu m’entends bien là ?
  • Oui, mais, je trouve que tu parles trop fort.

 

  • Je refais. Ce projet va révolutionner le métier des chefs produits !
    Et là ?
  • C’est parfait. Mais, ton attaque fait peur !
  • Ah bon ! Pourquoi ?
  • Tu aimerais, toi, qu’on te dise qu’on va révolutionner ton métier ?
  •  
  • Alors, adapte ton message en te mettant à la place des personnes qui vont être impactées.
  • Tu veux dire avec empathie ?
  •  

 

  • C’est pas mon point fort !
  • Je sais, mais il faut que tu le travailles. Et puis, pense à adapter ce que tu vas dire à ton auditoire.
  • Ah oui, c’est vrai. Un copain m’a dit qu’un orateur hors pair dit la même chose.
  • C’est qui ?
  • Idriss Aberkane.
  • Ton copain ?
  • Non, l’orateur !
  • Je plaisante… J’ai déjà vu des conf d’Idriss Aberkane. C’est vrai qu’il est top !

 

  • Tu voudrais bien m’aider à préparer ma présentation ?
  • Si tu veux.
  • Est-ce qu’un jour sur deux après le déj, c’est possible pour toi ?
  • Oui, oui.
  • Merci Sylvie !

 

  • Ah, et pour l’empathie, tu devrais demander à François. C’est un modèle du genre.
  • Je l’avais bien identifié. Mais, je ne sais pas comment l’aborder sans qu’il me juge.
  • Vas-y direct. Comme il est empathique, il n’est pas dans le jugement.
  • Je lui demande tout de suite s’il a des dispos.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut